Après une réunion du jury de plus de 4 heures ce matin, c’est le projet Eiffage qui a été retenu quasiment à l’unanimité pour le réaméngament du pôle RER A de Nogent sur Marne. Seul William Geib, représentant du PS, s’est abstenu. Parmi les trois promoteurs en effet, seul Eiffage immobilier s’engageait à créer une importante proportion de bureaux et à prendre en charge l’investissement total du projet. Sogeprom se contentait d’être aménageur et non investisseur, et réclammait le paiement de l’équipement public, évalué à près de 8 millions €. Vinci quant à lui proposait davantage de logements et demandait une petite participation financière à la ville. Ces ‘détails’ financiers qui n’avaient pas été précisés lors de la présentation des projets à la Scène Watteau ni évoqués dans les documents mis en ligne par la ville ont largement pesé dans la balance.
Afin de répondre aux demandes des différents membres du jury, la municipalité a proposé de mettre en place des ateliers thématiques qui permettront d’affiner et amender le projet dans la mesure du possible. L’association des riverains du pôle Leclerc s’est par exemple montrée réticente à l’idée de la couverture paysagère qui risque de faire de l’ombre dans la rue des Marronniers. De son côté, le candidat PS a plaidé pour l’intégration de logements sociaux.
Le choix du lauréat sera acté définitivement lors du conseil municipal du 7 juillet prochain.
La problèmatique logements sociaux semble ne pas avoir été prise en compte et cela est fort regrettable. La citadelle nogentaise ne sera pas prise d’assaut par les familles aux revenus modestes : circulez …
La concertation fut une mascarade.
Au final, on ne sait pas si le projet retenu correspondait aux objectifs de la ville car ceux-ci n’avaient pas été préalablement définis et rendus publics. De facto, les projets proposés étaient disparates. Il eut été plus habile de lancer un appel d’offres moins ouvert car les candidats auraient été conduits à une véritable compétition pour remporter le morceau.
Dans ce cas d’espèce, c’est un peu comme si la ville avait indiqué vouloir acheter un fruit sans préciser lequel. Chaque maraîcher a rendu sa copie : 1 tomate à 1 euro, 1 ananas à 2 euros, une cerise à 3 euros.
L’ananas a été retenu : nous ne suarons jamais ce qu’auraient pu proposer ceux qui pensaient qu’une cerise ou une tomate feraient l’affaire …
Je suis aussi impatient de connaître les modalités qui ont conduit les associations à se prononcer (les adhérents des dites associations ont ils été consultés ?).
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