Sylvie Altman, maire – conseillère régionale PCF de Villeneuve Saint Georges, a tranché en faveur du grand territoire rassemblant Seine Amont, Val-de-Bièvre et Grand Orly, et écrit en ce sens au préfet François Lucas, directeur de la mission de préfiguration de la métropole du Grand Paris.
Un territoire qui s’inscrit, en dehors d’Alfortville (déjà partie prenante de Plaine centrale), dans l’OIN EPA ORSA (Orly Seine Amont), et correspond, parmi les quatre hypothèses proposées par le préfet, aux territoires B8 et D12. Dans son courrier au préfet, la ville défend son double ancrage en Seine Amont et dans le Grand Orly, et rappelle que Villeneuve-Saint-Georges apporte dans la dot son pôle ferroviaire, son lien avec l’aéroport d’Orly et le MIN de Rungis et encore le projet du tram train Orly-Sucy qui passera par Villeneuve-Saint-Georges et Valenton. L’élue précise également souhaiter respecter les limites du département du Val-de-Marne, ce qui exclut donc les communes de l’Essonne.
La maire rejette en revanche l’idée d’un Grand Orly autonome par rapport à Seine-Amont – Val-de-Bièvre (hypothèse A). Un scénario qui présente à ses yeux “l’inconvénient majeur de morceler la cohérence des dynamiques de projets”. “C’est vrai pour notre ville qui travaille de manière indissociable avec le Grand Orly et avec Seine Amont. C’est vrai “galement des liens entre le Val-de-Bièvre et le pôle d’Orly qui seront notamment-renforcés par la ligne 14 du Grand Paris Express sans parler des liens évidents des communes de la Seine Amont avec le Pôle d’Orly”, insiste Sylvie Altman.
Pas question non plus de s’associer avec Plaine Centrale et le Plateau Briard dans un très grand territoire central (hypothèse C). Un scénario qui “n’est ni cohérent ni pertinent”, selon la conseillère régionale. “Il serait en rupture avec l’histoire des dynamiques de projets que nous avons réussi a construire depuis des années”.
En termes de développement économique et d’emploi, la maire considère que le territoire Bièvre Seine Amont Grand Orly, via les activités de recherche et santé (depuis le Cancer campus de Villejuif jusqu’au Centre hospitalier intercommunal de Villeneuve-Saint-Georges), le MIN de Rungis et encore le pôle de l’aéroport d’Orly, pourra faire le poids face aux autres territoires majeurs de la métropole. Concernant l’aménagement urbain en devenir, l’élue évoque trois axes structurants, deux du nord au sud, autour de la RD7 et le long de la vallée de la Seine (lvry confluence, Grandes Ardoines, Choisy le Lugo et centre, Triage à Villeneuve Saint Georges, centre-ville), et un d’est en ouest, d’Orly à Villeneuve-Saint-Georges (Coeur d’Orly, Sénia, Choisy centre, Grand ensemble et secteur à aménager de l’usine des eaux, Villeneuve-Saint-Georges Triage, Quartier Nord, Pologne).
En préambule de son courrier, l’élue communiste ne manque pas non plus de rappeler son hostilité sur le fond au projet et à la loi Maptam de constitution de la métropole, qui va selon elle dans le sens de la “métropole solidaire, démocratique et écologique” qu’elle appelle de ses voeux, craignant une recentralisation des pouvoirs.
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