Ce lundi 9 mars, Ormesson-sur-Marne invite des banquiers à intervenir dans les écoles élémentaires André Le Nôtre, toute la journée, et Anatole France, l’après-midi, dans le cadre de l’opération “J’invite un banquier dans ma classe” organisée par la Fédération bancaire française dans le cadre de la première édition de la Semaine européenne de l’argent,
elle-même initiée par la Fédération bancaire européenne (EBF, European banking federation) L’EBF défend les positions des fédérations professionnelles bancaires de 32 pays d’Europe.
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Cette opération, qui s’adresse aux élèves de 8 à 12 ans, consiste en l’animation d’un jeu de plateau en équipe composé de cartes question permettant de faire avancer son pion. Le but du jeu : réussir à répondre à suffisamment de questions pour arriver au magasin de souvenirs avant sa fermeture. A chaque réponse qui ne correspond pas à celle qui est attendue, le banquier explique la réponse de la fédération bancaire à toute la classe. Exemple de question : “J’ai besoin d’un casque pour écouter la musique. J’ai le choix entre deux modèles aux caractéristiques identiques : le premier est de marque connue, mais assez coûteux. L’autre n’a pas de marque, mais il est beaucoup moins cher. Pourquoi choisir l’un ou l’autre ?” Réponse : “Une marque est en principe un gage de qualité. Mais elle a un coût. Et certaines marques sont des phénomènes de mode. Il existe aussi des marques peu connues qui développent des objets similaires moins chers. Il faut se renseigner sur leur qualité. Acheter moins cher n’est pas toujours un bon calcul, et suivre les effets de mode non plus. Tu peux consulter les avis de consommateurs publiés sur Internet.” Télécharger toutes les questions. Et toutes les réponses. Le jeu comporte également une fiche “La banque à quoi ça sert” qui explique et valorise le rôle et l’activité des banques.
“L’objectif est de promouvoir l’éducation financière comme une des dimensions essentielles de l’éducation des citoyens, et tout particulièrement des jeunes”, motive la maire UMP d’Ormesson, Marie-Christine Ségui.
Moi ce qui me choque c’est le discours du banquier, qui dit : “Une marque est en principe un gage de qualité. Mais elle a un coût”.
On a tous acheté des trucs chers et de marques qui au final ne durent pas (chaussures, électroménager, etc…).
Donc s’ils sont justes là pour dire “achetez X et Y et pas Z” ça ne sert à rien.
Quant à l’éducation financière promeut par la banque on a tous eu à l’école les problèmes du type “Michel à 5€ pour acheter 2 bonbons, mais le bonbon A vaut 4€ et le bonbon B vaut 2€, que peut-il acheter?”
Cette intervention est surprenante… De là à nous faire croire que les enseignants ne sont pas capables de transmettre ces connaissances(bases de l’ économie, notions sur la qualité des marques et du développement durable…)… non! Ces apprentissages sont du ressort de l’ école, les banquiers n’ ont rien à y faire à mon sens. Libre aux parents ensuite d’ orienter leur progéniture vers telle ou telle pratique de l’ argent.
Très bonne initiative. Il faut que les jeunes apprennent les bases de l’économie, les notions sur la qualité et les marques, les base de la finance. On croirait que le mot “riche” est un gros mot en France. La réussite personnelle et le succès est toujours montrer du doigt chez nous alors que dans les autres pays cela est reconnu. L’opinion sur les personnes riches qui réussissent dans leur vie devrait s’inverser pour que notre pays se développe et que le chômage baisse.
Excellente idée
Pas bonne idée du tout et même contraire à la stricte neutralité que doit normalement observer l’école publique. Sous couvert d’apprendre à gérer de l’ argent de poche qu’ils n’ont d’ailleurs pas forcément – ça dépend des moyens des parents – la fédération bancaire de France tente d’instrumentaliser et de formater des enfants de 8 à 12 ans. En regardant de plus près le fameux kit dit “pédagogique” on s’aperçoit que les questions considère l’enfant comme un consommateur qui peut ouvrir un compte bancaire dès 12 ans. L’esprit est très consumériste : il vaut toujours mieux racheter un bien endommagé que le faire réparer car ça coute moins cher !!! Rien à cirer de la planète. Bien sûr, pour couronner le tout, les banques sont présentées sous leur meilleurs jours…
Tout a fait d’accord.
Impensable qu’on autorise les banques a venir faire leurs emplettes de ‘nouveaux clients’ des l’école elementaire…
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