Santé | Val-de-Marne | 17/06/2015
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Les gynécos du Val-de-Marne ont en moyenne 60 ans

Les gynécos du Val-de-Marne ont en moyenne 60 ans

medecin âgé  © M.Gove - Fotolia.com60 ans. Ce n’est pas l’âge de la retraite mais l’âge moyen des gynécologues qui pratiquent dans le Val-de-Marne. Un chiffre alarmant quant au vieillissement des médecins qui

n’a rien de spécifique au département puis qu’il correspond également à la moyenne nationale, la moyenne en Ile-de-France étant de 61 ans. Dans la Marne encore, la moyenne est de 63 ans, et en Polynésie française de 67 ans…

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La gynécologie n’est pas la seule spécialité concernée par le vieillissement de la population médicale, les stomatologues du Val-de-Marne ont aussi en moyenne 60 ans et les autres spécialités tournent quant à elles autour de la cinquantaine d’années. Tels sont les chiffres qui ressortent de  l’Atlas 2015 de la démographie médicale publié ce mardi 16 juin par le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom). Alors que le numerus clausus, quota maximal de médecins diplômés, reste drastique en France, rejetant du métier des milliers de jeunes chaque année tandis que le nombre de médecins titulaires d’un diplôme obtenu hors de France a augmenté de 42,7% depuis 2007, le Cnom constate que “pas moins de 25% des médecins diplômés d’une faculté française décident de ne pas s’inscrire à l’Ordre pour exercer d’autres professions, dans le journalisme ou l’administration par exemple, au détriment du soin“. Le Conseil pointe aussi le fait que les déserts médicaux ne sont pas l’apanage des territoires ruraux. “Sur la période 2007/2015, la région Ile-de-France recense une diminution de 6% des médecins en activité régulière, alors que la région des Pays-de-la-Loire comptabilise une hausse de 6%“, précise le Cnom. Concernant l’exercice du métier en libéral, le Cnom tente de modérer l’idée que les jeunes ne voudraient plus s’installer : “si l’on dénote une tendance de fond chez les nouvelles générations de médecins, hommes comme femmes, de pouvoir concilier vie professionnelle et vie privée, cela ne veut pas dire que les jeunes générations ne souhaitent plus exercer en libéral : lors de leur première inscription à l’Ordre, 15% des jeunes médecins choisissent l’exercice libéral/mixte en 1ère intention, mais cinq ans plus tard, ils sont 40% à s’orienter vers ce mode d’exercice.” Point positif, la féminisation de la profession : : “les femmes médecins sont beaucoup plus nombreuses que les hommes chez les moins de 45 ans et 58% des nouveaux inscrits sont des femmes”, chiffre encore le Cnom.

Voir l’Atlas 2015 de la démographie médicale dans son intégralité

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