Formation | Val-de-Marne | 27/09/2016
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De la difficulté de s’inscrire en BTS en Val-de-Marne après un bac pro

De la difficulté de s’inscrire en BTS en Val-de-Marne après un bac pro © Francesco Scatena

Plus de 300 jeunes sont toujours sans affectation dans le Val-de-Marne depuis la rentrée des classes, dont la moitié cherchent un BTS. Alors qu’une manif de protestation se tient ce mercredi devant le rectorat, la directrice académique s’est expliquée sur la question  

à l’occasion de la séance de présentation du rapport d’activité de l’Etat en Val-de-Marne par le préfet ce lundi matin suite à une interpellation d’élu.

Concrètement, SOS rentrée, le service du Conseil départemental en charge d’aider les élèves sans affectation à la rentrée, fait état actuellement de 311 jeunes sans affectation.  Les demandes concernent d’abord  l’entrée en BTS (150), puis l’université (90), l’enseignement professionnel (50) et l’enseignement général (21). Dix-sept jeunes de moins de 16 ans sont également en attente d’une affectation ou d’une confirmation d’affectation. C’est dans ce contexte que le service départemental appelle à manifester ce mercredi 28 septembre 2016 à 14h devant le Rectorat de Créteil, en présence de Fatiha Aggoune, vice-présidente du Conseil départemental en charge de la jeunesse.

Sur cette question, la Dasen (directrice académique 94) , Guylène Mouquet-Burtin, s’est expliquée ce lundi matin, rappelant en préambule les chiffre globaux, à savoir un taux d’affectation de 98,3% pour les élèves ayant passé un bac général, 91,7% pour les bacs technologiques et 67,3% pour les bacs professionnels, sur un total de 45 307 bacheliers. Des chiffres en forte progression par rapport aux années précédentes a tenu à souligner la directrice académique.

Du conseil sur mesure pour revoir ses ambitions

Reste tout de même un taux de non affectation de 30% chez les bacs pros.  “Nous partageons votre souhait de voir ces jeunes trouver une formation exigeante et ambitieuse qui corresponde à leur choix. Le problème que nous avons est de concilier l’offre de formation avec la demande sociale car nous savons que ces bacheliers, pour certains, demandent des formations pour lesquelles il n’ont pas forcément de compétences. Nous devons donc, dans un temps réduit, retravailler avec eux sur leur projet professionnel, avance la directrice académique. Actuellement, sur les 31 cas que nous traitons, nous avons donné des RDV personnalisés à chacun pour leur trouver solutions qui ne correspondent pas forcément à leur souhait en première intention mais au plus proche de leurs compétences et de leur capacité. Tout se joue dans l’accompagnement personnalisé“, poursuit la Dasen.  “Sur les moins de 16 ans, un certain nombre d’élèves sont accompagnés par des équipes de lutte contre le décrochage qui sont situées au sein même des établissements scolaires, ceci afin de ne pas laisser les élèves isolés en attendant qu’ils aient une affectation. C’est un travail de dentelle et la collaboration avec SOS rentée s’effectue dans de bonnes conditions”, conclut la directrice.

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