Le cas de la jeune kosovare rom Léonarda Dibrani, collégienne de 15 ans expulsée de France le 9 octobre après avoir été interpellée pendant une sortie scolaire dans le Doubs, suscite depuis plusieurs jours des réactions en chaîne au niveau national mais aussi localement, des échanges de communiqués cinglants aux manifestations.
Au micro de Publi-Sénat, c’est d’abord le sénateur-maire socialiste d’Alfortville (et secrétaire départemental du PS), Luc Carvounas, qui a rappelé ce mercredi 16 octobre que tous les recours avaient été épuisés et que ne pas appliquer la loi de la République aurait été un mauvais signal propre à nourrir les extrémismes, ajoutant que la loi avait été appliquée avec beaucoup d’humanité, citant le souci de rapprochement des familles. (visionner l’interview)
“Manuel Valls tente de justifier l’injustifiable et son valet servile Luc Carvounas vole à sa rescousse“, a réagi François Cocq considérant comme “cynique” et “abject” le fait de justifier l’arrestation et l’expulsion de Léonarda par la nécessité de procéder au regroupement familial et évoquant les conditions peu enviables réservées aux Tziganes au Kosovo. (voir la réaction de François Cocq sur son blog).
De son côté, Jean-Luc Laurent a défendu la politique du gouvernement dans un communiqué au nom du MRC et appelé au soutien du ministre de l’Intérieur. “Toute la gauche aspire à donner des règles à la mondialisation, cela doit aussi être valable pour la circulation des personnes. La liberté absolue, « des papiers pour tous », ne peut pas être le fondement d’une politique migratoire responsable“, s’est ainsi exprimé le président du MRC, considérant l’émotion d’une partie de la gauche comme “des réflexes assez confortables sur les questions migratoires” pris lorsqu’elle était dans l’opposition.
En visite à Vitry-sur-Seine ce vendredi 18 octobre pour rencontrer une ancienne victime de marchand de sommeil, la ministre EELV de l’Egalité des territoires, Cécile Duflot, a pour sa part plutôt pris fait et cause en faveur de la jeune kosovare Elle a rappelé qu’elle avait été scolarisée depuis près de cinq ans en France et y était parfaitement intégrée, citant même son accent franc-comtois, et considérant cette capacité à s’intégrer comme une chance pour notre pays.
A côté de ces déclarations de personnalités politiques val de marnaises, des actions de mobilisation se sont aussi constituées. Les manifestations qui se sont tenues devant une vingtaine de lycée parisiens ce vendredi 18 octobre ont été jusqu’au lycée Berlioz de Vincennes. Et au Kremlin-Bicêtre, un rassemblement qui s’est achevé par un lâcher de ballons a eu lieu place de la République à l’appel des groupes locaux de la FCPE, RESF et la Ligue des droits de l’homme, réclamant que la convention internationale des droits de l’enfant soit respectée, l’école sanctuarisée et la loi sur l’immigration réformée.
Le cas de la jeune kosovare rom Léonarda Dibrani, collégienne de 15 ans expulsée de France le 9 octobre après avoir été interpellée pendant une sortie scolaire dans le Doubs, suscite depuis plusieurs jours des réactions en chaîne au niveau national mais aussi localement, des échanges de communiqués cinglants aux manifestations.
je suis choquée qu’aucun adulte, journaliste ou personnalité publique type politique n’ait fait de commentaire sur le manque de respect de Leonarda vis à vis de notre président de la république.(dans sa réponse publique à l’offre de F. Hollande entendue sur France inter samedi) . Si c’est ça l’accent franche comtois! ce n’est pas audible! “Toute mineure intégrée” qu’elle soit, si elle l’est?, elle ne montre aucun respect pour nos codes et nos institutions .
Cette adolescente est totalement instrumentalisée , à commencer par sa famille mais aussi par les journalistes qui font d’elle ce qu’ils veulent.
Par ailleurs,
quid de l’obéissance aveugle des adultes profs et accompagnateurs et des collégiens du car scolaire face à l’ordre donné par la police de remettre Léonarda aux autorités. Ils auraient fait barrage cela n’aurait pas pu se faire car l’école a toujours été un sanctuaire pour les forces de l’ordre.
Enfin quoiqu’il arrive, cette jeune serait rentrée chez elle à un moment donné et aurait tout autant rejoint sa famille au KOSOVAR!!!
Vu l’agressivité de vos propos et la réthorique xénophobe dont vous faites preuves le FN est votre source d’inspiration sans nul doute.
Avancer avec des oeillères au cerveau c’est risqué, le problème c’est pas l’immigré c’est le banquier, le financier, celui qui précarise nos vies et provoque le repli identitaire et la haine de l’autre sous prétexte “d’invasion”.
On se croirait dans les années 30.
les kollabots de l’invasion africaine aussi
au moyen de ses procédés terroristes, l’anti-france du métissage obligatoire peut effectivement prétendre avoir toujours la majorité
Les Français interrogés par un institut privé de sondage vous voulez dire. Peut être ne me savez vous pas mais un sondage n’a pas pouvoir de vote… La République ne se fonde pas sur les opinions passagères mais sur ses lois issues des votes de ses représentants.
Au passage, le renvoi d’un enfant dans un pays où il pourrait subir des stigmatisations est contraire à la convention internationale des droits de l’enfant, comme les accords internationaux sont au même niveau que les lois cette Kosovare n’aurait pas du être expulsée. Je ne parle même pas au niveau humain…
le sondage suggere la reponse cest trop facile! dans cette affaire la vraie question devrait être: “peut-on expulser une enfant de 15 ans en plein cours d’école ou doit-on au moins avoir la descence de le faire en privé?”.Je pense que même si le sentiments des Français vis à vis des étrangers est abjecte la réponse aurait tout de même été inversé…
IL FAUT DIRE À CE FRANÇOIS COCQ ET A LA DUFFLOT QUE LES FRANÇAIS ONT TRES MAJORITAIREMENT FAIT SAVOIR QU’ILS NE VEULENT PAS DE CETTE KOSOVARDE.
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