L’ASEN (Association Sport et enfance nogentaise) qui proposait des activités sport et théâtre après 16h30 dans les écoles primaires ainsi que les mercredi, samedi et en soirée dans différents sites de la ville, vient d’envoyer ce matin un message à ses adhérents pour les informer de sa cessation définitive d’activité depuis le 30 juillet 2010. L’association, créée il y a près de vingt ans, a procédé à sa dissolution au milieu de l’été suite à la suppression de plusieurs crénaux
horaires mis précédemment à sa disposition par la ville dans les écoles et sites sportifs pour exercer ses activités.
Début juillet, l’association avait envoyé un premier message à ses adhérents en indiquant qu’elle reportait les réinscriptions en septembre, faute de connaître le détail des infrastructures dont elle disposerait pour la saison 2010-2011. Un délai que le maire a justifié auprès de l’ASEN en expliquant que la ville ne pouvait pas attribuer les crénaux horaires plus tôt car elle reçoit les demandes des associations jusque fin juin. Mi-juillet, l’ASEN a publié un billet sur son site Internet pour dévoiler les crénaux qu’elle avait obtenus et lister toutes les suppressions par rapport à l’an dernier. S’en est suivi un échange de lettres entre ville et association, qui n’a pas permis d’aboutir à un consensus. L’association a donc procédé à sa dissolution fin juillet. Les relations entre l’ASEN et la ville avaient toutefois déjà commencé à s’altérer dès la fin de l’anné scolaire 2009 et durant l’année 2009-2010, suite à la suppression de premiers crénaux horaires notamment à l’école primaire Val de Beauté, ainsi que la suppression de la mise à disposition d’éducateurs sportifs de la ville.
La mairie a indiqué qu’elle prendrait des mesures pour assurer la continuité des activités. Le service des sports de la ville a du reste d’ores et déjà commencé à développer de nouvelles activités en direct dès cette année comme par exemple des stages multisport (les SMS, stages municipaux sportifs). La cessation des activités de l’ASEN sera donc peut-être l’occasion d’une reprise en main plus générale par la municipalité de ce type d’activités. Reste à déterminer qui reprendra la partie théâtre. Plus d’informations sans doute lors du Forum des association qui se tiendra le dimanche 5 septembre.
Pour en savoir plus : voir la position de l’ASEN sur son site, voir la position de la mairie sur son site.
Au-delà de la situation spécifique de l’ASEN, cet événement témoigne de la complexité des relations entre associations locales et municipalités, dès lors que des subventions en espèces ou en nature (locaux, communication, logistique…) sont indispensables à leur fonctionnement.
La ville a t-elle su faire une offre aussi riche que l’Asen ?
La Mairie a mis en place en catastrophe un dispositif de remplacement pour accueillir les familles en manque…Des créneaux sont proposés ainsi que des activités. A quel prix ? Avec quel encadrement ? Des vacataires ont été embauchés ou sont en cours de recrutement : sont ils compétents lorsque l’on constate que ce sont des contractuels dont la budgétisation avait été prévue lors du budget primitif (en mars)! La Ville avait donc prévu cette “municipalisation”. S’agit il d’un règlement de compte, d’une mésentente entre le Maire et une personnalité locale très présente et active à Nogent : Claude TELLIEZ ? Ce qui est sûr, c’est que le Maire semble peu enclin à la concertation et au compromis et que la vie associative nogentaise en ressort affaiblie. Quant aux finances de la Ville, y gagneront-elles ?
… la suite de notre commentaire çi-dessus se trouve en rubrique ” suspens autour de la rentrée de l’Asen ” !
Tout à fait d’accord sur les difficultés et coûts d’une municipalisation : ce n’est pas la panacée, loin de là, et je suis le premier à reconnaître les vertus du bénévolat. En revanche, lorqu’il y a un subventionnement publique, il convient qu’un cadre conventionnell soit établi (par exemple une convention pluriannuelle de partenariat ou d’objectif : l’Etat pratique régilièrement des CPO de ce type et Nogent l’avait mis en oeuvre il y a quelques années…). Donc mon étonnement demeure quant à l’ASEN. Ces CPO concerne les grosses associations qui ont un partenariat récurrent avec des instances publiques.
… fausse manip … notre commentaire est ailleurs … nous pensons que chacun s’y retrouvera !!!
Nous souhaitons apporter quelques précisions aux commentaires de Monsieur Morfin.
Non, la municipalisation n’est pas ” la seule façon de peser sur la réduction des tarifs ” , car, dans ce cas, il faut rémunérer le travail, qui, sous gestion associative, est effectué bénévolement par les dirigeants de l’association, comme souligné, d’ailleurs.
Ensuite, en cas de municipalisation, le financement se fait par l’impôt et la créa
Monsieur “Le remède” est-il un “je” ?
