Annie Lahmer, directrice de cabinet de Jacques Boutault (maire Verts du deuxième arrondissement à Paris), ancienne conseillère municipale d’opposition à Nogent sur Marne et candidate des Verts lors des cantonales de 2004, a été réinvestie par Europe Ecologie les Verts pour les élections cantonales de mars 2011. Son suppléant
devrait être François Dubreuil (déjà candidat aux municipales de 2008 aux côtés d’Annie Lahmer sur la liste d’Amina Yelles, Exprime Gauche). «Nous ne confondons pas les élections cantonales avec les municipales, a déclaré la candidate. En bref, nos axes de travail concerneront en priorité la lutte contre les précarités et les discriminations, en travaillant notamment sur le développement des logements sociaux et sur les collèges. Concernant l’environnement, nous souhaitons promouvoir les économies d’énergie, en développant par exemple la géothermie là où le relief s’y prête ou en isolant l’extérieur des logements sociaux. Nous nous mobilisons également contre les pollutions de l’eau, de l’air ou encore du bruit qui affectent notre département. En termes de circulation, nous travaillons bien sûr sur les circulations douces.»
“ne confondons pas les cantonales et les municipales ” dit Annie Lahmer : mais j JP Martin dit la même chose mais en cherchant à cumuler -comme il le fait depuis 1998-, il n’a pas d’autre objectif que d’assurer sa réélection comme Maire… C’est pour cela que j’ai sollicité l’investiture de l’UMP : en confondant les élections de fait, le Maire court le risque d’un vote sanction sur sa politique municipale !
Oui Bruno, beaucoup réclament ce que je demandais il y a déjà bien longtemps alors que j’étais élue. Je n’ai eu de cesse de demander ce PLU qui ne vient pas et ce fameux quota de logement sociaux dans chaque opération immobilière de plus de 1000m2. Il me semble que le maire commence à le faire.
Nogent doit certainement garder son identité, nénamoins nous ne pouvons pas dire à nos enfants: désolés les mômes, des villes comme Nogent ne sont pas faites pour vous si vous débutez avec un petit salaire.
La mixité sociale est un élément important . Le territoire régional doit être redéssinée, notament en rééquilibrant les lieux d’implantations d’entreprises et les lieux d’habitats.
Au super administrateur du site :
Merci de rétablir mon nom complet :”Bruno Morfin”
Sans cela, on pourrait croire à un pseudo !
@Bruno Morfin
C’est vous qui choisissez le nom sous lequel vous apparaissez dans vos commentaires, modifiez-le la prochaine fois que vous commentez.
Il est un point sur lequel nous nous retrouvons : l’état d’avancement (ou du non avanvcement) du PLU. Celui ci a la particularité -par rapport aux POS- d’intégrer la question et la gestion du logement social sur la commune.
Vous pouvez constater comme moi la légèreté avec laquelle le Maire exécute cet autre engagement de programme !
La politique du logement social est un sujet national qui transcende les clivages partisans.
A Nogent, il conviendrait que les programmes immobiliers(et Dieu sait s’il y en a à Nogent !)comportent des quotas de logements sociaux, tous quartiers confondus ! Si on ne le fait pas dans nos communes, nos nous trouverons de plus en plus confrontés à toutes sortes de violences urbaines…Arrêtons de faire la politique de l’autruche à ce sujet !
les paroles de mme lahmer c’est comme accuser sans preuves un intervenant d’être proche des milieux pétroliers er de se cacher sous un speudo…
alors la pureté et les vérités de mme lahmer…
si vous avez des questions, des suggestions je vous invite à nous contacter
eelvcantonalesnogent@gmail.com.
Annie,bien noté. Merci de votre reponse.
désolée pour le h en trop…
Jacques les bâtiments rouges dont délaissés depuis longtemps.
Le département peut apporter des aides à l’isolation et intervenir dans un cadre plus large de rénovation.
Je me souviens d’avoir interpellé un élu il y a bien longtemps sur l’état des bâtiments et de lui avoir évoqué les problèmes d’humidité. Ce monsieur m’a répondu : Vous savez, ces gens là n’ahèrent pas!
Et oui, dans la tête de certains quand on vit en hlm, on est pauvre, sale, et pseudo délinquant.
Notre programme sortira trés vite, nous vous le ferons parvenir.
