L’arrivée en remplacement de remplaçants de professeurs des écoles stagiaires (PES) dans les écoles suscite ces derniers jours de nombreuses réactions côté parents comme enseignants. Ces personnels qui ne bénéficient plus de la formation en alternance à l’IUFM (Institut universitaire de formation des maîtres) et pas encore de
la formation pratique en Master se trouvent de fait un peu à cheval entre deux systèmes de formation des enseignants. Pour les accompagner dans leur démarrage sur le terrain, un système de compagnonnage a été mis en place, complété de stages de formation organisés par chaque Académie. Dans le Val de Marne, les 286 PES ont été observateurs dans les classes de maîtres d’accueil temporaires (MAT, il s’agit d’enseignant expérimentés qui s’impliquent dans la formation) durant deux mois et ont ensuite eu trois semaines de formation théorique avant d’être affectés à une classe. Entre 150 et 200 ont rejoint une école fin novembre. Les autres sont en attente d’une affectation. Au-delà de leur expérience et formation, l’émotion suscitée par leur arrivée semble davantage liée au caractère subit du changement et au fait qu’ils viennent remplacer des remplaçants, multipliant le nombre d’enseignants différents que verront les enfants durant leur année scolaire.
Une petite section concernée à l’école Léonard de Vinci
Ainsi, à Nogent sur Marne, une enseignante de petite section de maternelle à Léonard de Vinci, qui devait remplacer une professeur en congé de maternité jusqu’en février, a-t-elle été prévenue la semaine dernière de sa mutation à Vitry sur Seine ces jours-ci. A sa place, est arrivée une professeur des écoles stagiaire, en binôme avec elle durant deux jours. “La PES ne devrait elle rester que jusqu’au 18 janvier, et sera alors remplacée par une autre personne jusqu’au retour de congé maternité de l’enseignante titulaire“, explique un parent d’élève. Ce changement surprise et le fait que les enfants, qui viennent de rentrer en maternelle, soient amenés à changer plusieurs fois d’enseignants durant l’année, a alarmé les famille. Pour protester, plusieurs parents ont organisé, de manière spontanée -indépendamment des associations de parents d’élèves, une occupation de la classe en début de semaine par groupe de cinq-six. Ils n’ont toutefois pas obtenu gain de cause auprès de l’inspection. L’ancienne remplaçante devrait bien commencer à prendre sa classe à Vitry sur Seine ce jeudi. D’autres réactions similaires ont été signalées dans d’autres villes du département, notamment à Fontenay sous Bois et Champigny sur Marne.
Et bien entre ces remplacements multiples, des profs non formés qui arrivent en face des élèves et qui ont du mal, on commence à voir l’effet des superbes réformes qui ont eu lieu ! Au collège des profs d’espagnol pas nommés jusqu’à la toussaint ! Voilà les suppressions de poste ne devaient avoir aucun effet mais malheureusement on les constate tous les jours, mais je peux vous dire que les officines de cours particuliers se portent très bien merci pour elles !
J’espère seulement que l’enseignement privé est soumis aux mêmes aléas car pour mémoire les profs des établissements sous contrats sont rémunérés par l’éducation nationale donc par tout le monde !
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