L’information éditoriale donnée sur le site se veut neutre, factuelle, et non personnelle, les auteurs des articles ne s’exprimant pas au nom de qui ou de quoi que ce soit. Les commentaires sont libres, et les commentateurs peuvent donc les formuler comme bon leur semble. Leurs remarques et prises de position n’engagent bien entendu qu’eux-même, quand bien même ils entendent s’exprimer au nom de la collectivité. Elles sont à distinguer des articles éditoriaux qui engagent la rédaction.
Même si vous avez raison de souligner que comme dans tout media participatif, il est clair que les commentaires font désormais partie de l’information, et que leur tonalité rejaillit sur la perception d’ensemble du site, nous préférons intervenir le moins possible pour laisser les points de vue s’exprimer le plus librement et diversement possible, plutôt que d’avoir recours à une modération nécessairement arbitraire et qui deviendrait vite tatillonne s’il fallait contrôler le style de chacun.
Nous préférons faire confiance à nos lecteurs, qui, comme vous, décoderont à l’aune de leur propre perception la frontière entre “égo” et “citoyenneté”. Peu importe d’ailleurs la motivation profonde, altruiste ou égoïste, qui pousse telle ou telle personne à exprimer un point de vue. Ce qui nous importe avant tout est le partage des idées et la richesse du débat qui s’ensuit !
Bonjour,
Nouveau sur Nogent et très sportif, je découvre votre site et ses articles. Ne pensez-vous pas que les remarques indiviuelles devraient se formuler sous la forme du je plutôt que de que s’exprimer au nom de tous les nogentais ? Car enfin s’agit-il d’un site d’information neutre ou d’un carrefour des égos…
à méditer sportivement
Monsieur Degrassat…dont j’ai écorché le nom…n’est pas adjoint au Maire mais conseiller délégué (c’était une façon de me rattrapper) ! Là , pour le coup, j’avais surévalué ses fonctions !
A Cécile Dubois : existe-il des associations qui ne recourrent pas à l’aide publique (aux subventions) ? Celles-ci permettent la modestie des tarifs . La municipalisation est la seule façon de peser encore davantage sur la réduction des tarifs, car la gestion en régie est financée par l’impôt.
La problématique du Conservatoire -une autre association qui va faire parler d’elle- est aussi présente : veut -on élargir l’audience de celui-ci en le municipalisant et en réduisant ses tarifs ? Mais alors son financement par la Ville se renforcera et du coup, il convient de la municipaliser. Le problème , c’est que la gestion associative est souvent plus efficace car elle associe une part de bénévolat qui n’est pas négligeable, ce qui disparait dans le tout public. C’est la raison pour laquelle, elle est plus adaptée à condition toutefois d’être encadrée et que les acteurs s’entendent (élus politiques et dirigeants associatifs). C’est la mission régalienne de la Ville mais aussi son obligation de concertation : faut il qu’il n’y ait pas de problèmes de personne qui interfèrent sur le cours des choses ! Monsieur Telliez est une forte personnalité : il peut faire de l’ombre au Maire qui lui aussi n’a pas la réputation d’être un homme de dialogue ! Cette affaire est très confuse et elle ne manquera pas de polluer ce rendez vous annuel qu’est le village des associations auquel tous les nogentais sont conviés , le dimanche 5 septembre cette année, malgré la proximité de la date avec la fin des vacances !
Cette problématique de la coopération associations de droit privé / commune n’est pas nouvelle. Dutemps de Roland Nungesser, on parlait d’associations para-municipales. Par la suite, la loi Sapin est venu mettre de l’ordre en organisant des appels d’offres et des délagations publiques. Ce fut le cas notamment de la piscine de Nogent : notons toutefois que subsistent des subventions d’équilibre pour rester dans une fouchette de tarifs acceptable (c’est le cas de la Scène Watteau, de la Crèche des lutins…).
Existent enfin des associations régulièrement associées sans délégation, de service publique (le Conservatoire, la Ludothèque, l’ASEN…). Pour cadrer les aides financières, des contrats d’objectifs pluriannuels ont été instaurés (je crois me souvenir que l’ASEN fut une des premières à en bénéficier). La Ville oscille en ce moment entre “privatisation” (la Piscine, les crèches) et municipalisation (Centre de loisirs primaire, le Conservatoire, l’ASEN…).
Il faut interroger à ce sujet les maires adjoints en charge du secteur : JJ Pasternack et De Grassa, en charges du secteur associatif. Sur le fond, y a t il une stratégie de la Mairie (concertée avec les représentants de l’ASEN) comme elle le laisse entendre, ou une situation confictuelle, une mésentente entre ces partenaires de longue date (la Ville de Nogent et l’ASEN) ? Il conviendrait que Mr TELLIEZ s’explique à ce sujet. Les Nogentais ont besoin de savoir, ne serait ce que parceque la convention qui lie la Ville et l’ASEN n’a pas été dénoncée et ce avec l’accord des parties. Cette affaire nous paraît extrêment grave et laisse entendre qu’un climat délétère s’installe à Nogent, au discrédit du Maire de la Ville…
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