Après Paris (photo), Ivry-sur-Seine organise sa nuit debout contre la loi sur le travail ce mercredi 13 avril à partir de 18h salle Voltaire. A Créteil, ce vendredi 15 avril
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Sauf erreur de ma part, c’est ce qui s’est passé à Saint-Ouen (Seine Saint-Denis) où la Municipalité se pensait il y a peu encore inamovible en application d’une sorte de Yalta des Communes.
Alors, on entend ici et là qu’en fait, la liste élue est un rassemblement de torpilles lancées depuis des submersibles bien structurés. En gros que l’échec est consécutif à des pratiques déloyales.
C’est possible, c’est envisageable, mais ce n’est pas absolument certain.
La trouille que provoquent les mouvements incontrôlés est troublante. Les mouvements d’indignation ont pour origine non pas des fauteurs de troubles téléguidés qui viennent s’y agglutiner ensuite, mais bien la carence des institutions à régler les problèmes qu’on nous rappelle sempiternellement dès qu’une question dérange.
Pour ceux qui veulent savoir d’oû vient ce mouvement :
http://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/021816421998-que-se-cache-t-il-derriere-nuit-debout-1211653.php
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/04/07/01016-20160407ARTFIG00102-nuit-debout-genese-d-un-mouvement-pas-si-spontane.php
Les journalistes ont l’air assez fans de ce mouvement, mais à quoi il sert au juste ?? Ils demandent quelque chose de concret à part un truc utopique du style réécrire la constitution, un travail et un logement pour tous, que tout le monde s’aime ou légaliser le cannabis ?
J’espère que quelqu’un leur a quand même dit que rien ne changera tant qu’on restera dans l’union européenne, c’est pas comme si c’était une démocratie.
un mouvement obscur sans nom sans bureau sans assemblée générale sans congres Bref qui ne respecte ni la loi de 1905 associative tout cela ne sent pas bon cela nous rappelle ni putes ni soumises touche pas à mon pote et leurs dirigeantes leurs dirigeants vous savez les celles et ceux qui sont soi dans des cabinets de Direction ou à Bruxelles maintenant ou au ministère sagement recasées ou recasés pour ATTAC des mots des images des slogans mais quand il faut passer aux actes plus de son plus d’images pour SUD ce syndicat a signé les privatisations des Banques de France par exemple !!
Justement, pourquoi des citoyens n’auraient-ils pas le droit de débattre sans forcément tomber dans les carcans de notre administration?
Qui dit assemblée, dit un chef, un secrétaire, un chargé de comm, des financements (pour financer le bureau et payer les représentants), etc..
Sortons de ce schéma.
Dans certaines villes, lors des municipales 2014, des dizaines de citoyens se sont réunis pour établir leurs listes, sans tomber sous un parti ou un mouvement, juste car ils veulent changer eux-mêmes les choses.
Les Partis sont dépassés, ils ne changent rien, à part leurs postes.
Regardez Lepaon qui est payé depuis un an par la CGT à ne rien faire, et là le Gvnmt va lui créer une agence sur l’illettrisme rien que pour lui, avec uns alaire et tout le reste. Avons-nous vraiment besoin de cela?
Que M Lepaon se cherche un tafe lui-même !
Belle tentative de récupération d’un mouvement qui n’a pas grand-chose à voir avec la Loi sur le Travail et ressemble plus à un mouvement d’indignés. Voir la banderole tout à fait représentative, sur la photo.
Les gouvernants possèdent les codes pour traiter plus ou moins efficacement avec les syndicats. Par contre, c’est plus aléatoire avec des rassemblements spontanés qu’ils ne savent pas décrypter. Ils ont peur.
En 1968, dans un 4 ou 5 cases, Georges Wolinski que j’aimerais pouvoir encore saluer, mettait en scène un syndicaliste essayant de canaliser des grévistes. À la question vous voulez qu’on baisse les cadences infernales, les grévistes répondaient «Bof» ou quelque chose du genre. Alors qu’on augmente les salaires ? même absence de réponse. Alors vous voulez quoi ? réponse des mecs en bleu de chauffe : « faire la Révolution !» Le syndicaliste se mettait la main sur le front en avertissant : « Vous êtes fous, jamais le gouvernement ni les patrons n’accepteront ». On en est toujours là presque 1/2 siècle plus tard.
Comme le syndicaliste, j’ai maintenant moi aussi peur de la Révolution, de ses excès, incertitudes et fosses communes. Et pour reprendre la vieille expression, c’est toujours facile pour les intellectuels, de faire la Révolution avec la poitrine des ouvriers pour recevoir les balles des fusils.
Mais si rien ne change dans la pratique du pouvoir, le risque est grand que ça craque d’un seul coup, fort et partout en même temps !
Bonne chance à ces initiatives.
À titre personnel je participerai au gré du vent à un rassemblement plus spontané !
C. OUVRAY
Villejuif jeudi 14 avril esplanade Pierre Yves Cosnier 18h30
Fontenay sous Bois ce vendredi aussi
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