Élections | | 17/10/2014
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La majorité plurielle de Villejuif réfléchit à sa stratégie pour les départementales

La majorité plurielle de Villejuif réfléchit à sa stratégie pour les départementales

bulle origami : départementales marianne 2015Elue à Villejuif contre l’ancienne majorité communiste, l’Union citoyenne (UC) composée d’UMP, UDI, EELV (à l’époque suspendus) et ex-PS, se réunit ce vendredi 17 octobre pour faire le point sur sa stratégie aux élections départementales.

Actuellement, la ville compte deux cantons représentés par deux conseillers généraux PCF Gilles Delbos et Laurent Garnier. Le  nouveau découpage prévoit un canton entier et unique pour représenter la ville. Pour cette liste d’union droite-gauche, la question se pose d’y aller ensemble ou pas, alors que les enjeux de ce scrutin sont à la fois locaux et nationaux.

Pour  Alain Lipietz, membre de la majorité municipale et réintégré depuis quelques jours à EELV malgré son alliance, l’Union citoyenne fait sens alors que plusieurs instances départementales interviennent dans la ville comme par exemple l’aménageur Sadev 94, et dans le contexte d’une suppression prochaine du département, il s’agit d’accompagner cette transition. Concernant la question de savoir si le conseiller UC devra siéger à droite ou à gauche, l’élu veut dépasser le clivage et prend pour exemple la CA du Val de Bièvre où siègent plusieurs élus UC. “Dans les faits on assiste à une dynamique très ouverte de débats, à la recherche du consensus et de l’intérêt général. Mais est-ce transposable à un département ? Difficile de savoir à l’avance“, reconnaît-il. Voir sa position complète. A noter aussi que si Alain Lipietz, Natalie Gandais et les quatre autres frondeurs EELV ont été réintégrés au sein du parti écologiste en début de semaine, ils ne devraient pas pour autant obtenir  le logo pour figurer aux côtés de l’UMP ou l’UDI aux élections.

De son côté, Philippe Vidal, ex PS, s’inquiète aussi du possible changement de majorité de l’Assemblée départementale. “Je reste pour la majorité gouvernementale”, rappelle-t-il.
Est-ce que cela fait sens au niveau du canton? Dans quel groupe siégera-t-on sur les bancs de l’assemblée ?” s’interroge également l’adjoint aux finances.

Une autre difficulté est la scission qui s’est effectuée au sein de l’UDI entre l’ancienne tête de liste Jean-François Harel, qui a quitté la majorité dès le premier conseil municipal, et une partie de sa liste, dont Edouard Obadia. Sur cette question, l’UDI Val de Marne est claire. “La ligne politique de l’UDI est de s’inscrire pleinement dans la majorité municipale“, rappelle Laurent Lafon, président de l’UDI 94.

Reste l’UMP qui a plutôt intérêt à renouveler cette union qui lui a déjà permis de remporter la ville.

Pour cette majorité plurielle, des campagnes concurrentes aux départementales pourraient aussi avoir des conséquences dans l’entente municipale.

Les élus de la majorité municipale ont prévu de se réunir ce vendredi 17 octobre pour discuter de ces enjeux et commencer à définir leur position.

 

 

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