Grands projets | | 20/09/2016
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Attribution des marchés du Grand Paris Express: Christian Favier interpelle le gouvernement

Attribution des marchés du Grand Paris Express: Christian Favier interpelle le gouvernement © Ferkelraggae

Le futur métro du Grand Paris, qui rentrera bientôt dans sa pleine phase de chantier, représente des milliards d’euros d’investissement, avec la clef des marchés colossaux pour les entreprises et de l’emploi local, à certaines conditions… 

Alors qu’un marché de plusieurs centaines de millions d’euros concernant le premier tunnel Noisy-Champigny serait sur le point d’être notifié à un groupement faisant large place à un leader du BTP italien, Christian Favier, président PCF du Conseil départemental, réagit et vient, en tant que sénateur, de déposer une question au gouvernement à ce sujet.

Intégralité de la question posée

“M. Christian Favier interroge M. le secrétaire d’État, auprès de la ministre de l’environnement, de l’énergie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat, chargé des transports, de la mer et de la pêche à propos des retombées économiques des constructions du Grand Paris Express. Avec des travaux représentant un montant de 26,5 milliards d’euros, le Grand Paris Express représente une opportunité historique pour développer l’emploi local ainsi que l’économie francilienne, et notamment un secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) qui a connu un recul de 20 % de ses activités depuis 2008. Il s’inquiète du choix qui pourrait être fait de sélectionner un groupement d’entreprises mené par une firme italienne pour la construction de la toute première portion du Grand Paris Express (ligne 15 sud). Il rappelle entre autres choses que cette firme fait appel à des travailleurs détachés, outil de «dumping social» affectant particulièrement le secteur du BTP (+ 985 % depuis 2004). Ce choix est d’autant plus étonnant qu’il va à rebours des enjeux de développement des petites et moyennes entreprises franciliennes et de l’emploi local, dans un contexte où l’Île-de-France compte 959 000 demandeurs d’emploi dont 97 000 ayant moins de 25 ans.
C’est pourquoi, et alors même que la Société du Grand Paris est un établissement dirigé par l’État, il lui demande comment le Gouvernement entend agir afin que soient mieux prises en compte les offres favorisant des embauches locales ainsi que le développement économique de notre région, dans le respect du code du travail et de notre régime de cotisations sociales.”

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