Politique locale | | 07/02/2016
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La droite se divise sur fond de primaires au Conseil municipal de Choisy-le-Roi

La droite se divise sur fond de primaires au Conseil municipal de Choisy-le-Roi

A Choisy-le-Roi, le groupe LR et apparentés de Tonino Pannetta vient de perdre un de ses colistiers, Yves Peryagh, lequel a rejoint Monique Baron qui siégeait pour l’instant seule et n’avait donc pas pu constituer de groupe.

Le nouveau groupe de deux élus s’appellera Rassemblement républicain de Choisy-le-Roi.

A l’origine du transfert : des divergences de ligne politique. “Il considère que nous ne sommes pas assez à droite et ne comprend pas qu’on travaille avec le groupe centriste. Pour lui,  être à droite, c’est s’opposer à la municipalité tout le temps. De toutes façons, il était peu présent aux commissions et aux événements de la ville“, explique Tonino Pannetta, candidat officiel de l’UMP en 2014 (rebaptisé LR fin 205).

Pour Monique Baron, candidate dissidente de l’UMP en 2014, élue avec un seul siège, cette recrue permet de constituer un groupe et de disposer d’une tribune municipale. “Yves Periagh m’avait déjà demandé de me rejoindre fin 2015 mais je lui avais demandé d’attendre car je ne voulais pas qu’on dise que c’est de ma faute”, explique la conseillère d’opposition, qui se réjouit de disposer d’un groupe.

Au-delà de l’inimitié forte entre Tonino Panetta et Monique Baron, exacerbée par les municipales de 2014 lors desquelles la présence des deux candidats de droite a contribué à l’échec du candidat de l’UMP à 250 voix, les prochaines primaires à droite sont aussi en toile de fonds. “Je n’ai jamais caché que j’étais plutôt de centre droit et pas pro-Sarkozy. Je viesn du parti radical et souhaite continuer à travailler avec l’Udi et le Modem“, défend Tonino Pannetta. “Nous, nous sommes Sarkozystes à fond. Mais malheureusement, Sarko n’est pas tellement aimé dans le Val-de-Marne. Moi, je n’ai jamais retourné ma veste, j’étais au RPR, puis à l’UMP et j’ai redemandé ma carte LR en 2016, j’attends la réponse“, pose en revanche Monique Baron, qui avait été exclue de l’UMP en raison de sa candidature dissidente en 2014. Alors que le premier considère la seconde comme trop à droite, voire de “droite extrême”, la seconde le considère comme n’étant pas à droite, mais simplement “opportuniste“.

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