Transports | Val-de-Marne | 25/05/2016
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La panique à la pompe à essence n’épargne pas le Val-de-Marne

La panique à la pompe à essence n’épargne pas le Val-de-Marne

Dans le Val-de-Marne aussi, les files d’attente s’allongent devant les stations essence. Les images de raffineries bloquées et de stations fermées incitent en effet chacun à se ruer à la pompe pour remplir son réservoir. 

J’espère que cela va se régler, et rapidement ! Cela fait deux heures que je tourne pour trouver une station essence” , lance une conductrice, la soixantaine, qui a enfin trouvé son bonheur, à la station Total de Nogent-sur-Marne et est prête à attendre près d’une demi-heure pour se servir en raison de la queue inhabituelle. Dans la file, un autre a essayé trois stations services avant de trouver son bonheur. “C‘est vraiment le bordel!” s’emporte un chauffeur de VTC local. Même file d’attente à la station service Carrefour, au centre commercial Pince-Vent de Chennevières-sur-Marne. “Je suis presque en réserve, c’est pour ça que je vais faire le plein ce matin. Mais il n’y a pas de pénurie ! Hier, la file d’attente était au moins aussi longue et tout le monde a eu de l’essence” , se rassure Bastien, la vingtaine, en patientant. Ici, l’afflux de voitures provoque des difficultés d’accès à la zone commerciale et il faut compter près d’une demi-heure pour accéder à la pompe.

Beaucoup d’automobilistes prennent leurs précautions. “C’est la deuxième fois que je fais le plein depuis le début de la crise. Je préfère assurer le coup vu qu’à Paris ou en Seine-et-Marne, ça commence à manquer, explique Caroline, qui arrive de Sucy-en-Brie. Il y a toujours eu de l’essence ici à Pince-Vent, mais ce n’est pas le cas dans les petites stations autour de chez moi.” Du coup,  les stations essences sont dévalisées à peine livrées. “Il y a une foule inhabituelle. Je n’en suis plus qu’à la moitié de mon stock disponible à 11h15” , s’inquiètent la responsable de la station-service de Nogent, qui a pourtant reçu deux camions citernes la veille au soir.

Ce sont les automobilistes qui, inquiets, se ruent sur les pompes à essence et provoquent, non pas une pénurie, mais une rupture de stock temporaire, indique-t-on en préfecture. Hier, une vingtaine de stations étaient en rupture de stock, sur la centaine du département.

Propos recueillis par Clara Bonamy et Florian De Paola.

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