Education | Val-de-Marne | 05/01/2014
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Le rectorat de Créteil accélère son rayonnement international

Le rectorat de Créteil accélère son rayonnement international

college_lycee_international-Bry-NoisyDévelopper des relations en direct avec des régions d’autres pays afin de déployer ensuite des partenariats locaux entre établissements, tel est l’un des objectifs du rectorat de Créteil qui, en charge de trois départements (93,94 et 77) d’une population de 4,2 millions d’habitants, entend bien assurer son propre rayonnement international.

Cet objectif s’appuie d’abord sur l’ouverture en septembre 2014 du futur collège-lycée international de l’Est parisien de Noisy-le-Grand – Bry-sur-Marne qui proposera de l’Anglais, Espagnol, Allemand, Portugais, avec une section internationale brésilienne, Arabe, Chinois, et à terme du Coréen, du Tamoul et encore de l’Espagnol d’Amérique du Sud. De quoi faire le poids, depuis l’Est parisien, au collège-lycée international de Saint-Germain-en-Laye installé dans les Yvelines.

L’établissement qui disposera d’un internat pourra recevoir des élèves étrangers de manière permanente, ce qui permettra d’organiser des échanges de 15 jours à plusieurs mois. «L’objectif est de permettre aux élèves d’être bilingues le plus rapidement possible», motive Manuel de Lima, inspecteur d’académie en charge des relations internationales et de la coopération. Le collège-lycée accueillera à terme 1800 élèves issus de l’Est parisien, l’Ile de France et de l’étranger.

Priorités : Amérique et Asie

Au-delà de cette ouverture physique, le rectorat a mis en place une stratégie de partenariat international avec des régions, métropoles ou pays dont la langue parlée correspond à celles qui seront proposées dans l’établissement mais aussi dans les autres collèges et lycées du rectorat. «Cette politique d’ouverture internationale s’inscrit dans une thématique ‘Villes et territoires solidaires en partenariat de développement durable’ qui guide nos partenariats. Deux zones géographiques ont été ciblées en priorité : l’Amérique et l’Asie», cadre Manuel de Lima.

Un lycée bilingue Français – Brésilien à Rio

En Amérique, langue a été prise avec les états du  Delaware et du Maryland (Etats-Unis) pour l’Anglais pour développer notamment des projets d’apprentissage s’appuyant sur le numérique, avec Mexico (Mexique), Buenos Aires (Argentine) et l’Urugay pour l’Espagnol d’Amérique du Sud, et avec Rio de Janeiro (Brésil) pour le Portugais brésilien. «Rio de Janeiro présente des points communs avec le rectorat de Créteil tant au niveau du nombre d’élèves (environ 1 million) que de leur profil sociologique (beaucoup viennent de milieux modestes)», souligne Manuel de

rio lycee
Lima. En outre, la ville d’Amérique du Sud s’apprête à ouvrir début 2014 son premier lycée public bilingue Français-Portugais en place de l’ancien musée de l’image et du son, grâce à un partenariat entre le Secrétariat à l’éducation de Rio de Janeiro, l’Académie de Créteil et l’ambassade de France au Brésil. Le rectorat de Créteil inaugurera de son côté la première section internationale brésilienne de France au sein du futur collège-lycée international de Noisy, en 2015.

Un partenariat pour aller étudier et travailler au Québec

Cegep Rimouski photo Sebb Wikicommons
A noter également, en Amérique du Nord, un programme de coopération entre filières professionnelles entre le rectorat de Créteil et le Québec, initié dès 2011. Concrètement, plusieurs lycées professionnels du rectorat (sept pour l’instant) coopèrent avec des CEGEP (collège d’enseignement général et professionnel) québécois. Leurs élèves français peuvent poursuivre leurs études et effectuer leur stage au Québec à l’issue de leur BTS, et bénéficier de débouchés sur le marché du travail canadien. Par exemple, le lycée Apollinaire de Thiais est partenaire des CEGEP de La Pocatière et de Rimouski (photo) (deux villes situées au nord de Québec, au bord du fleuve Saint-Laurent).

Un centre de formation à Pékin piloté par un lycée du Val de Marne

Centre franco chinois
En Asie, des relations ont été nouées avec Pékin (Chine), la Corée du Sud, ainsi qu’avec Pondichéry (Inde) dans le cadre de l’étude du Tamoul. Une importante communauté Tamoul vit dans le territoire du rectorat de Créteil. Avec Pékin, un programme de coopération noué dès 1999 entre l’Institut de génie civil et d’architecture de Pékin et le GEFEN (Groupement d’Etablissements de Formation aux métiers de l’Energie)- lycée Maximilien Perret d’Alfortville a donné lieu à la création à Pékin du Centre de formation franco-chinois aux métiers de l’énergie. Chaque année, une partie des élèves chinois viennent en France réaliser leur troisième année au lycée Maximilien Perret et effectuent leur stage en France où ils peuvent ensuite trouver un emploi de maintenance ou d’installation chez des fabricants, sociétés de maintenance ou bureaux d’études.

L’Europe, plus proche, n’est pas complètement en reste non plus. Des ponts ont été jetés avec le Fife, une région de la côte Est de l’Ecosse, avec Lisbonne au Portugal, la région de Tolède en Espagne et encore le land de Brandebourg en Allemagne.

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