C’est à partir d’un coup de fil très local que ce partenariat national a été initié ! Ayant eu connaissance du principe des cartes bancaires solidaires, Thomas Scrive, directeur de l’association humanitaire dédiée à l’enfance, Un enfant par la main, basée à Nogent sur Marne, a suggéré l’idée à son conseiller clientèle de la Société générale. Le dossier a ensuite été défendu par les salariés de la banque, depuis
l’échelon Val de Marne jusqu’au siège.
Le résultat : il sera opérationnel dès le 2 juin prochain avec le lancement d’une carte de crédit (Visa ou Visa Premier, au choix), associant la banque et l’association. Concrètement, la Société générale versera 5 centimes d’euro à Un enfant par la main à chaque paiement effectué avec la carte. Pour les clients, la carte sera accessible à partir de 12 € en supplément de leur cotisation, soit 1 € par mois. En savoir plus sur l’association Un enfant par la main qui finance des parrainages et microprojets de développement au service de l’enfance, dans une quinzaine de pays.
Tout dépend du nombre de mouvements générés avec la carte effectivement. Ma réponse visait à prendre en compte la globalité. La réduction d’impôt sur le revenu obtenue par le particulier est financée par la dette de l’Etat et la TVA par exemple. Je mets un bémol à votre calcul car un français sur deux ne paie pas d’IRPP. Par contre, la majorité des français est titulaire d’une carte bleue. L’association est gagnante dans votre calcul mais si l’on raisonne au niveau des contribuables que nous sommes, c’est plus compliqué.
Les commerces artisanaux traditionnels: boucheries, boulangeries, charcuteries, ont diminués ou carrément disparus, Agences banquaires, immobilières ou “fringues” ont pris leur place. C’est comme çà !
A propos de tous ces marchands de vêtements, si on observe les passants, on voit bien que les gens sont de mieux en mieux habillés…
>>> Qu’on le veuille ou non, le gratuit finit toujours par l’emporter sur le payant, les banques à guichet devront un jour s’aligner et elles ne fermeront pas pour autant.
>>> Les agences se sont multipliées dans les rues commerçantes, ce qui n’est pas fait pour améliorer leur intérêt. Il peut en disparaitre quelques unes sans dommage, du moins pour moi.
>>> J’ai des doutes sur les raisons du geste, avantages et inconvénients ont dû être soigneusement pesés.
>>> Votre réponse ne correspond pas à l’esprit de mon exposé: L’association sera-t-elle gagnante ou perdante dans mon cas de figure ?
On peut appliquer le raisonnement à tout ce qui se vend sur internet. Si nous devenons clients des banques internet uniquement, la plupart des agences de Nogent réduiront leurs effectifs (je suis pourtant un concurrent). Ces effectifs seront réemployés dans les plateformes téléphoniques (un quotidien pas très drôle, des salaires au minimum). Moins de clients pour nos restaurants le midi ou magasins locaux. Une plateforme téléphonique est souvent installée dans des villes isolées. Les coûts induits sont là. Les banques ne sont pas exemptes de reproches (voir le site de l’AFUB) alors quand elles font un geste humanitaire…
On peut appliquer le raisonnement à tout ce qui se vend sur internet. Des plateformes de distributions implantées da
Et si c’était vous, le philanthrope !
Petit calcul
Coût de la carte premier à la Société Générale : 128 + 12 = 140 €.
Vous vous procurez (comme je viens de le faire) une carte gratuite dans une banque en ligne (Fortunéo)assurance 18 €, gain 122 €.
Vous faites à l’association un don de la somme équivalente majorée des 60% de la déduction fiscale, soit 305€; débours réel 122 € – à 20 centimes par paiement il faudrait effectué 1525 paiements annuels, 127 mensuellement, pour atteindre le même chiffre de 305 € reversé par la banque “Philanthropique”.
[Il n’est pas tenu compte des paiements effectués à l’aide des espèces retirées aux distributeurs] Exact mon calcul ? Qu’en pensez-vous ?
Un banquier philanthrope !
Voilà comment donner un supplément d’âme à l’activité économique… Il existe également des livrets et des OPCVM prévoyant contractuellement l’attribution d’une partie de la plus-value à des ONG. Bravo !
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