Initiative | Val-de-Marne | 31/08/2016
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La nouvelle association d’études surveillées en Val-de-Marne a déjà séduit 22 écoles

La nouvelle association d’études surveillées en Val-de-Marne a déjà séduit 22 écoles

Voilà un bel exemple d’initiative citoyenne. L’an dernier, alors que l’association qui gérait les études surveillées en Val-de-Marne, l’Apoes, a décidé d’arrêter son activité suite aux nouvelles dispositions juridiques l’obligeant à s’acquitter des charges sociales, un parent d’élève de Limeil-Brévannes, Stéphane Rabany, a eu l’idée de créer une nouvelle association pour proposer aux écoles du département une alternative pour mutualiser ce service tout en conservant la prise en charge des élèves par les enseignants.

L’objet de cette nouvelle association, baptisée l’Aoes 94 (association d’organisation des études scolaires en Val-de-Marne), est d’épauler les établissements dans la partie administrative, comptable et financière, en mutualisant l’assurance et les logiciels de facturation et de paie des enseignants, afin de les décharger de cette partie. Dans chaque école membre, un correspondant, en général le directeur,  adresse chaque mois à l’association la liste des parents qui ont recouru à l’étude surveillée et le nombre de séances, de manière à ce qu’elle puisse facturer et préparer les fiches de paie des enseignants qui organisent l’étude. Pour l’instant, c’est le correspondant qui se charge ensuite de transmettre la facture aux parents puis de récupérer le paiement, mais l’initiateur de ce dispositif, Stéphane Rabany, espère pouvoir proposer un prélèvement automatique dès le mois de janvier, lorsque l’organisation sera bien rodée. “D’ores et déjà, nous avons réussi à convaincre toutes les écoles, sauf une, de procéder à une facturation à la séance, ce qui constituait une attente forte des parents”, se réjouit le président de l’association qui fonctionne entièrement bénévolement, en faisant appel à des prestataires extérieurs pour l’assurance et l’établissement des feuilles de paie.

Lancée dans le courant de l’année, l’initiative a été bien accueillie et déjà 22 écoles représentant environ 1500 élèves ont décidé de faire appel à ses services, dans le Val-de-Marne, pour un tiers d’entre elles, mais aussi ailleurs en Ile-de-France et même au-delà. “Un petit village de Provence, Beaumont de Pertuis, nous a trouvé en cherchant sur Google“, s’amuse Stéphane Rabany. Dans le Val-de-Marne, Marolles-en-Brie, Santeny, Ablon-sur-Seine, Noiseau et une partie de Maisons-Alfort ont rejoint l’association. “Il n’était pas concevable pour nous de ne plus proposer d’étude surveillée à la sortie de l’école”, témoigne madame Giorgi, enseignante à la retraite et correspondante pour l’école Parmentier de Maisons-Alfort.

 

 

 

 

 

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