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Politique locale | | 23/08/2009
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La libération de Nogent et les derniers combats

Monument aux morts FFI Nogent sur Marne Que s’est -il passé du côté de Nogent -Le Perreux, le 25 août 1944 ? Alors que les premiers chars alliés ont investi la capitale la veille au soir, le général de Gaulle, chef du gouvernement provisoire de la République, s’apprête à rentrer dans Paris où le général Von Choltitz, gouverneur militaire de Paris, accepte la capitulation. Mais dans l’Est parisien,

les explosions et affrontements se poursuivent, notamment aux barrages que tiennent les FFI (Forces françaises de l’Intérieur) et les habitants pour empêcher la retraite allemande. Du côté de Nogent, le Pont de Joinville est pris d’assaut au matin et la bataille qui s’ensuit toute la journée fera 19 morts parmi les résistants et les civils. Au-delà du pont de Nogent- Le Perreux, boulevard d’Alsace Lorraine, les tirs de deux FFI sur une automitrailleuse allemande déclenchent de violentes représailles. Une centaine de personnes sont arrêtées, y compris les brancardiers de la Défense passive du poste de secours voisin et les pompiers venus éteindre le feu déclenché par le lancement d’une grenade. Quarante hommes seront finalement pris en otage dont vingt-huit décéderont en déportation ou seront exécutés en cours de route. (Lire sur cet épisode le récit mouvementé de l’un des rescapés, Emile Pipart). A Nogent même, le Fort est attaqué tandis que l’arche principale du viaduc a sauté la veille au soir. Si l’explosion du pont n’a pas fait de victimes, plusieurs résistants et civils nogentais perdront la vie au cours des ces journées. (Concernant la libération de Paris dans l’Est parisien, voir le site de Gilles Primout.)

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