C’était la belle prise de Jean-Pierre Barnaud, maire Modem de Chennevières-sur-Marne, au printemps 2015. A l’époque, l’élu, obligé de repasser devant les électeurs suite à l’invalidation de son élection de 2014, avait convaincu Roger Dupré, secrétaire de la section LR de Chennevières, de le rejoindre.
Après être resté aux côtés de Bernard Haemmerlé, maire sortant UMP réinvesti par l’UMP en 2014, ce dernier avait suivi Jean-Pierre Barnaud, officiellement investi par l’UMP lors de l’élection de 2015, restant ainsi dans la ligne du parti. De quoi conforter le nouveau positionnement de Jean-Pierre Barnaud, lequel, après avoir mené une liste citoyenne en dehors des partis au premier tour de 2014, avait changé de stratégie pour s’allier à l’UMP dissident Dany Grouzelle au second tour. Une liste Barnaud-Grouzelle reprise en 2015, avec en plus Roger Dupré.
Mais les choses ont commencé à se gâter dès 2015 avec les anciens de la liste de Dany Grouzelle. C’est d’abord Annie Boudevillain qui s’est vue retirer ses délégations, puis Marie-Claude Reilhe et Dany Grouzelle lui-même, qui ont été destitués de leur statut d’adjoint. Déçu de ne pas figurer parmi les conseillers territoriaux alors qu’il avait contribué à faire l’élection du maire, ce dernier s’était abstenu de voter, ainsi que Marie-Claude Reilhe. A leur place, Jean-Pierre Barnaud avait choisi deux autres élus LR, Didier Sthorez et Roger Dupré, pour représenter la ville au Conseil de territoire. A l’époque, cette décision avait été motivée par les velléités de Dany Grouzelle de créer son propre groupe, ce qu’il a fait au début 2016, avec Marie-Claude Reilhe et Annie Boudevillain.
Depuis, c’est Roger Dupré lui-même qui s’est retrouvé sur la sellette, car cette fois, c’est lui qui a été déçu de ne pas être promu adjoint, comme cela lui avait été promis, en remplacement de Dany Grouzelle. A la place, c’est Didier Sthorez qui a été élu adjoint aux côtés de Christine Courtois pour remplacer Dany Grouzelle et Marie-Claude Reilhe. Un vote qui s’est tenu lors du Conseil municipal du 3 mai et auquel Roger Dupré n’a pas pris part. La réaction ne s’est pas faîte attendre. Depuis, l’élu s’est vu retirer ses délégations. Et, lors du Conseil municipal de ce lundi 20 juin, il s’est aussi vu remplacer au sein du syndicat Infocom.
A Chennevières, la vie de la majorité municipale n’est jamais un long fleuve tranquille. Un feuilleton qui dure depuis 2008, avec au passage deux invalidations d’élections municipales, en 2008 en raison de l’inscription de la même personne sur deux listes concurrentes! et en 2014 en raison de l’inscription sur la liste de second tour de J-P Barnaud de colistiers de 1er tour qui ne souhaitaient pas y figurer car ils étaient hostiles à la fusion avec la liste de Dany Grouzelle. Voir le rappel historique depuis 2008 à l’occasion de la fronde qui avait divisé la précédente majorité municipale en 2012.
Faites-vous nègre, qu’on rigole encore un peu plus à Chennevières.
Plus c’est long (un texte), moins c’est bon.
Et en plus j’oublie moi-même un pluriel un fin de phrase, pfff …
Parfois, il est difficile d’arriver à comprendre les commentaires tellement ça se bouscule au portillon entre le cerveau et la langue de celui qui l’a écrit …
Le lessivage continu, manifestement les LR n’ont rien compris, on critique pour ne pas en dire plus, on cherche à se remplir le porte monnaie , on écoute les cigales puis on pleure.
Dans tout ça se sont les canavérois qui paient et je pense qu’ils n’ont pas encore saisi l’ampleur des dégâts causés et ceux à venir.
Conclusion ces chers LR vont se retrouver comme s’ils s’étaient quittés la veille, mais que vont devenir ceux qui continuent à faire allégeance au maire, je leur conseille de ne plus se montrer et d’attendre les prochaines élections.
Je suis triste pour ma ville, il ne se passe plus rien depuis des années sur Chennevières et le Maire bloque même l’arrivé de nouveaux transports en commun dans le centre ville ! C’est pour vous dire la catastrophe ! UMP, PS, même combat des irresponsables accrochés à leur fauteuil !
Rien de plus normal que de virer tous ceux qui montent à la soupe en piétinant le parti qui les a fait monter là ou ils sont.
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