Toujours dans la majorité municipale bien que déchu de ses différents titres et délégations, le conseiller municipal sans étiquette Marc Arazi (ex tête de liste Nogent c’est maintenant) s’est retrouvé malgré-lui glissé dans l’opposition sur le papier, suite à une formulation ambigüe dans le document de présentation du pôle RER A (La Lettre Centre d’affaires Nogent Baltard) diffusé aux habitants. Un petit paragraphe y fait en effet état du recours en justice déposé contre le projet en ces termes :
«Nous apprenons que quatre conseillers municipaux d’opposition sur les cinq qui ont voté contre le projet le 18 octobre dernier, ont déposé un recours auprès du Tribunal administratif de Melun (…)» Une formulation qui a immédiatement suscité une réaction de l’élu.
Réaction de Marc Arazi
Suite à la parution en ligne du document le 16 novembre (avant sa diffusion papier), le conseiller sans étiquette a donc demandé un droit de réponse : «(…) Vous parlez de ‘quatre des cinq Conseillers Municipaux d’opposition ayant voté contre ce projet le 18 Octobre’ pour ensuite, sans les nommer, rajouter ‘ont déposé un recours auprès du Tribunal administratif de Melun’. Je vous demande de rectifier immédiatement l’exactitude des informations me concernant avant toute diffusion papier aux Nogentais, à savoir : que je suis membre de la Majorité Municipale et que c’est à ce titre que j’ai voté lors du Conseil Municipal, qu’à ce jour je n’ai engagé aucun recours contre ces décisions (…) »
Réponse de Jacques JP Martin
S’en est suivie une réponse du maire de Nogent sur Marne, Jacques J-P Martin, publiée sur le site de la ville : « (…)Je tiens à m’excuser auprès de vous car une coquille n’a pas été relevée lors de la relecture qui peut conduite à une petite confusion concernant votre position. Il fallait lire : Nous apprenons que quatre conseillers municipaux d’opposition sur les cinq qui ont voté contre le projet, ont déposé un recours… »
Seconde réaction de Marc Arazi
Une réponse non satisfaisante pour l’élu concerné, qui a renvoyé une missive électronique : «La formulation que vous proposez reste ambiguë et peut encore une fois suggérer mon appartenance à l’opposition. Je tiens à ce que la formulation retenue précise : mon appartenance à la majorité municipale et le fait que je ne participe pas à ce jour à un recours. Par ailleurs, vous ne répondez pas à ma demande de droit de réponse sur le site de la ville. Je vous réitère cette demande (…) »
Dernier avis avant poursuite
Le ton est monté encore d’un cran hier, à l’occasion de la diffusion papier du document : «Vous n’avez pas jugé bon de répondre à mon dernier mail. Et pour cause, je viens de recevoir dans ma boîte aux lettres la Lettre N° 2 Centre d’affaires Nogent-Baltard à laquelle n’a été apportée aucune modification (texte d’origine) et sans aucun erratum joint. Il n’est pas acceptable que vous ayant averti suffisamment tôt, vous ne soyez pas intervenu pour que les Nogentais puissent avoir une information exacte et loyale. Je vous redemande donc, en tant que Directeur de la Publication, de me dire, quand et comment vous allez faire droit à ma demande de rectification et de droit de réponse (…)»
A suivre…
Voir la réponse du maire, Jacques JP Martin, sur le site de la ville
Voir la réaction de Marc Arazi, conseiller municipal (SE) de la majorité, sur son site.
I y a adjoint démissionné et adjoint démissionné
Apparemment , M Arazi, pourtant démissionné dans les conditions que l’on connaît, s’emploie à réintégrer ses fonctions antérieure… Certains y verront du masochisme…d’autres une botte secrète du Maire/Conseiller général/Président de la communauté d’Agglo/Président de Paris Métropole/etc.
Et concernant l’adjoint, plus adjoint, qui veut encore être adjoint ?
@David
le décompte pour les dépenses de campagne démarre 6 mois avant le premier tour, soit depuis le 21 septembre
donc il y a deux publications qui vont être sur le compte de campagne : Nogent Sport et cette lettre sur Nogent Baltard
Cette querelle n’a guère d’intérêt mais j’observe que l’invocation de la divine coquille est fréquente de la part de JJPM.
Cet épisode marque aussi l’immense décalage de moyens en matière de communication : les turpitudes de la présidentielle de 1995 devraient pourtant inciter à la prudence en la matière.
Quand commence le décompte pour les dépenses au titre de la prochaine cantonale ?
Ils ont du temps à perdre !
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