Initiative | | 16/09/2014
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Trois lignes de pedibus super rodées à Marolles

Trois lignes de pedibus super rodées à Marolles

mai2010-buzz l'éclairBuzz l’éclair, Super héro, Petits indiens, tels sont les noms des trois lignes de pedibus qui fonctionnent depuis 2009 à Marolles-en-Brie, et le long desquelles des ribambelles d’enfants en gilet jaune rejoignent les deux groupes scolaires de la ville. Un réseau 100% écolo qui s’appuie sur un système associatif bien rodé faisant participer parents et retraités bénévoles.

Les premières réunions ont commencé en mars 2009, nous avons lancé un questionnaire auprès des parents et identifié quatre trajets depuis regroupés en trois. Nous avons rapidement décidé de nous structurer en association pour gérer l’organisation”, se souvient Agnès Laszczyk, présidente de l’association le Nez au vent. Aujourd’hui, 37 enfants, de la maternelle à l’élémentaire, y sont inscrits, et la rentrée s’est passée comme sur des roulettes, malgré la demi-journée supplémentaire d’école le mercredi.

Arret de bus Les petits indiens Marolles
Les lignes de pedibus s’appuient sur des trajets bien précis, comme des lignes de bus, avec des arrêts portant chacun leur nom et signalisés par des panneaux précisant l’heure de passage. La ponctualité est ici indispensable car il n’y a qu’un pedibus le matin et un autre le soir. Environ la moitié des parents d’enfants inscrits participent à la conduite, les autres ne peuvent pas forcément en fonction de leurs horaires de travail. Un parent chef de ligne se charge de coordonner l’organisation sur son trajet. Il faut deux accompagnateurs par trajet pour 12 enfants, un troisième si il y a plus d’élèves. Une vingtaine de jeunes retraités bénévoles complète l’équipe, qui s’engagent en fonction de leurs possibilités, soit de manière ponctuelle, soit une journée par semaine…

Nous sommes dans une démarche intergénérationnelle, insiste Agnès Laszczyk. Au-delà de l’aspect pratique de la conduite à l’école, le pedibus a un impact écologique, en évitant le recours à la voiture et en donnant aux enfants l’habitude de se déplacer à pied. Cela fait aussi revivre les rues et a un impact social. Le pedibus a par exemple permis d’intégrer des familles dont les mamans ne parlaient pas bien le Français.”

Désormais rodée dans le fonctionnement des pedibus, l’association le Nez au vent a élargi son champ d’action à l’éco-mobilité en général en promouvant l’usage du vélo, organisant par exemple des bourses aux vélos, et elle tiendra un stand avec Partage ta rue lors de la fête de l’Arc boisé ce dimanche 21 septembre pour faire essayer les vélos à assistance électrique. L’association a aussi essaimé ses bonnes pratiques chez les voisins, comme à Périgny-sur-Yerres qui s’est dotée de 5 lignes.

En pratique

Trois lignes se partagent la ville, dont les temps de parcours vont de 15 à 25 minutes (sans se presser). L’adhésion à l’association est de 9 € par parent non accompagnateur, 3€ par parent accompagnateur et 1 € par enfant accompagné. Voir la page Internet de l’association pour plus d’informations. Voir aussi la page pedibus de Périgny-sur-Yerres.

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