Élections | | 10/12/2012
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Législative partielle : toutes les réactions des candidats ou de leur parti

Législative partielle : toutes les réactions des candidats ou de leur parti

Réactions des partis en lice au premier tour de l’élection législative partielle dans la première circonscription du Val de Marne, suite aux résultats du premier tour qui ont vu s’échapper dans un mouchoir de poche Sylvain Berrios (UMP dissident) et Henri Plagnol, député-maire sortant UDI investi UDI -UMP (voir article détaillé). Parmi les recalés du premier tour, personne n’a donné de consigne de vote sauf Pascale Luciani qui a appelé à voté pour Henri Plagnol. 

Pascale Luciani (UDI non investie) : “Je suis évidemment déçue. Ce qui me console dans cette élection est que les 4% de personnes qui ont voté pour moi l’ont fait par conviction, pour soutenir mes valeurs comme par exemple le non cumul des mandats, et non contre quelqu’un. Les personnes qui ont souhaité voter “contre Henri Plagnol” ont plutôt choisi de voter pour Sylvain Berrios.” Dans un communiqué publié ce 10 décembre, la candidate a appelé à voter pour Henri Plagnol et justifié sa position : “Profondément humaniste, je défends un projet européen qui inscrit le développement durable conjugué à l’économie sociale de marché.Ce projet est aujourd’hui porté par l’UDI de Jean-Louis Borloo, symbole de renouveau dans le paysage politique français. En tant que cadre de l’UDI, je m’inscris pleinement dans le parti de centre-droit, un parti de construction sans opposition systématique. L’UDI se bat pour une France rassemblée, solidaire, ouverte sur l’Europe et sur lemonde, et non repliée sur elle-même.Pascale Luciani (UDI) se battra encore aux côtés des citoyens pour que demain, ces valeurs et le projet politique du centre droit continuent à être défendus.C’est pourquoi, dimanche 16 décembre 2012, pour le second tour, je privilégie le choix du candidat Henri Plagnol, soutenu par l’Union des Démocrates et Indépendants (UDI) de Jean-Louis Borloo.”

Christian Favier, sénateur et président Front de Gauche du Conseil général :“Cette élection a été très marquée par le débat saint-maurien et la mobilisation a été plus forte parmi les électeurs de droite de cette ville. Ce vote est aussi un signe des électeurs de gauche envoyé au gouvernement, d’une volonté de changement, pas seulement d’équipe, mais aussi de politique. Le Front de gauche a bien résisté et est même arrivé devant le PS à Bonneuil alors que cela n’était pas le cas en juin. J’espère que ce message sera entendu et que le gouvernement aura une oreille plus attentive aux propositions de ses partenaires. Nous avons voté ensemble des lois au Sénat, comme le vote des étrangers, lorsque la gauche était encore dans l’opposition, et nous attendons qu’elles soient reprises par la gauche de gouvernement.”

Txo, porte-parole du Parti pirate : “Nous sommes contents de notre score. Nous n’avions misé que sur cette circonscription pour des raisons financières, et avions jeté notre dévolu sur Henri Plagnol caril nous semblait incarner au mieux ce contre quoi nous luttons : le cumul des mandats, une interprétation personnelle du code électoral, un long passé politique… Nous avons fait une campagne de terrain et avons rencontré des personnes sensibles à nos idées pour réparer la démocratie. Le bon score du parti du vote blanc nous conforte dans l’idée que les gens qui ont voté pour nous ne l’ont pas fait que par rejet mais aussi par conviction par rapport à notre manière d’appréhender la politique autrement. Nous ne donnons pas de consigne de vote pour le second tour

Stéphane Guyot, candidat du parti du vote blanc : Nous sommes très contents car c’est la première fois que nous nous présentons devant les électeurs et nous avions juste les moyens de fournir des bulletins dans les bureaux de vote. Nous n’envisageons pas de participer aux élections municipales qui représentent des enjeux locaux concrets, nous pensons en revanche nous investir aux prochaines élections européennes, toujours dans l’optique de changer les règles du jeu et faire reconnaître à part entière le vote blanc. Concernant le second tour : nous encourageons à aller voter. Et si vous ne voulez voter ni pour l’un ni pour l’autre… votez blanc!”

Henri Plagnol, député-maire de Saint Maur des Fossés, investi UDI et UMP(déclaration à l’AFP) : “J’ai la satisfaction d’être en tête, mais mon regret, c’est qu’on va vers un duel fratricide. Je vais appeler au rassemblement le plus large possible au second tour”

Jean-François Le Helloco, militant partisan de Sylvain Berrios : “Les Saint Mauriens ont compris qu’il fallait changer et font confiance au nouveau représentant de l’UMP. Nous sommes évidemment très contents!”

Akli Mellouli, candidat PS :Nous payons le contexte national et Saint Maur a plus mobilisé son électorat en jouant une municipale anticipée entre Sylvain Berrios et Henri Plagnol. C’est décevant mais c’est la vie politique! Je n’ai pas de consigne de vote pour le second tour”

Dominique Joly, responsable du Front National dans le Val de Marne :Le Front National a encore progressé. Dans les trois cantons qui ne se sentaient pas concernés par le duel st maurien Berrios-Plagnol, à savoir Champigny Ouest, Créteil Nord et Bonneuil, nous avons progressé de 4 % . Et même à St Maur, nous sommes passés de 8,6% en juin à 9,86%, ce qui nous fait progresser d’environ 2% sur l’ensemble de la circonscription. Nous n’appelons évidemment à voter pour personne au second tour. Sylvain Berrios et Henri Plagnol constituent les deux même facettes de l’UMP et leur querelle reflète celle de l’UMP au niveau national : elle est grotesque!”

Parti de Gauche 94 (Communiqué) : “Les résultats, pour partiels qu’ils soient, marquent immanquablement le rejet par l’électorat de la politique pratiquée depuis six mois par le gouvernement. Avec un tiers des suffrages qui s’étaient portés sur les candidats de la majorité gouvernementale en juin, le candidat socialiste se trouve éliminé. C’est ni plus ni moins vers la disparition de la gauche du devant de la scène politique que nous entraîne l’austérité, nouvelle pensée unique du gouvernement.”

 

Pour éviter cet écueil, le Front de Gauche a encore fait la démonstration qu’il pouvait résister dès lors qu’il ne se laisse pas entraîner dans les ornières de l’assujettissement aux marchés et à la finance. Mieux, en approchant désormais les 10 %, il jette les bases d’une majorité alternative à gauche pour lutter contre l’austérité et faire vivre l’écosocialisme.

Réaction du DLR à venir.

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