Education | Val-de-Marne | 02/07/2014
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Rythmes scolaires en Val de Marne: le point sur les 15 villes en suspens

Rythmes scolaires en  Val de Marne: le point sur les 15 villes en suspens

hommes pressés32 projets de mise en place des nouveaux rythmes scolaires ont pour l’instant été validés sur les 47 villes du Val de Marne. Ce jeudi 3 juillet, un nouveau Conseil départemental de l’Education nationale (Cden) pourrait acter les derniers calendriers. Les villes réfractaires ou celles qui avaient vu leur proposition retoquée par  avaient officiellement jusqu’au 26 juin pour corriger leur copie. Point d’étape sur la situation dans les 15 communes encore en suspens.

Pour rappel, les villes qui n’ont pas fait de proposition devront en principe appliquer le cadre départemental type fixé par la direction départementale académique et qui est le suivant : 9h-16h15 avec une pause méridienne de 12h à 14h et classe le mercredi de 9h à 12h.

Les trois villes qui avaient proposé des emplois du temps refusés par l’Education nationale car ils prévoyaient un horaire différent d’une semaine sur l’autre (par exemple 1 samedi travaillé sur 3), ont rendu une nouvelle copie. Il s’agit de Chennevières, Ivry et Saint-Maur. Les autres n’ont toujours pas rendu de proposition même si la plupart se résignent à appliquer le cadre départemental type qui leur sera imposé. Limeil-Brévannes et Sucy-en-Brie maintiennent pour leur part une position plus radicale, qui indiquent qu’elles n’ouvriront pas les portes des écoles ni le mercredi ni le samedi. (voir le détail par ville ci-dessous)

Une situation mouvante

D’ici au CDEN de ce jeudi 3 juillet, la situation peut toutefois encore évoluer. “Lors du Cden du 19 juin, le document qui nous avait été soumis quelques jours avant faisait état de 24 villes et ce-sont 32 calendriers qui ont été présentés en séance. Cette semaine, nous n’avons encore rien reçu concernant les organisations de nouveaux rythmes scolaires, alors qu’en principe tout doit être envoyé 7 jours avant la réunion, commente Luc Bénizeau, délégué syndical Snudi-Fo. Et lorsque, aujourd’hui, à l’occasion d’un groupe de travail de la Capd (commission académique paritaire départementale), j’ai demandé à la Direction départementale des services de l’Education nationale pourquoi nous n’avions rien reçu,  il m’ a été répondu que les tractations n’étaient pas terminées.

Le point dans les 15 villes en suspens

Ci-dessous, en date du 2 juillet, la situation dans les quinze villes dont les calendriers n’ont pas déjà été officiellement validés par l’Education nationale.

Voir aussi le détail des villes dont les emplois du temps ont déjà été validés.

Ablon-sur-Seine : refus d’appliquer «Nous n’avons pas formulé de proposition alternative et restons opposés à la réforme dans son cadre actuel. Nous attendons les décisions de l’Education nationale à l’issue du CDEN du 3 juillet et communiquerons ensuite aux familles si un nouvel horaire nous est imposé, afin de leur permettre de s’organiser», précise le maire de la ville, Eric Grillon.
Chennevières-sur-Marne : Après avoir vu un premier projet retoqué par l’Inspection (car il prévoyait des horaires différents d’une semaine sur l’autre), la ville a organisé une consultation des Conseils d’école sur de nouvelles propositions. Les résultats de cette consultation étant très serrés, la ville a demandé à l’Inspection académique de trancher (voir article détaillé).
Gentilly : pas de proposition alternative
Ivry-sur-Seine : Après avoir vu un premier projet retoqué par l’Inspection  (horaires différents d’une semaine sur l’autre), la commune a proposé la formule 8h45-16h avec pause de 12h à 14h, soit 3h15 le matin et 2h l’après-midi, et classe le samedi matin de 8h45 à 11h45. La proposition est en cours de validation par l’Inspection académique avant présentation au Cden du 3 juillet. De son côté, la conseillère d’opposition PS Sandrine Bernard a écrit à l’inspection pour rappeler que 88% de parents consultés s’étaient exprimés en faveur du mercredi et demander à ce que ce soit le mercredi matin qui soit retenu comme jour de classe.
L’Haÿ-les-Roses : hostile à la réforme, la ville indique qu’elle appliquera malgré tout le cadre départemental type, s’il lui est imposé, et s’organisera à la rentrée pour proposer des animations durant la pause méridienne et un accueil périscolaire. «Nous avons prévu de renforcer les effectifs d’encadrement qui passeront de 1 adulte pour 20 enfants au lieu de 30 enfants actuellement en élémentaire et un adulte pour 11 enfants au lieu des 14 prévus légalement en maternelle», précise-t-on à la mairie. Par ailleurs, le Conseil municipal du 26 juin a réaffirmé l’opposition de la ville au décret et autorisé le maire à ester en justice pour réclamer des moyens budgétaires afin de mettre en place la réforme.
Limeil-Brévannes : pas question de mettre les nouveaux rythmes en œuvre pour l’instant. La maire,Françoise Lecoufle, vient du reste de publier un nouveau communiqué ce mardi 1er juillet pour réaffirmer sa position. «Il revient au maire de décider ou non de mettre à disposition les locaux nécessaires. Dès lors, malgré des pressions incessantes exercées par l’Education nationale et les services de l’Etat, nous n’autoriserons l’ouverture des écoles ni le mercredi, ni le samedi», prévient l’élue. «De nouveaux rendez-vous ont déjà été pris avec l’Education nationale, au-delà du Cden», indique-t-on également en mairie.
Maisons-Alfort : pas de proposition alternative non plus du côté de Maisons-Alfort. «C’est à l’Etat de prendre ses responsabilités et de notifier les emplois du temps à ses enseignants. Les communes ne sont pas légitimes pour imposer un cadre de travail aux enseignants», motive Olivier Capitanio, premier adjoint au maire.
Noiseau : pas de proposition alternative.
Saint-Maur-des-Fossés : Après avoir vu un premier projet retoqué par l’Inspection (horaires différents d’une semaine sur l’autre), la ville a proposé une nouvelle organisation avec école le samedi matin et en attend la validation. Le nouveau schéma a suscité des réactions de mécontentement de l’opposition PS et de la Fcpe (Voir article détaillé)
Santeny : La ville appliquera les horaires imposés. «Nous appliquerons le cadre type sans proposer d’activités périscolaires supplémentaires jusqu’à la Toussaint, et réfléchirons durant cette période à ce que nous pourrons mettre en place», détaille le maire, Jean-Claude Gendronneau.
Sucy-en-Brie : Avec Limeil, Sucy reste décidée à ne pas ouvrir ses écoles le mercredi. «Nous maintenons notre position de non-application pour éviter la précipitation. Nous allons relancer la concertation avec l’hypothèse du samedi matin», précise-t-on au cabinet du maire.
Villecresnes : hostile à la réforme, le nouveau maire, Gérard Guille, indique qu’il appliquera le cadre type départemental si celui-ci lui est imposé. «Je ne peux pas me mettre hors la loi», explique-t-il.
Villejuif : la ville appliquera le cadre type départemental s’il lui est imposé mais n’a pas fait de proposition alternative et souhaite laisser à l’Education nationale la responsabilité de nouveaux horaires.
Villeneuve-le-Roi : pas  de proposition alternative.
Villeneuve-Saint-Georges : la ville appliquera le cadre type départemental imposé.

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