Dans le cadre de la décontamination du site Marie Curie, deux comités suivront l’avancée des travaux, l’un départemental présidé par le préfet, l’autre local, présidé par le maire. C’est ce dernier, le comité de suivi technique du site Marie Curie, qui a été composé lors du conseil municipal de lundi soir, après un petit quart d’heure de négociation pour intégrer quelques conseillers municipaux supplémentaires.
Le comité comprendra 24 membres + le maire. Il sera composé comme suit : 3 représentants d’agences nationales liées aux questions nucléaires : l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire), l’ANDRA (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) et l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) – il n’est pas prévu de représentant de l’association CRIIRAD (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) ; 3 représentants d’associations locales : l’Association des Nogentais, l’association des riverains de Marie Curie et Bien vivre à Nogent et dans ses quartiers, 4 riverains dont 2 du conseil de quartier Le Port sous la lune, Mme Morin et M. Auxenfants et 2 ne faisant pas partie du conseil de quartier, M. Bousquet et M. Bellanger. Le comité accueillera également 10 conseillers municipaux : Michel Mastrojanni (PS), Michel Devynck, Philippe Sajhau et Estelle Debaecker (Groupe Nogent avec vous), Jean-Luc Moretti, Christophe Ippolito, Chantal Letouzey, Jean-Jacques Pasternak, Stéphane Hirt et Marc Arazi (Majorité municipale). Quatre personnels de la ville complètent le comité : Jacques Francou, Gilles Henry, Alain Delanoue et Karine Mullet. La première réunion de ce comité concernera la prise de connaissance de l’opérateur en charge des travaux, suite à l’appel d’offre qui a été lancé par la ville.
Pour en savoir plus sur ce dossier, voir les précédents billets publiés sur cette question.
Vous pouvez aussi écouter le passage du conseil municipal concernant la composition de ce comité, entre les minutes 2h27:24 et 2h42:30.
Ne faisons rien ca sera plus simple…
12 Staiano Colette a raison, des pilotis et par exemple des étages en sous sol de parking largement ventilés
On est tous d’accord là dessus mais on ne peut pas cf commentaires ci-dessus…Comment fait-on alors ? On en va attendre encore 20 ans…
Une dépollution partielle permettant de ramener le taux de radioactivité à un taux proche ou légèrement supérieur au bruit Ile de France est certainement acceptable….au bout d’un moment il faut avancer.
Cette possibilité est certainement meilleure que la situation actuelle. Il faut faire preuve de pragmatisme au bout d’un moment…
Personne ne s’inquiète pour la pollution de l’A4 qui est beaucoup plus nocive ?
Il me semble que seule une décontamination totale doit être effectuée. Nous ne pouvons pas laisser aux générations future une situation dont nous avons connaissance depuis 1969. A l’époque la Dass demandait déjà que la terre soit enlevée sur une profondeur de 5 m.
Une dalle, facturée, mais non construite dans sa totalité avait été le pansement de l’équipe en place…
pour ma part,mieux vaut une décontamination totale,sinon ,j’ai tjrs pensé qu’une constructon sur pilotis était nécessaire et indispensable
– Quand je pense que Nungesser niait le danger de la radioactivité, refusait les prélèvements et ne voulait pas entendre parler de la CRIIAD !
– Il semblerait, selon 1)Laurent, que JPM soit dans le sillage de Nungesser en ce qui concerne la CRIIAD.
– Pour quels motifs ?
Pas si blague que cela
Avec deux gymnases, plus un foyer jeunes travailleurs, dans le périmètre du stade et de la piscine, le problème du stationnement va se poser
il est prévu de construire les gymnases sur pilotis ce qui permet d’aérer les sols (et éviter le confinement qui concentre le radon) mais aussi de prévoir un stationnement sous les gymnases.
Seule contrainte : ne pas bitumer
moi pas comprendre ?
Au fait après avoir creuser un grand trou pour déplacer la pollution à un autre endroit, on va construire un parking ? (ceci est une blague qui doit vous faire sourire 😉 !)
je suis d’acccord avec vous et suis heureux de votre réponse objective.
