Comment savoir, lorsque l’on se prépare les papilles en lisant l’alléchant menu d’un restaurant, si la cuisine est réellement préparée sur place avec des produits frais, assemblée sur place avec des produits partiellement pré-cuisinés, ou simplement réchauffée à partir de de produits surgelés?
En dehors des restaurants étoilés, à l’ardoise peu abordable pour le commun des citoyens, difficile d’être sûr de ce que l’on va trouver dans son assiette. Sans jeter l’opprobre sur les adeptes du réchauffage, un peu de transparence ne nuirait pas au consommateur et valoriserait ceux qui font l’effort de disposer d’un vrai chef en cuisine. C’est dans cette perspective que Christian Cambon, sénateur UMP du Val de Marne, réfléchit actuellement à un projet de loi qui pourrait être proposé d’ici la fin 2013 et se traduirait par un système d’étoiles ou de label. La formule n’est pour l’instant pas encore arrêtée.
Interrogée sur ce sujet par le sénateur en séance parlementaire, la ministre du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, Sylvia Pinel, a de son côté annoncé la création d’un comité stratégique de la filière restauration pour traiter des préoccupations avec les professionnels. “Certaines réponses ont déjà été apportées, comme le titre de maître-restaurateur, sur la base d’un cahier des charges strict. Ce titre n’a toutefois pas rencontré le succès escompté : 2 000 seulement“, a témoigné la ministre. Voir la question orale du sénateur et la réponse de la ministre.
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