A l’initiative de Karine Renouil, maire adjointe de Nogent sur Marne en charge des conseils de quartier et du budget, une réunion de présentation de différents projets et d’échange de bonnes volontés était organisée jeudi soir à la salle Emile Zola. L’occasion pour des associations nogentaises ou perreuxiennes, telles l’AMAP Le choeur bio ou l’Association Bien vivre à Nogent de présenter leurs projets et de lancer des appels aux bénévoles.
Seize personnes étaient réunies pour un tour de table des projets liés au développement durable qui fleurissent dans nos villes.
Vers une deuxième AMAP à Nogent ou au Perreux ?
Initiée en novembre 2008 et active depuis Mai 2009, c’est l’AMAP le choeur bio, représentée par Marie Véronique Contat, qui ouvrait le tour de table. Avec 50 familles adhérentes qui reçoivent chaque jeudi soir leur panier de légumes bio dans une ambiance conviviale et engagée, cette AMAP a fait très rapidement le plein, et compte une liste d’attente de 150 famille sur Nogent et Le Perreux… Il ne manque donc que quelques bonnes volontés pour qu’une deuxième AMAP se constitue dans une des deux villes afin de satisfaire cette demande qui continue de croître (un projet est déjà en cours au Perreux, mais il devrait rapidement faire le plein lui aussi). En attendant, les candidats peuvent faire un tour sur le site web (Yahoo group) où les familles qui s’absentent revendent parfois un panier bio : si un panier ou une place se libère, c’est là qu’ils en seront informés.
8 ruches dans le centre ville de Nogent
L’association Bien vivre à Nogent et dans ses quartiers, représentée par Michel Fourré, a été créée il y a une vingtaine d’années par un certain Jacques J.P. Martin, longtemps avant qu’il ne devienne l’actuel maire de la ville. Gardant des relations privilégiées avec les personnels technique de la mairie et son 1er adjoint en charge du développement durable, monsieur Jean-Luc Moretti, cette association, qui gère par ailleurs le Point info-énergie au Pavillon Trudelle, a pour projet 2010 l’implantation de 8 ruches.
Ces ruches seront installées dans le grand terrain de la propriété Trudelle (située derrière la Mairie et dédiée aux projets liés au développement durable et à la biodiversité). Quatre ruches seront implantées par l’Association, et quatre autres ruches seront apportées par des apiculteurs locaux, qui s’occuperont de l’ensemble des ruches dans un premier temps, puis formeront des bénévoles. On peut espérer une production de miel à partir de l’automne 2010.
Dans ce cadre, l’association, toujours ouverte à de nouveaux adhérents (tarif d’adhésion 25 Euros), recherche un ou plusieurs apiculteurs “en herbe”.
Un verger qui regarde passer les trains
Situé le long du Sentier des Sainfoins, sur le talus qui longe la voie du RER E, derrière le viaduc, côté Le Perreux, le verger – potager de Gérard Brossier est ouvert aux visites pédagogiques scolaires. Une dizaine de bénévoles y prennent soin de près de 200 arbres fruitiers : 100 pommiers, 50 poiriers, 15 variétés de cerisiers et une profusion de pruniers, abricotiers, néfliers ou encore des kakis… la récolte (encore modeste, les arbres étant jeunes) est variée. Elle s’ajoute à celle des potagers, plantes tropicales, plantes médicinales ou plantes sauvages comestibles cultivées sur le territoire de la commune du Perreux, sur plusieurs terrains et sous serres.
Bien que Nogent ne dispose pas aisément de terrains disponible, il y a encore de nombreux arbres prêts à planter et il suffirait de réunir une équipe d’une dizaine de personnes pour envisager des projets de plantations côté Nogent. Et pourquoi pas reproduire une initiative sympathique qui a lieu chaque printemps à Montreuil, avec les “échanges de plantes” entre particuliers…
Des jardins potagers dans les écoles
A l’initiative d’une institutrice et d’une architecte, et suite aux réflexion du comité de biodiversité de la ville dirigé par Jean-Luc Moretti, les écoles maternelle et élémentaire du Val de Beauté se sont lancées en 2009 dans un projet pilote d’utilisation des thématiques de la biodiversité à des fins pédagogiques. Ce projet s’organise notamment autour d’un partenariat avec la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux), afin de créer des espaces verts “refuge” où les oiseaux sont bienvenus et nourris. Des essais de jardin potager hors sol ont également été menés, ainsi que l’initiation des enfants à l’utilisation de composteurs.
La ville devrait maintenant lancer un appel à candidature aux autres écoles qui souhaiteraient emboîter le pas à cette initiative pilote, en toute autonomie pédagogique, mais avec un minimum de soutien technique de la part de la municipalité (mise à disposition de carrés de terre “cultivables”,…).
Les écoles privées de la ville, Albert de Mun et Montalembert, sont déjà engagées sur des projets similaires, avec respectivement des jardins hors sol, et la mise en culture d’une bande de terre.
“… est-ce que oiseaux se cachent pour mourir?”
Les variétés se raréfient ou disparaissent sans que l’on en retrouve de traces, alors, peu d’indices sur les causes. Les pollutions, le rétrécissement durable, comme le développement du même nom, de leur habitat, la raréfaction de la nourriture, sa toxicité, les contaminations, nouvelles et/ou plus fréquentes… …
Si vous trouvez un cadavre, enterrez-le profond en prenant des précautions.
Nous avons trouvé deux merles depuis le mois de juin, dans notre jardins, qui ne présentaient pas de traces de morsure, ou brutalité.Par contre, du sang très noir s’éccoulait des viscères du dernier oiseaux.Nous nous demandons de quelle mort ces charmants oiseaux ont – ils été vicimes ? est – ce normal ? leur chansons sont tellement talentueuses !
Faute de frappe, cervelle d’oiseau ! c’est bien LPO qu’il faut lire (membre de la LPO depuis au moins quinze ans)
JR
Il n’y a pas que les abeilles, en variété et en nombre, les oiseaux des jardins et des parcs se sont raréfiés en peu de temps. C’est l’année de la biodiversité, qui prendra l’initiative de création de refuges à l’échelle de la ville, qui donnera le mouvement ? Espaces publics et privés. Celà implique la mise en place de nichoirs, leur entretien et un nourrissage adapté. Tournez-vous vers la SPO, elle encourage et aide les bonnes volontés.
Ce n’est sans doute pas la SPO mais plutôt la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) : http://www.lpo.fr/
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