Le nouvel épisode de pollution aux particules fines démarré ce mercredi 8 avril se prolonge se jeudi 9 avril, tout en restant inférieur à celui qui a sévi du 18 au 20 mars, date à laquelle leur teneur avait dépassé les 102 microgrammes par mètre cube.
Airparif, l’observatoire de la pollution de l’air en Ile de France, prévoit un taux de particules fines dans l’air jusqu’à 65 microgrammes par mètre cube dans l’agglomération ce jeudi, correspondant à un indice européen de pollution de 78.
Conséquence : la préfecture de Paris a décidé d’abaisser de manière de 20 km/h la vitesse maximale autorisée sur les routes franciliennes. La ville de Paris a également prolongé le stationnement gratuit pour ses résidents aujourd’hui. La circulation alternée, qui avait été mise en place suite au fort pic de pollution du mois de mars, n’est en revanche pas à l’ordre du jour.
Le taux de particules fines était redescendu à moins d’une vingtaine de microgrammes par mètre cube fin mars en raison du mauvais temps et de l’influence océanique et ses masses d’air non chargées en polluants, est remonté en début de semaine en raison de l’import des pollutions des autres régions (trafic routier, agriculture, industrie) et de notre propre production, le tout accentué par un phénomène d’inversion de température (lorsque l’air chaud monte et forme un couvercle qui emprisonne la pollution).
Le vent venant de l’Est, c’est surtout l’Ouest de l’agglomération parisienne qui est concerné. Si l’indice global de pollution est de 78 en Ile de France, à Paris et dans les Hauts-de-Seine, il est de 68 dans le Val-de-Marne et de 50 en Seine-et-Marne.
Rappel des mesures de pollution aux particules fines
*Les particules fines (PM10) sont des particules qui font moins de 10 micromètres de diamètre. 1 micromètre (μm), également appelé micron est équivalent à 0,001 millimètre. qui viennent essentiellement du transport routier (36%) et de l’industrie (33%) sont dangereuses car elles pénètrent plus facilement et profondément dans les voies respiratoires. Le seuil d’alerte est déclenché lorsque ces particules dépassent le seuil des 80 microgrammes par mètre cube d’air durant 24 heures de suite.
**1 microgramme (µg) est équivalent à 0,001 milligramme
je ne suis pas toujours d’accord avec vos choix mais je ne les condamne pas . ça c’est fait, Cela me rend plus à l’aise pour vous soutenir et vous dire que je suis entièrement d’accord avec vous sur tout ce que vous venez d’exprimer. la pollution est le scandale sanitaire du vingtième et vingt et unième siècle. le productivisme à outrance sans raisonnement est le symbole héraldique de l’absurdité. les responsabilités sont diluées et les conséquences trop peu développé par les médias. c’est notre tour de Babel, l’humain pensant maîtriser la nature, ce pense l’égale d’un dieu, en construisant la destruction de cette nature. Seule une pensée globale qui sort des clivages, un partage raisonné des richesses (naturelles, industrielles,sociales, culturelles …..) pourra nous sortir de la catastrophe annoncée. les info au lieu de focaliser à chaque pic quelques secondes d’antennes car les faux problèmes populistes font plus d’audimat, doit aujourd’hui jouer un rôle sensibilisateur ; stop à la vulgarisation, l’environnement n’a plus besoins d’être enfermé dans un couloir étroit.
Chirac disait, la terre brûle. c’est une erreur, la terre survivra certainement, c’est l’humanité et la vie sur terre qui est en jeu.
Et quand est-ce que les pouvoirs publics prendront au sérieux cette pollution qui par sa nocivité est un facteur important des dépenses de santé.
la taxe poids lourds abandonnée pour trois bonnets rouges,
les énergies renouvelables accessibles qu’aux plus riches, les voitures électriques aussi.
une politique de transports inadaptée aux besoins de notre époque. l’obligation aux constructeurs de poser en série l’aspirateur des particules de plaquettes de frein dans les dossiers du ministère.
on a l’impression que l’homme agit sur la planète comme un virus sur un malade. Il prolifère jusqu’à la destruction de l’organisme qui le nourrit. c’est terrifiant.
Tout à fait d’accord. En écologie tout retentit sur tout, mais ça n’empêche pas qu’il y’a ait des responsabilités particulières, et ça se voit sur la carte !
Dire que la pollution aux particules fines “est remontée en début de semaine en raison de l’import des pollutions des autres régions (trafic routier, agriculture, industrie) et de notre propre production” noie un peu le poisson. On voit très bien sur la carte un panache de pollution venant du noeud autoroutier que constitue le périphérique de Paris, poussé vers l’ouest par le vent d’est.
De la même façon le pic de Mars ne venait pas de Grande Bretagne comme le disait certains, mais était bel et bien concentré sur la métropole et l’autoroute du Nord.
Evidemment les responsabilités publiques sont plus diluées que dans l’affaire du sang contaminé, mais elle sont plus graves en terme de nombre de morts et de dépenses de santé.
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