Quelles propositions pour accompagner les personnes porteuses de handicap ?
Cette question doit être intégrée dans tous les axes de la vie de la cité. Le handicap peut être à la fois moteur, sensoriel, mental, cognitif et psychique. Nous proposons donc de faire un diagnostic d’accessibilité (qui sera du reste inscrit dans la loi d’ici 2015). Il convient aussi d’être logique : inutile de rendre un bâtiment accessible si la voirie ne l’est pas et d’aménager cette dernière si les commerces ne suivent pas.Il faut réfléchir en termes de parcours, après diagnostic, en intégrant tous les types de handicap, dans tous les sites : de l’école au centre de loisirs en passant par les lieux de culture. C’est dans l’esprit de la loi que j’ai fait voter.
La question de l’accessibilité, c’est aussi l’accès à la vie en général, pour tous les âges. Si la ville est plus accessible aux personnes handicapées, elle sera aussi plus accessible aux personnes âgées et isolées. Dans ma liste, il y a par exemple un sourd-muet. Et bien si l’on arrive à communiquer avec lui, cela veut dire qu’on peut le faire avec tous.
Comment aider les personnes âgées ?
Je m’engage à proposer un point d’accès unique et centralisé pour les problèmes de garde, afin d’assurer la cohérence de l’information. Nous créerons également un service d’urgence car la personne âgée est souvent confrontée aux situations d’urgence. Il y a sur ce sujet un projet dans les limbes avec Armand Brillard mais nous devons obtenir l’autorisation auprès de l’Agence régionale de la santé. Nous mettrons aussi en place des stratégies de lutte contre l’isolement, avec notamment un service qui mutualise les demandes, de la fuite d’eau aux angoisses la nuit, en partenariat avec la Clic (cellule locale d’information et de coordination)
Concernant les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, nous renforcerons les capacités d’accueil en créant une unité supplémentaire. Nous instaurerons également un partenariat avec la Maison des artistes pour offrir un accueil de jour. Ceci pour permettre aux enfants ou conjoints de prendre des pauses et pouvoir partir en week-end. Je souhaite que la collectivité soit pilote sur ces questions.
Quelles propositions en matière d’accueil de la petite enfance ?
Nous organiserons au niveau municipal un service de la petite enfance et nous engageons à répondre au problème de garde des petits, mais pas systématiquement par une place en crèche. Je n’exclue pas la création d’une crèche supplémentaire mais ne souhaite pas m’y engager aveuglément. Je souhaite aussi favoriser aussi les crèches parentales, les gardes partagées et encore les crèches inter-entreprise. Nous avons du reste déjà un projet en cours de réflexion avec Armand Brillard. Nous avons également commencé à travailler avec l’INFA pour encourager la formation d’assistantes maternelles qui pourront faire leur stage pratique en crèche, et mettrons en place un réseau d’assistantes maternelles (RAM) afin de les aider à valider leurs choix professionnels ainsi que d’intégrer la question du logement et celle de la formation initiale ou continue.
Quelle position par rapport à la sectorisation scolaire ? Quels objectifs en matière de mixité sociale dans les écoles ?
Notre objectif prioritaire est la réussite éducative. Ceci passe par un PPRE (projet personnalisé de réussite éducative) et dépend de chaque enfant. C’est cet objectif qui doit conduire toutes nos réflexions concernant l’école. Concernant l’aménagement de la carte scolaire, nous prendrons plusieurs paramètres en considération comme les activités proposées l’école et la manière de les mettre en oeuvre, les pratiques d’accueil des fratries, l’articulation avec les centres de loisir, les modes d’apprentissage de l’enfant, la mixité sociale, et la proximité géographique. Je réunirai une commission sur la réussite éducative à Nogent dès que je serai élue.
Quelles propositions pour améliorer l’accès aux soins pour tous ?
Nous mettrons en place un service d’urgence et souhaitons également développer notre expertise sur la santé mentale. Sur ce sujet, nous poursuivrons la mise en place du Groupe d’Entraide Mutuelle (GEM) . Cette structure médico-sociale associative financée par l’Etat et composée de professionnels et de bénévoles, accompagne des personnes notamment schizophrènes, en leur réapprenant à s’occuper d’elles et en créant une chaîne de solidarité et d’entraide mutuelle. Le taux de réussite de ces structures est évalué à 80 %.
Quelles propositions concernant la gestion des activités culturelles et sportives (infrastructures, fonctionnement, tarification…) ?
Nous nous engageons à reloger le centre de loisirs en centre-ville, à redonner le stade aux associations sportives, à simplifier l’accès à la Scène Watteau et revoir la programmation pour qu’elle concilie qualité et attractivité, à repositionner le musée et encore à ouvrir la maison Bernard Anthonioz (située dans le parc ces Artistes). Nous avons pour cela un projet de partenariat pour organiser des soirées cinématographiques le soir dans le parc. Nous nous engageons également à pérenniser le fonctionnement du conservatoire en le municipalisant, si les finances le permettent.
