Alors que Nathalie Eroukhmanoff (photo), 29 ans, vient de remplacer son père Jean Eroukhmanoff, 61 ans, au Conseil général du Val de Marne, cette dernière a annoncé lors de la Commission permanente du lundi 7 avril qu’elle quittait les bancs du groupe centriste qui comptait trois élus avec Dominique Le Bideau et Jean-Pierre Barnaud (Modem).
Le groupe devrait donc cesser d’être, ne comptant plus que deux membres, à moins qu’il n’obtienne une dérogation pour fonctionner en binôme.
“Ma famille politique n’est pas celle des centristes, je ne me serais pas sentie à l’aise dans ce groupe”, indique l’élue, exclue de l’UMP en décembre 2013 en raison de la campagne des municipales lors desquelles a fait campagne pour son père, en dissidence avec le maire sortant de Saint-Mandé Patrick Beaudouin. Elle siégera donc comme non inscrite aux côtés de Nicolas Clodong, conseiller général de Saint-Maur Centre. “Pour moi, le principal est se mettre au travail sur des dossiers sensibles sur les crèches de Saint-Mandé, la PMI et le collège De Croly.”
Le groupe centriste n’aura pas survécu aux municipales 2014. Si le Modem a soutenu Jean Eroukhmanoff, Dominique Le Bideau, première adjointe au maire UDI de Vincennes Laurent Lafon, s’est positionnée avec ce dernier en faveur du maire sortant de Saint-Mandé. Le groupe avait également déjà décidé de ne pas reconduire dans ses fonctions son collaborateur administratif, Cédric Tartaud Gineste, candidat UMP à Alfortville. Une décision à laquelle n’était pas favorable Jean Eroukhmanoff.
De la voix même de ce dernier pourtant, ce groupe autonome avait du sens. “Disposer d’un groupe nous a permis d’avoir des moyens d’expression, avec notamment une tribune tous les mois dans le bulletin du Conseil général ainsi que l’accès à la commission permanente“, commente-t-il, alors que cet ancien UMP avait auparavant longtemps siégé aux côtés des UMP et apparentés. “Mais il faut une certaine homogénéité dans les réflexions et chacun doit se sentir bien dans ses actions”, ajoute l’ancien conseiller général, désormais élu d’opposition au sein du Conseil municipal de Saint-Mandé.
Tiens une Barnaud au féminin. Elle aurait mieux fait de rester centriste ils se seraient bien entendu tous les deux, une fois à droite, une fois à gauche selon leur intérêt propre. Les électeurs? Mais quels électeurs? Une fois qu’on est élus, on fait ce qu’on veut même valser d’un parti à l’autre.
Quant à la disparition du groupe centriste cela ne changera rien dans tous les cas pour Chennevieres. Barnaud n’a rien fait pour nous quand ils étaient 3, maintenant il a une bonne excuse pour ne toujours rien faire. Les trompés, dupés, volés contez-vous!!!!!!
« Ma famille politique n’est pas celle des centristes, je ne me serais pas sentie à l’aise dans ce groupe »
Dit celle qui a soutenue F.Hollande aux legislatives 2012 en voulant se présenter à Gauche…
Décidémment c’est une belle girouette. Un coup UMP, un coup à gauche, un coup UDI, un coup MODEM.
A vouloir aller là où le vent porte elle va finir bien seule la fi-fille à son papa.
C’est beau de se moquer des électeurs…
Vivement qu’on en entende plus parler.
En effet, limoger un collaborateur parce qu’il est candidat UMP et qu’il n’a pas cédé aux pressions de ces derniers de se rallier derrière le candidat investi par l’UDI, c’est pas très humaniste, surtout lorsque ce dernier perd son investiture UDI 2 semaines après, suite à sa garde à vue pour violences conjugales.
« Ma famille politique n’est pas celle des centristes, je ne me serais pas sentie à l’aise dans ce groupe »
Curieux de s’en apercevoir maintenant après plusieurs mois de campagnes municipale sur une liste soutenue, justement, par le centre.
La pathologie est manifestement familiale…
@Hervé Balle Corrigé Merci.
Juste une petite précision, la première adjointe au Maire de Vincennes et Conseillère Générale de Vincennes-Est s’appelle Dominique Le Bideau et non Chantal le Bideau.
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