Suite au préavis de grève sur le RER A le 10 décembre 2009, la RATP prévoit d’ores et déjà un trafic “très perturbé” sur l’ensemble de la ligne, fréquentée quotidiennement par un million de voyageurs : un train sur deux pendant les heures de pointes, et trafic “quasi-nul” le reste de la journée.
Le conflit social porte sur la revalorisation des salaires : les agents de la ligne de transports en commun la plus chargée du monde estiment en effet que l’état de saturation permanent de la ligne A occasionne des contraintes particulières qui justifient une augmentation de leurs rémunérations. Ils réclament notamment une “prime pérenne” de 120 Euros mensuels.
Les syndicats CFDT, CGT, FO, Indépendants SUD et UNSA se sont donc associés pour déposer un préavis de grève reconductible pour toute la journée du jeudi 10 décembre 2009 (voir leur communiqué commun). Les perturbation toucheront toute la “zone RATP” du réseau : entre Saint-Germain-en-Laye et Boissy-Saint-Léger ou Marne-la-Vallée Chessy.
La grève sera reconduite à l’identique vendredi. S’agissant d’un préavis illimité, il y a un risque de prolongation des perturbations au-delà de la journée de vendredi.
Les vélos envahissent Vincennes pendant la grève du RER A
Comme lors du précédent mouvement social ayant affecté la ligne A du RER le 9 novembre dernier, les usagers se reporteront sur quelques solutions de transport alternatives : les habitants de Nogent-sur-Marne, pour leur part, pourront au choix emprunter leurs vélos ou Vélib, le bus, ou l’auto-stop pour rejoindre, de l’autre côté du Bois de Vincennes, la ligne 1 du métro à la station Château de Vincennes. La ligne E du RER (Eole), qui ne sera pas directement affectée par cette grève, offre une autre solution pour rejoindre le centre de Paris.
De nombreux habitants du Val-de-Marne préfèreront cependant emprunter leur voiture (embouteillages à prévoir sur l’autoroute A4), ou avoir recours au covoiturage, solution plus économique et écologique.
Le service minimum est une tromperie des voyageurs pendant les grèves.
Les voyageurs ont perdu sur tous les tableaux :
-le confort
-la sécurité
-et le porte monnaie
Les directions de la RATP et le SNCF ont tout gagné :
-non paiement des jours de grève
-non remboursement des titres de transport, un service minimum assuré n’oblige plus le remboursement.
-pas d’usure pour le matériel et les infrastructures.
Les politiciens se sont faits berné et ont berné les voyageurs. Pour faire plaisir aux voyageurs électeurs, ils ont fait voter une loi pour le service minimum dans les transports et se félicitaient de sa réussite.
Les directions des transports franciliens RATP et SNCF ont tout intérêt à ce qu’il y a des grèves, c’est tout bénef. Lors d’une grève les voyageurs et les politiciens sont très remonté contre les conducteurs et la direction profite de l’occasion pour supprimer les acquis. Les conducteurs se battent pour leurs gagne pain mais dans se monde d’individualiste c’est chacun pour soie et adieu pour la solidarité salarial.
Une fois de plus le dindon de la fasse est toujours et reste le citoyen avec la complaisance et naïveté de nos élus.
3REGLESCITOYEN.OVER-BLOG.COM
suggestion: aucune personne empêchée de se rendre sur son lieu de travail pour cause de grève des transports ne devrait s’en trouver sanctionnée sur son salaire. Et celles qui se débrouilleraient – durement- pour s’y rendre, devraient en être gratifiées.
si chaque salarié de France qui gagne le SMIC en travaillant durement se mettait en grève de longue durée, tout le pays s’arrêterait de tourner, ce qui gênerait également tous les employés des transports en commun, qui comprendraient peut-être enfin qu’ils ne sont pas seul au monde… tout cela n’est qu’égoïsme et rapport de force.
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