Quels engagements en matière de développement durable ?
Nous souhaitons nous appuyer sur les trois piliers du développement durable pour proposer une réponse politique globale. Au niveau environnemental tout d’abord, nous créerons un observatoire de l’environnement vivant et pédagogique à partir de ruchers, nous installerons une borne Airparif près de l’école de Vinci, nous améliorerons l’indépendance énergétique de la commune en dotant éventuellement les bâtiments communaux d’installations photovoltaïques et nous nous attaquerons également à la question des nuisances sonores.
Concernant le deuxième pilier, le développement économique, nous équilibrerons les ressources entre celles des ménages, des commerces et des entreprises en encourageant le développement économique et notamment l’économie résidentielle (nous créerons deux hôtels d’entreprises : un en centre-ville, un place Leclerc) et recourrons si nécessaire au droit de préemption pour dynamiser le commerce. (sur les questions économiques, lire le premier Interview de Marie-Anne Montchamp).
Sur le dernier axe, les ressources humaines, nous favoriserons le travail des seniors et l’emploi des personnes handicapées en travaillant en partenariat avec l’Anpe et en facilitant l’accès à la plate-forme d’initiatives locales (structure intercommunale qui regroupe une dizaine de villes et permet de financer des prêts à taux zéro pour créer des entreprises). Le rôle de la ville est de donner de la cohérence, de l’information et de la visibilité. C’est cela pour moi le développement durable.
Mm Montchamp se propose d’accompagner les personnes handicapé en ayant grand soin de taire qu’elle est à l’initiative d’une loi sur le handicap dite loi Montchamp dont la mise en application s’est révélée être une véritable catastrophe dans notre département du Val de marne.
Depuis 1981, 13 enseignants de l’Education Nationale apportaient une aide pédagogique directement auprès des élèves et des enseignants accueillant un élève porteur d’un handicap visuel, moteur, mental, auditif.
Formés à ce métier et expérimentés, ils assuraient le suivi de ces enfants et de leurs familles en apportant des réponses spécifiques adaptées à chaque situation en cohérence avec les différentes prises en charge thérapeutiques extérieures.
La mission de ces enseignants s’inscrivaient pleinement dans l’esprit de la Loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes. Loi qui prévoit que le premier maillon de la chaîne est l’école et que les moyens d’accompagnement doivent être présents pour ceux qui en ont besoin.
La première mesure de cette nouvelle loi a éte le démantèlement du dispositif existant sur le département et en particulier la suppression des enseignants spécialisés itinérants de l’Education Nationale en fonction d’un raisonnement purement comptable.
Les postes d’enseignements itinérants spécialisés n’ont pas été supprimé sur Paris.
Suppression d’enseignants spécialisés itinérants pour création de postes d’enseignants référents prévus par la loi.
Madame Montchamp, dans un courrier du 14 février 2007 adressé aux enseignants itinérants, indiquait qu’il ne s’agissait pas d’une suppression de postes mais d’une évolution de ces postes vers des postes d’enseignants Référents pour la Scolarisation des Elèves Handicapés.
Comme nous l’avions présagé et comme nous avons pu le constater dès cette rentrée, il ne s’agissait pas de la même mission ni même d’une évolution mais bel et bien d’une suppression d’un dispositif d’aide.
Les enseignants référents assurent le suivi du parcours scolaire de l’élève sans action directe dans la classe, dans l’école, auprès de l’élève, ils sont surchargés par des tâches administratives, les enseignants spécialisés menaient des actions de soutien pédagogique spécifique au handicap de l’enfant pour lequel ils étaient formés.
La mission des postes de référents et la mission d’enseignants itinérants sont donc des missions complémentaires qui ne peuvent se substituer l’une à l’autre.
Aujourd’hui, l’accompagnement des élèves handicapés dans les écoles est assuré par des Auxiliaire de Vie scolaire. Nommés sur des postes dont tous constatent l’utilité, ils pallient sur le terrain les manques de personnels formés.
Les assistants d’éducation-auxiliaires de vie scolaire sont recrutés sur des contrats de droit public.
Ces contrats sont conclus pour une durée maximale de trois ans, renouvelables une ou plusieurs fois dans la limite d’un engagement maximal de six ans.
Cette tendance s’accentue depuis 2005, c’est une insupportable logique qui favorise systématiquement la précarité plutôt que la création d’emploi stables et pérennes. Rémunérés sur la base d’un Smic annualisé. Les 27 heures d’un temps scolaire correspondant à un ¾ de temps soit 700 euros net par mois.
Des emplois dont l’Education Nationale a besoin. Des emplois dont ces personnels ont besoin pour vivre et se projeter dans l’avenir, sans peur de la fin de contrat, de la pauvreté et de la misère.