Madame Lahmer, je trouve scandaleux la non renovation des hlm
rouges qui sont une honte pour Nogent. Cette renovation figurait dans le programme du maire. Dans le cadre de votre campagne
que vous allez axer comme vous le signalez sur les logements sociaux, que prevoyez-vous pour les hlm rouges?
et j’étais candidates aux cantonales à Nogent. Bizarre vos raccourcis. J’oubliais que nous étions à Nogent ! Tous les coups vont être permis.
Je n’ai jamais démissionné du conseil municipal vous devez vous tromper.
Pour ce qui est de la construction d’EELV, effectivement c’est compliqué. JP Besset quitte la direction, pas le mouvement, rien ne se construit simplement, surtout quand on vient d’univers différents et quand chacun souhaite garder un maximum de pouvoir. Laissons le temps au temps…
Démissionnaire du conseil municipal et candidate des Verts en 2004, oui mais pas à Nogent ! je ne comprends pas bien la logique !
Exclusif: Besset démissionne du staff d’Europe écologie!
Gérald Andrieu – Marianne | Lundi 6 Décembre 2010 à 21:20
http://www.marianne2.fr/Exclusif-Besset-demissionne-du-staff-d-Europe-ecologie_a200534.html?preaction=nl&id=5909493&idnl=26155&
Dans un courrier que s’est procuré Marianne, l’eurodéputé Jean-Paul Besset décrit un «climat de guerre froide» dans les rangs d’Europe écologie – Les Verts. Ce proche de Nicolas Hulot regrette que «la fusion-dépassement» pourtant célébrée en grandes pompes à Lyon, il y a moins d’un mois, entre Verts et non-Verts «[n’ait] pas eu lieu» et annonce «renoncer à toute responsabilité», lui qui devait codiriger le rassemblement des écologistes avec Cécile Duflot…
«Faire de la politique autrement », c’était le pari d’Europe écologie – Les Verts. Hélas, en politique, les jeux de courants et d’écuries, les tractations et les bisbilles en tous genres sont monnaie courante. Europe éco n’échappe pas plus à la règle qu’un autre mouvement. La preuve avec un courrier interne de Jean-Paul Besset adressé aux membres du Bureau exécutif de la formation écologiste et que Marianne s’est procuré. À travers ce texte, l’eurodéputé explique les raisons qui l’ont finalement poussé à « renoncer à toute responsabilité au sein d’Europe Ecologie – Les Verts ».
Il avait pourtant été acté que ce proche de Nicolas Hulot et initiateur du rassemblement des écolos codirigerait la nouvelle formation avec Cécile Duflot. A elle, l’exécutif. A lui, le « Parlement » d’Europe écologie. Mais visiblement le « climat délétère de guerre froide et de paix armée » qui règne dans ses rangs a eu raison du « rêve » de Besset. « La fusion-dépassement, écrit-il, n’a pas eu lieu ». Une fusion entre Verts et non-Verts pourtant célébrée en grandes pompes à Lyon, il y a moins d’un mois. Il y aurait, explique-t-il, « d’un côté, le parti où nombre de Verts verrouillent une reproduction à l’identique, avec les mêmes têtes, les mêmes statuts, les mêmes pratiques, les mêmes courants, la même communication pseudo radicale, la même orientation servile vis-à-vis de la gauche » et, « de l’autre côté, la Coopérative que certains veulent instrumentaliser en machine de guerre contre le parti. » « Faire de la politique autrement », qu’ils disaient ? Voilà qui n’y ressemble guère…
On lira ci-dessous la lettre de démission, sorte de testament politique, de Jean-Paul Besset :
Pourquoi j’abandonne
J’ai décidé de renoncer à toute responsabilité au sein d’Europe Ecologie-Les Verts. Cette décision est mûrement réfléchie. Elle n’est le fruit ni d’un coup de tête ni d’un coup de blues. Elle révèle l’impuissance que je ressens de plus en plus douloureusement face à une situation de conflit interne qui m’apparaît, en l’état, dominante, indépassable, broyeuse d’énergie et d’espérance. Elle vise aussi à dissiper l’illusion fédératrice que ma présence entretient dans la direction du mouvement, entre marteau et enclume.
