Les réunions publiques préalables à l’enquête publique sur le Grand Paris Express continuent d’attirer du monde. 300 personnes étaient venues à Villejuif le jeudi 18 octobre pour faire part de leurs interrogations sur le financement et la date de livraison de la ligne rouge sud, leurs doutes sur l’impact écologique de l’opération ou encore leurs réserves concernant le futur exploitant de l’équipement.
Le timing du projet inquiète également les Villejuifois, marqués par une lutte de vingt-cinq ans pour enfin avoir une ligne de métro dans la ville en 1985. Un habitant
Les Villejuifois veulent aussi savoir qui sera l’exploitant de la ligne rouge sud, préférant la RATP à la SNCF. Sur cette question, la société du Grand Paris indique qu’elle n’effectuera pas d’appels d’offres avant 2015 ou 2016 et que le STIF sera le seul décideur.
Préoccupations environnementales et sociales
Concernant la préservation du Parc des Hautes Bruyères, Christine Revault-d’Allonnes-Bonnefoy, conseillère régionale PS représentant le STIF, légèrement agacée, juge la question “malvenue” , rappelant que le schéma directeur de la région (SDRIF) et celui du projet prévoient de ne pas impacter le parc. Concernant les expropriations, un représentant de la Société du Grand Paris assure que “les expropriations ne concernent que le secteur du transport et sont conditionnés à une déclaration d’utilité publique“. Un couple d’expropriés regrette pourtant la méthode employée, à savoir l’organisation de la concertation après leur avoir demandé de quitter les lieux.”
Voir les prochaines réunions publiques prévues par la société du Grand Paris.
La non prise en considération des besoins évident de stationnements pour voitures, motos, scooteurs et vélos est irresponsable. Ce n’est pas en aménageant l’urbanisme de proximité comme si nous étions déjà en 3018 que chacun va laisser son véhicule à la maison.
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