Bonjour à tous,
Juste deux remarques :
. en matière d’environnement, nous n’en sommes plus au constat ni aux discours mais à l’action (les sommets de Kyoto, Bali… l’ont suffisamment démontré). Nous proposons une Charte d’Ecologie Urbaine qui “cadre” l’ensemble des actions indispensables tant de la part des services municipaux que des nogentais. Les particuliers doivent par exemple être incités à végétaliser (toiture ou murs ou jardin ou terrasse) ou utiliser des énergies renouvelables.
. si la qualité de la gestion d’une entité était liée aux titres ou diplômes de son dirigeant… alors tout serait tellement simple! Les villes comme les grandes entreprises démontrent tous les jours que cela n’a malheureusement rien à voir… Aussi, chaque année les députés votent un budget national en déficit et ce depuis de nombreuses années.
Démocratiquement vôtre.
Bonsoir,
Ces exemples appellent des contre-exemples ailleurs en France (voir enquête capital de février 2008 N°197 où l’on voit me semble-t-il des députés bons et mauvais gestionnaires de ville).
Et l’expérience évoquée ne me paraît pas suffisamment étayée par simplement deux cas, dont l’un est d’ailleurs d’un autre temps, pour pouvoir en induire une véritable règle générale. Ce serait une généralisation hâtive.
Enfin Nogent ne me paraît pas en mal de notoriété, sincèrement. Mais je reconnais que la notoriété est affaire d’appréciation personnelle.
Au final le point “député-maire => bon gestionnaire” n’a toujours pas été démontré dans cette campagne autrement que par des pétitions de principe ou des inductions sur la base d’exemples trop isolés.
Bien cordialement
Antoine
Monsieur,
L’expérience montre qu’une ville gérée par un député-maire est plutôt bien gérée (voir Carrez au Perreux et Nungesser à Nogent). La ville bénéficie alors naturellement d’une meilleure notoriété.
Un Député qui veut se faire élire Maire d’une ville, dit toujours aux habitants de celle-ci :
« si vous m’élisez comme Maire je vous obtiendrai tout un tas de subventions vu que je suis déjà votre Député ».
Cela veut-il dire que le Député qui est aussi Maire dans sa circonscription sera nécessairement conduit à favoriser sa propre ville au détriment des autres villes de sa circonscription ?
Et les autres villes de la circonscription, dont il n’est pas Maire, seront-elles moins digne de l’intérêt du Député, moins dignes d’obtenir des subventions et ce sera alors tant pis pour elles ?
Et enfin le Député attendra-il de devenir le Maire d’une des villes pour pouvoir en défendre enfin efficacement les intérêts à l’échelon National ?
La réponse est bien entendu NON à ces quatre questions.
NON le rôle du Député ne change pas lorsqu’il devient Maire. C’est un nouveau rôle, très différent, qui s’ajoute au premier.
NON le Député ne doit jamais favoriser, en tant que Député, la ville dont il est le Maire.
NON le Député ne doit pas négliger, en tant que Député, les villes dont il n’est pas le Maire.
NON le Député ne doit pas attendre d’être aussi Maire pour agir pour une circonscription et l’ensemble de ses villes.
Le fait d’être Maire pour un Député crée simplement des obligations supplémentaires en tant que Maire.
Mais cela ne crée aucun passe-droit en tant que Député, fort heureusement pour la République.
Et l’argument exposé en introduction n’est que pure démagogie, bien entendu.
Salutations
Antoine
L’idée du rucher vient de deux éléments :
1. C’est un indicateur précurseur bien connu
2. Il y a un apiculteur amateur dans l’équipe. Il connait très très bien les problèmes des abeilles et de la pollinisation
Madame Montchamps se serait elle inspirée de la mascotte et des caricatures du programme de la liste Nogent Passionnément pour son idée de rucher?
http://www.nogentpassionnement.fr/marc_fersten/index.html
J’aime bien cette idée d’utiliser les ruchers pour apprendre aux enfants à découvrir l’environnement et en même temps avoir une idée de la qualité de l’air.
Vous êtes bien mal informé, voire très influençable !!
Marie-Anne Montchamp est la seule à pouvoir tenir ses promesses si elle devient Députée Maire. Nogent aura davantage de poids face au Perreux !
De plus, elle a été très claire en ce qui concerne le cumul des mandats. Elle sera Députée Maire à temps plein… Au même titre que Gilles Carrez au Perreux, ou Roland Nungesser à une autre époque.
Madame Montchamp parle beaucoup,mais en tant que deputée,Elle
n’a obtenu aucune subvention pour Nogent.
Elle est conseillere regionale, et est toujours absente du conseil
regional.Si elle était maire,on ne la verrait jamais a nogent.
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