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Politique locale | | 24/12/2007
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Ouverture ne veut pas dire alliance

L’ouverture, testée au niveau du gouvernement, fait l’objet de beaucoup de discussions et cas de conscience au niveau local.  Si les listes de droite invitent des personnalités de gauche dans un souci de s’adresser à tous les Nogentais, il ne s’agit pas d’alliance officielle entre les partis. Pour les partis minoritaires, la question est de savoir s’il faut-il jouer d’emblée en chœur pour multiplier ses chances ou profiter du premier tour pour faire valoir ses différences. Les obstacles sont davantage la volonté de chacun d’être en tête d’affiche, ou les inimitiés historiques personnelles que l’incompatibilité des projets. Les discussions entre le PS et le Modem ont échoué car le premier plaidait pour une tête de liste PS capable de rassembler une gauche plurielle quand le second voulait préserver une image centriste. En outre, l’éventualité de cette alliance faisait débat au sein du PS, reflétant  au niveau local la fracture idéologique du mouvement au niveau national. Pour des outsiders locaux comme Marc Arazi, qui ne se revendique pas d’un parti politique, le panachage va de soi. L’ex-président de l’ACN a ainsi réuni aussi bien Jean-Claude Bedouillat, ancien adjoint de Roland Nungesser (maire de Nogent de 1959 à 1995) que des engagées associatives comme Héloise Anrep, vice-présidente de la Peep au collège Branly ou Sylvie Perrault, ancienne présidente de la Fcpe locale.  

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