Pour avoir relu les articles au sujet de gneugnon, je crois que la situation était assez différente puisqu’il s’agit d’un ancien site d’ areva avec une radioactivité beaucoup plus forte et sur une surface beaucoup plus grande.
avonçons avec prudence et transparence mais avec le souvis d’en finir sans couper les cheveux en 4 comme certains voudraient le faire parfois
cdt
Certes il est préférable de faire une dépollution partielle que rien du tout, et le mieux est souvent l’ennemi du bien
le maire actuel a le mérite d’avancer là où ses prédécesseurs n’ont rien fait
et le point de blocage (capacité des décharges) ne relève pas de la compétence du maire
il faut seulement veiller à vérifier le niveau de radioactivité à la fin des travaux et le suivre dans le temps
une dépollution similaire a été faite à Geugnon, et la radioactivité a réapparu quelques années plus tard (concentration liée au confinement)
le pire serait de construire sur le site (par exemple les gymnases) et d’être contraint, plus tard, à fermer les bâtiments
avançons mais avec prudence et transparence
Certes mais que faire dans ces conditions ?
La situation proposée par la mairie, le prefet et l’Andra n’est-elle pas un bon compromis : enlever les points chauds, utiliser le terrain avec un batîment public sans présence permanente ce qui limite les risques éventuels… Ne s’agit-il pas d’une meilleure solution que celle actuelle..?
Je trouve les commentaires assez durs pour le maire qui essaie de trouver une solution…il se serait moins critiquer en laissant la situation en l’état…je pense qu’il faut trouver un compromis acceptable tant sur le plan sanitaire que financier….
La solution proposée n’est pas parfaite mais je ne suis pas sûr que l’on puisse faire autrement.
J’ai peur que ce dossier soit pertrubé par des considérations politiques sans raisonner au niveau de l’interêt général
L’ANDRA justifie la dépollution a minima pour réduire le volume de déchets radioactifs
La France n’ayant pas réussi à ouvrir suffisamment de décharges de classe 1 (cf certains déchets des centrales nucléaires qui partent vers la Sibérie), l’ANDRA ne sait pas où stocker les résidus du site Marie Curie si la dépollution est totale.
Elle a exigé de limiter le volume de déchets
l’ASN a pour mission la protection des populations et le contrôle du bon usage des matières radioactives. En cas de problème sanitaire, c’est elle qui sera responsable. Elle préfère une dépollution totale pour se couvrir (principe de précaution)
Ce différend explique que l’avis de la CNAR a été rédigé avec des réserves imposées par l’ASN
cf http://m.gilles.free.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=242:marie-curie-le-qoui-maisq-de-la-cnar&catid=44:environnement-&Itemid=68
quelle est la nature des désaccords entre l’ASN et l’ANDRA ?
L’ASN a-t-elle validé donner un avis officiel sur l’opération ?
La présence de la CRIIRAD aurait été un gage d’indépendance, mais la culture politique française n’est pas habituée au principe d’indépendance (cf le débat sur l’indépendance du parquet)
Cependant on peut également compter sur la prise de conscience par l’ASN des risques
l’ASN durcit progressivement les normes et les règles d’utilisation de nombreux équipements
De plus, d’après quelques indiscrétions, l’ASN ne serait pas en phase avec l’ANDRA sur le dossier de Marie Curie
Et il y a des représentants d’associations qui seront là pour faire preuve d’indépendance
Lors de la dernière réunion de quartier, le maire avait annoncé qu’il y aurait une représentation de la CRIIRAD dans le suivi des travaux !!!
Encore une fois, seuls des représentant du Pro-Nucléaire (ANDRA)et des organismes officiels (ASN) sont invités !
Pour information, il est très souvent reproché à l’ASN de sous-estimer les incidents nucléaires (quelque soit leur gravité) Effectivement, difficile pour une authorité publique de juger trop négativement une gestion elle aussi publique !
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