La concertation des citoyens a fait l’objet de propositions assez diverses, s’appuyant pour plusieurs d’entre elles sur des comités de quartier enrichis en responsabilité et fonction de représentation, ainsi que sur des comités consultatifs thématiques. Plusieurs candidats ont aussi insisté sur le référendum d’initiative populaire comme outil de démocratie participative.Ci-suit les réponses de chacun à cette question : Quelles propositions pour développer la participation des citoyens ?
Marc Arazi : Je souhaite poursuivre les réunions de quartier en changeant peut-être les horaires (parfois le samedi au lieu des soirs de semaine) afin de permettre au plus grand nombre de s’y rendre. Je propose également qu’on y définisse un ordre du jour précis, avec compte-rendu de réunion.
Estelle Debaecker : Je m’appuierai à nouveaux sur les comités de quartier que j’ai mis en place lors de ma mandature. Concrètement, c’est dans le cadre de ces réunions avec les citoyens que nous avions alors défini le nouveau POS et développé le tri sélectif des déchets. Ces comités sur des thèmes bien définis, avec des comptes-rendus de réunion permettaient de répondre de manière concertée à des problématiques précises de la ville. Nous avions également lancé des initiatives comme le prix du public, qui consistait en un concours d’œuvres d’art dont l’une était achetée par la ville suite à un vote des citoyens, à l’occasion du forum des associations. Nous avons procédé de la même manière pour le choix de la fresque, qui figure sur un mur, à côté de la sous-préfecture.
Laurent Dupuis : Nous nous engageons à nommer un médiateur de la ville et créerons des comités consultatifs relatifs à nos cinq axes de travail (détaillés dans le paragraphe d’introduction). Ces comités consultatifs thématiques seront ouverts à tous les citoyens intéressés et un peu expérimentés sur les thèmes traités.
En outre, nous nous engageons à aller jusqu’au processus référendaire à l’occasion de certains grands enjeux, afin de ne pas décider de manière arbitraire entre deux solutions également envisageables mais résultant de choix politiques différents.
William Geib : Je compte m’appuyer sur les comités de quartier en les associant à gestion de leur ville, à commencer par leur quartier. Concrètement, nous leur demanderons en début de mandat de formuler des propositions pour améliorer la vie dans leur quartier (mobilier urbain, environnement…) qui donneront lieu à un cahier des charges chiffré et ajusté pour programmer leur réalisation. En outre, les citoyens pourront toujours s’opposer à une décision qui ne leur convient pas grâce au référendum d’initiative populaire (si la demande émane d’au moins 10 % de la population)
Jacques J-P Martin : Concernant la participation des élus de l’opposition tout d’abord, je m’engage à leur mettre à disposition une tribune libre sur le site Internet de la ville ainsi qu’à leur offrir la possibilité de sortir un document de 4 pages, (par liste), 3 fois par an. Concernant la participation des citoyens ensuite, je m’engage à créer un conseil de la ville qui sera une structure d’échange entre les habitants et les conseillers municipaux. Ainsi, les orientations budgétaires seront présentées à ce conseil avec le conseil municipal, pour avis consultatif. Ce conseil sera composé de représentants de quartier, élus chacun dans leur quartier, et d’associations de la ville. Ce conseil élira son bureau et donnera son avis sur tous les projets impactant la ville, du mobilier urbain aux délégations de service. L’objectif est que les citoyens s’intéressent à l’ensemble de leur ville et pas seulement à leur quartier. Je souhaite aussi que la maison des associations soit gérée par bureau issu des associations elles même, ce qui se pratique déjà dans certaines cités comme Arles.
Concernant le partage des informations, nous mettons déjà en ligne l’ensemble des débats du conseil municipal mais je souhaite également constituer une base de données brutes sur le fonctionnement de la ville, qui sera à disposition de tous les citoyens.
Marie-Anne Montchamp : Je propose plusieurs outils. Le premier sera la création de conseils composés de spécialistes d’une question, de par leur profession ou leurs responsabilités associatives, pour définir en amont un cahier des charges et des critères de satisfaction afin de proposer une gestion objective et mesurable. Je suis également favorable à l’organisation de réunions avec les citoyens, conduites par des modérateurs indépendants, non issus du conseil municipal. Je m’engage également à mettre en place la saisine du conseil municipal sur pétition –selon des modalités à définir.
Amina Yelles : Notre objectif est que les Nogentais s’approprient leur ville, se responsabilisent. Nous sommes par exemple favorables à ce que les locataires des HLM participent à leur gestion. Surtout, nous souhaitons nous appuyer sur les comités de quartier comme de micro-républiques, en leur confiant certaines décisions, en décentralisant en quelque sorte certains pouvoirs du maire. Pour cela, nous envisageons d’inviter des techniciens aux réunions de quartier afin de nourrir leur réflexion. Le dialogue avec les citoyens passe aussi par la transparence. Nous nous engageons à mettre à disposition en mairie -et en ligne- tous les documents ayant vocation à être rendus publics en conseil municipal. Nous nous engageons également à être transparent au niveau du recrutement du personnel, de l’attribution des logements et des subventions aux associations – avec un droit de regard de l’opposition.
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