Culture | | 03/11/2014
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Les Ecrans documentaires croquent le monde à Arcueil

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  • Les Ecrans documentaires croquent le monde à Arcueil
  • Du 4 au 9 novembre
  • Espace Jean Vilar 1, rue Paul Signac
    Arcueil
  • Gratuit 0 EUR
Les Ecrans documentaires croquent le monde à Arcueil

Ecrans documentaires 1Des mines d’Ukraine au quotidien d’un salon de coiffure de maison de retraite, le festival des Ecrans documentaires revient à Arcueil du 4 au 9 novembre avec une riche moisson d’une quarantaine de films qui révèlent notre monde sous toutes ses coutures, sociales, intimes, proches, lointaines…

Quatre mollahs, partisans de la République Islamique d’Iran, qui acceptent de venir

Iranien de Mehran Tamadon
habiter et discuter avec le réalisateur Mehran Tamadon, Iranien athée, pendant deux jours. Tel sera le thème du film d’ouverture ‘Iranien’. De quoi donner le ton de ce festival organisé par l’association Son et image dans le cadre du mois national du film documentaire.

Maux du monde

Toujours sur les questions internationales, un journaliste algérien remonte jusqu’aux révoltes oubliées du 8e au 9e siècle pour mieux comprendre des affrontements communautaires actuels du Sud algérien (Révolution Zenj de Tariq Teguia), d’autres s’immergent dans l’univers zolien des mineurs de fond ukrainiens (Vous qui gardez le cœur qui bat, de Antoine Chaudagne et Sylvain Verdet 1er film) ou encore dans la réalité d’un village du caucase géorgien (Mutso, l’arrière pays de Corrine Sullivan 1er fil). Le

La pierre triste de Philippos Koutsaftis
festival propose également une page thématique consacrée à la Grèce, revenant sur les année de la dictature des colonels et la transition qui a suivi jusqu’à la cirse d’aujourd’hui, en zoomant par exemple sur la petite ville d’Eleusis, longtemps connue, grâce à son temple, pour son culte de Demeter et Perséphone et aujourd’hui bouleversée par son industrisalisation (La pierre triste de Philippos Koutsaftis).

Intime social

Les Ecrans documentaires plongent aussi dans l’intime social en bas de chez nous, évoquant les petites choses essentielles qui se disent dans un salon de coiffure d’une

Entre ici et la-bas de Alexia Bonta
maison de retraite (Entre ici et là-bas de Alexia Bonta, 1er film), suivant les visites à domicile d’un médecin de campagne dans les Ardennes belges (Les visites de Clément Abbey, 1er film), ou portant un regard croisé entre le vie quotidienne dans une rue populaire de Lisbonne et la rue Myrha de la Goutte d’Or dans le 18e (Entre nous, de Hélène Veiga et Pauliana Valente Pimentel, 1er film). Dans ‘Au bord du monde’, Claus Drexel rencontre et rend compte de la vie de treize personnes en marge de la ville, en situation de très grande pauvreté, dans la nuit parisienne. C’est du reste par le chiffre 454, correspondant au nombre de personnes sans domicile mortes dans la rue en 2013, selon de décompte du collectif Morts dans la rue que comme l’édito d’Eric Vidal, chargé des programmations thématiques du festival, pour donner le ton de la sélection 2014.

De l’intime social à l’intime psychique, le festival s’intéresse également, avec sa thématique Expériences du seuil, à la maladie mentale en tant que telle, avec ‘Les insensés, fragments pour un passage’, de Béatrice Kordon, et ‘Les tourmentes’ de Pierre-Yves Vandeweerd.

Entretien avec Patrizio Guzman, hommage à Patrice Chéreau et Jean Eustache

Dans le cadre de sa thématique ‘My country is cinéma’, le festial revient également sur le travail de trois grands réalisateurs. Le premier ‘Filmer obstinément, rencontre avec Patrizio Guzman’ de Boris Nicot, dresse le portrait du réalisateur-documentariste chilien qui a rendu compte des dernières années du régime de Salvador Allende et de l’arrivée du dictateur Augusto Pinochet (trilogie ‘La bataille du Chili’) mais aussi d’autres mouvements comme les luttes de l’église catholique au Chili.Angel Diez rend, avec ‘La peine perdue’, hommage au cinéaste français Jean Eustache (1938-1981), auteur notamment de ‘La

Patrice Chereau doc de Stephane Metgee
Maman et la Putain’ en 1973. A noter également, que, dans le cadre des rendez-vous du doc, qui se tiennent concomitamment avec le festival, à la médiathèque de Gentilly, un hommage sera consacré au réalisateur de théâtre et de cinéma Patrice Chéreau, disparu il y a un an, avec le portrait réalisé en 2009 par Stéphane Metge ‘Patrice Chéreau, le corps au travail’.

Dans le cadre de sa carte blanche au Mac/Val, deux films seront proposés autour d’artistes qui ont exposé dans le musée d’art contemporain, Malachi Farrell et Ange Leccia. En écho à l’exposition “Ad Nauseam” de Tania Mouraud, le MAC/VAL a également invité le festival à s’interroger sur le processus de destruction de l’humain par l’humain avec la projection de A la folie de Wang Bing, qui plonge dans l’univers quasi carcéral d’un asile psychiatrique (projeté le dimanche 16 novembre).

Programmation jeunesse : guerre 14-18 et contes africains

Guerre 14-18 et contes africains sont les deux thématiques qui serviront de fil conducteur à

La Tranchee Claude Cloutier
la programmation jeunesse, avec ‘La Tranchée’ de Claude Cloutier, qui propose sous forme d’un court-métrage d’animation une reproduction de scènes historiques inspirées d’archives réelles et d’images surréalistes, pour rendre compte de l’importance symbolique de la terre dans cette guerre de tranchées, et aussi Premier Noël dans les tranchées de Michaël Gaumnitz, qui revient sur un moment de fraternisation entre soldats français et allemands. Les documentaires sur les contes africains nous emmènent au Sénégal, au Madagascar…avec un petit détour par mai 68.

Télécharger l’intégralité du programme

La majorité des projections se déroulent à l’Espace Jean Vilar d’Arcueil (mais quelques unes, dans le cadre des RDV du doc ont lieu à la médiathèque de Gentilly). le Mac/Val accueillera aussi une projection après le festival, le 16 novembre.
Tarifs
Plein Tarif : 5,20 €
Tarif réduit (étudiants, retraités, chômeurs) : 4,75 €
Pass festival : 20 € / TR 15 €
Pass week-end : 13 € / TR 10 €
Légère restauration possible sur place

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