Jean-François Harel lance son groupe au Conseil municipal de Villejuif

Quelle bonne chose que Harel se soit fait publiquement éjecter par la bande des quatre FlB, AL, PV et EO, dès le premier conseil municipal : il reste le seul à ne pas sentir cette infecte odeur de magouille et d’incompétence qui suinte de notre mairie.
Et que AL ne revienne pas prétendre que c’est Harel qui est sorti de lui-même, nous sommes trop nombreux à avoir suivi en direct ce qui s’est réellement passé, et à savoir que par conviction il pouvait aller jusqu’à perdre sa place pour faire gagner ses convictions.

Le grand jeu à Villejuif depuis la dernière campagne municipale consiste à jeter de l’huile sur le feu… Tout le monde s’en donne à coeur joie, et après moi le déluge…
D’où cela est-il né, et où cela nous conduira-t-il ?

Les origines sont pour bonne partie à chercher dans les comportements d’un PCF local qui n’est jamais arrivé à intégrer dans son logiciel qu’il ne disposait plus à lui seul de la majorité absolue, même s’il demeure aujourd’hui encore une force politique très importante ici. En témoignent les difficultés de gouvernance avec le PS, et la mise à l’écart des élus écologistes durant les dernières mandatures. Je pense que ni Jean-François Labat ni Jeannine Rollin-Coutant ne diront le contraire…

Résultat, une partie de l’électorat de gauche s’est légitimement détourné du PCF lors des municipales, espérant, un peu naïvement certes, qu’une sorte d’union locale citoyenne et apolitique pour le changement pourrait rebattre un peu les cartes.

Aujourd’hui, la situation se tend avec cette candidature du maire, en dépit des engagements qu’il avait pris. Il renie ainsi l’objectif même de cette union qu’il confisque au passage, il usurpe et trahit par là ses partenaires.

Demain, lesdits partenaires pourraient refuser de voter le budget par exemple, ce qui mettrait alors la ville sous administration directe du préfet et provoquerait alors de nouvelles élections. Qui a à gagner à cela? Evidemment ceux qui espèrent le plus prendre la place du maire, les communistes, donc il n’y a pas à être surpris de les voir aujourd’hui jeter de l’huile sur le feu à la moindre occasion…

Donc demain risque d’être comme hier si nous n’y prenons pas garde, avec une droite de plus en plus dure en embuscade pour après demain…

Comment sortir de cette situation, quel chemin prendre désormais pour redonner à la ville une direction qui ressemble aux aspirations de ses habitants et surtout un sentiment de relative sérénité en lieu et place des conflits ouverts et du sentiment de défiance qui prévaut aujourd’hui?

Et si certains choix municipaux d’aujourd’hui sont contestables, de bonnes choses sont aussi mises en oeuvre, en particulier du côté de l’économie sociale et solidaire, domaine relativement négligé par l’ancienne équipe.

Il faut que la gauche, très majoritaire ici se mette à travailler ensemble, dans toutes ses composantes, y compris celles qui sont aujourd’hui incluses dans la majorité actuelle. Cette issue est la seule possible pour Villejuif.

“Tout cède à notre union” !

Que veut dire cette devise? Aujourd’hui hélas, plus grand chose, et la faute en est bien largement partagée…

Je suis bienheureux que M. Harel reprenne sa liberté car une chose est certaine, sans lui, Villejuif serait encore une municipalité communiste. Quand on voit comment se comportent celles et ceux qui, grâce à lui, occupent des postes à la mairie, il n’y a vraiment pas de quoi pavoiser. Quand on voit comment celles et ceux qui jusqu’à présent ont passé leur temps à le « dézinguer » au lieu de s’occuper véritablement des réelles problèmes de Villejuif, cela fait peur.
Contrairement à ce que certains pourraient penser, M. Harel n’est pas un parachuté et il n’a jamais trahi ni ses électeurs, ni ses compagnons, ni son parti. Depuis des années qu’il milite, c’est le seul à respecter ses convictions et à défendre son intégrité.
On ne peut pas en dire autant des autres membres de l’Union Citoyenne.
Quand on voit l’espèce de tambouille constituée d’écolos qui un jour quittent leur partie, le lendemain le réintègrent, appellent à voter à droite puis à gauche….quand on voit des pseudos socialistes qui quittent leur partie pour former une liste dissidente, appellent à voter à droite, puis à gauche…, quand on voit les ex-UMP qui se laissent téléguider comme des benêts par un bonimenteur de télé (sans oublier son épouse généreusement récompensée durant 18 mois par l’attribution d’un poste à la mairie), qui se font abuser par un maire dont l’unique obsession est de collectionner les mandats (il court après son 4ième mandat) , qui crachent leur venin en plein conseil municipal à la vue d’une demande de respecter la constitutionalité du suffrage universel, quand on voit l’odieux comportement, infondé et irréfléchie, des ex-colistiers de l’UDI à l’égard de M. Harel, cherchez l’erreur.
Et les villejuifois dans tout ça ? Eh bien, comme moi, ils sont les dindons de la farce car depuis les dernières municipales RIEN n’a changé à Villejuif – même pas un frémissement de changement – . Il ne fait aucun doute que les citoyens vont le payer très cher et certainement aussi cher que si la mairie était restée communiste. Merci à l’Union Citoyenne de nous avoir pris pour des imbéciles.