Autrement dit, j’avoue l’échec, personnel et collectif : je ne souhaite plus m’épuiser à construire des passerelles alors que l’essentiel des préoccupations consiste à entretenir les suspicions ou à rêver d’en découdre pour affaiblir tel courant, détruire tel individu ou conquérir tel pouvoir. Je n’assumerai pas plus longtemps la fiction et l’imposture d’un rôle revenant à concilier l’inconciliable.
Si ma mise à l’écart volontaire, dont je pèse amèrement le sens négatif aux yeux des militants sincères, peut servir à quelque chose, c’est de dissiper le rideau de fumée et chasser l’hypocrisie: que les masques tombent ! Que les couteaux sortent s’ils doivent sortir ou que les convictions l’emportent enfin sur les ambitions, mais qu’au moins il se passe quelque chose, qu’Europe Ecologie-Les Verts échappe à ce climat délétère de guerre froide et de paix armée !
I have a dream… Oui, j’avais fait le rêve que les Assises de Lyon, le 13 novembre, seraient une date « constituante », consacrant l’aboutissement d’une démarche de dépassement collectif pour construire une force alternative, responsable et désirable, indispensable aux enjeux de l’époque. Cette journée devait marquer les esprits au point de les transformer grâce à un sentiment d’appartenance commune, emportés par une dynamique qui submergerait les inévitables aigreurs, les petits calculs, les préjugés stupides, les médiocrités recuites. J’ai cru que la force de l’essentiel l’emporterait sur les turpitudes usuelles. Qu’il y aurait donc un avant et un après Lyon…
Je me suis trompé. Lourdement. Il est impossible de parvenir à faire la paix entre ceux qui aspirent à la guerre.
Il y a bien un après Lyon… mais, à l’image du nom retenu (Europe Ecologie-Les Verts), il reproduit ce que nous avions eu tant de mal à contenir dans l’avant Lyon : le scénario des crispations et des jeux claniques, la comédie du pouvoir, le monopoly des territoires. Règlements de compte, délices du déchirement, obsessions purificatrices et procès en sorcellerie saturent à nouveau l’espace, au point de rendre l’air interne irrespirable et le travail politique secondaire.
La fusion-dépassement n’a pas eu lieu. Le fossé des défiances reste plus béant que jamais entre ceux supposés vouloir rester en famille et ceux suspectés de chercher le divorce pour la recomposer, rendant impossible toute entreprise commune. D’un côté, le parti où nombre de Verts verrouillent une reproduction à l’identique, avec les mêmes têtes, les mêmes statuts, les mêmes pratiques, les mêmes courants, la même communication pseudo radicale, la même orientation servile vis à vis de la gauche; de l’autre côté, la Coopérative que certains veulent instrumentaliser en machine de guerre contre le parti. Dans ces conditions, aucune discussion sereine, aucun désaccord rationnel ne peut exister. Chaque choix est hypothéqué, chaque initiative s’avère lourde de conflits.
Par bonheur, la dramaturgie de nos luttes fratricides en reste aux simulacres. Elle ne tue pas vraiment mais elle use, elle ronge, elle épuise, elle désespère. Certains bâtisseurs, comme mon vieux complice Pascal Durand, ont déjà pris leurs distances. A mon tour de déclarer forfait et de refuser d’assumer plus longtemps un rôle d’équilibre alors qu’on me somme chaque instant de choisir un camp, de dénoncer machin ou de sacrifier truc, de justifier le moindre acte des « autres », de prendre parti dans le choc des ego, de participer au grand concours des détestations, bref de faire tout ce que je déteste.
J’ai contribué à construire un mouvement que je juge désormais métastasé et auquel, pas plus que quiconque, je ne sais apporter de remèdes. Je n’entretiens aucun ressentiment, j’apprécie les qualités individuelles des un(e)s et des autres, je ne regrette rien du chemin. Mais, sous l’impact de trop fortes pesanteurs internes engendrées par les coutumes du vieux monde politique dont toutes – je dis bien toutes! – les sensibilités d’EELV portent les stigmates, la mayonnaise collective a tourné et déprécie maintenant les énergies.
C’est humainement insoutenable. C’est en tout cas à mille lieux du projet qui m’habitait. Je renonce donc sans rien sacrifier de mon espérance dans l’écologie politique comme horizon de survie et d’émancipation. Sous réserve, peut être, d’un sursaut durable et d’un ressaisissement collectif que mon retrait pourrait favoriser.
6 décembre 2010
Jean-Paul Besset
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