L’un des principaux sujets à l’ordre du jour du conseil municipal du 20 octobre a été l’adoption du budget supplémentaire 2008.
Le budget supplémentaire 2008 vient compléter le budget primitif voté en décembre 2007. Le détail de ce budget supplémentaire est disponible sur le site de Michel Gilles. Premier point à l’ordre du jour du conseil municipal, il a été présenté par Jean-Luc Moretti. S’en est suivi un échange avec les deux groupes d’opposition.
William Geib (Progrès et Solidarité) s’est montré surpris par le montant des dépenses supplémentaires et la diminution du secteur social, il a demandé à quoi correspondait la création des 10 postes et ce qu’il advenait concrètement de la dotation pour la décontamination de Marie Curie. Le maire a expliqué que concernant le secteur social, il s’agissait d’un ajustement et Jean-Luc Moretti a détaillé les 10 postes correspondants (remplacement pour longue maladie, animation des centres de loisirs, espaces verts, environnement…). Le maire a également précisé que les 2 millions de subvention alloués à la décontamination de Marie Curie seraient bien utilisés à cette fin, qu’ils avaient été engagés dans la construction de Vinci l’an dernier car la date limite d’utilisation de la somme était arrivée à terme mais que la somme avait été réinscrite au budget 2008.
Michel Gilles (Nogent avec vous) a pour sa part proposé un amendement afin de respecter le contrat de mandature 2008-2014 s’engageant à limiter la progression des dépenses de personnel à 3 % par an et celle des charges courantes à 2 %. Expliquant que cet objectif ne pouvait être atteint par le budget actuel (explication détaillée sur son site), il a proposé de diminuer le montant des charges à caractère général, de personnel et de gestion courante de la section fonctionnement et d’augmenter le virement de la section investissement. L’amendement a été mis aux voix et rejeté. Le PS s’est abstenu.
Le budget supplémentaire a été voté et adopté. Ont voté contre le groupe Nogent avec vous et le groupe Progrès et solidarité. Lire aussi sur ce sujet le détail de la délibération sur le compte-rendu officiel du conseil municipal, sur le site de ville.
Je viens de terminer la lecture du dernier communiqué de presse publié (1998; c’est à dire il y a 10 ans). Le tout dernier paragraphe est très édifiant : la situation requérait une protection particulière et en aucun cas un travail de décontamination totale …
“”En conclusion, les doses estimées pour les personnes ayant résidé ou travaillé avant 1996,
sont supérieures à la valeur limite d’exposition du public (5 mSv/an dans l’état actuel de la
réglementation), en particulier pour les personnes présentes avant 1987. Aucune de ces
valeurs n’a toutefois dépassé la limite annuelle réglementaire fixée pour les travailleurs
exposés aux rayonnements ionisants (50 mSv/an dans l’état actuel de la réglementation).
Ces valeurs limites d’exposition sont des valeurs d’alerte devant entraîner des mesures
réduisant l’exposition et non des valeurs seuils d’apparition de complications sanitaires.
D’ailleurs, aucune enquête épidémiologique portant sur les travailleurs
professionnellement exposés, n’a mis en évidence une augmentation significative du
nombre des cancers pour des doses de l’ordre de celles estimées plus haut. Dans ces
conditions, un suivi médical particulier systématique de toutes les personnes
concernées ne constitue pas une nécessité.”
J’ai bien plus confiance dans les conclusions non-partisanes de la Direction Générale de la Santé que dans celles d’une association de MILITANTS PARTISANS (la CRIIRAD) qui n’a jamais fait mystère de son engagement contre TOUT ce qui ressemble de près ou de loin à du “nucléaire” … Cette confiance, je la dois aux études supérieures en physique et en chimie que j’ai pu suivre à l’Université, quand j’étais étudiant.
Pour ceux qui sont intéressés, la CRIIRAD a mis en ligne les rapports d’études qui lui avaient été commandés par l’expert judiciaire dans le cadre de l’enquête sur le problème de pollution du site de l’ancienne école Marie Curie.
http://www.criirad.org/
N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.