Un arrêté préfectoral interdit la baignade dans la Marne (autour de Nogent, Champigny, Saint Maur…) depuis 1970, en raison de la pollution qui a atteint son pic à l’époque la plus industrielle de la banlieue Est. Auparavant, les plages y étaient bondées durant les beaux jours (voir photo ci-contre de la plage de Champigny en 1950…). Depuis, la qualité de l’eau s’est améliorée en raison de
la diminution des rejets liés à l’industrie, ainsi qu’à l’organisation de l’assainissement des eaux.
Mais le compte n’y est pas encore. «Les eaux de la Marne aux abords de Paris souffrent d’une pollution urbaine : nitrates, phosphates, éléments chimiques comme les médicaments, hydrocarbures… La qualité s’est nettement améliorée depuis une dizaine d’années et sur certains secteurs dans lesquels nous disposons de points de mesure, comme Saint-Maur des fossés, l’eau pourrait être compatible avec la baignade quelques jours par an. La pollution et le niveau de bactéries restent néanmoins encore trop élevés», explique Aurélie Naud, ingénieur environnement au sein du syndicat Marne Vive.
Tous à l’eau en 2030 ?
Ce syndicat mixte qui regroupe une quinzaine de communes, allant jusqu’à Gournay, œuvre à l’amélioration de la qualité des eaux en effectuant des mesures et analyses ainsi qu’en accompagnant les communes et collectivités locales dans leur démarche d’assainissement. Objectif : pouvoir se baigner à nouveau dans la Marne, en aval de Marne la Vallée, en 2030. Un but qui sera peut-être atteint si la progression continue et que la prise de conscience environnementale plus globale se poursuit. A noter toutefois que la réglementation européenne en la matière s’est durcie avec les nouvelles directives, au niveau notamment de la présence bactérienne.
Le Big Jump
En attendant la réouverture de la baignade, les adeptes des sports nautiques se retrouvent d’ores et déjà régulièrement à la baille. De manière plus cadrée, une manifestation organisée au niveau européen par l’association European River Networks, le Big Jump, invite chaque année de manière festive à un plongeon symbolique – en respectant la législation. Près de chez nous, elle a lieu à Saint Maur des Fossés (voir billet agenda) à l’initiative de Marne Vive et s’effectue en se trempant les pieds. Ce happening organisé en juillet rassemble chaque année plusieurs centaines de personnes et les sensibilise à la question de l’eau. Au-delà de la baignade, l’amélioration de la qualité des eaux de la Marne devrait en effet se retrouver aussi dans nos verres, voire notre facture, en évitant les lourdes procédures de traitement nécessaires pour la rendre potable.
Voir aussi billet sur le Festival de l’Oh et sur les restaurants au bord de l’eau.
Je n’ai cité le chef-d’oeuvre que pour situer l’emplacement de ce petit bout de pelouse dont je crains qu’il soit convoité. Vous devez bien savoir que tout espace libre à Nogent est menacé par le béton cher à tous les tenants du DEVELOPPEMENT DURABLE … en béton.
Ceci dit, je suppose que ce contre-poids était indispensable, mais ceci n’était pas une raison pour en faire un chef-d’oeuvre, on aurait pu se contenter d’en faire une construction simplement esthétique se fondant dans l’environnement….
On peut admettre l’utilité du “Pompidou” sans en être admiratif!
Sans savoir comment un projet est décidé avant d’être UNANIMEMENT décrié une fois réalisé , j’ai mon opinion: j’ai pu maintes fois constater, la preuve en est par beaucoup de réalisations plus ou moins prestigieuses dues à l’égo ou aux intérêts des dirigeants, que très peu de personnes sont capables d’imaginer ce que donnera une fois réalisé un projet présenté sous forme de dessin, de maquette dessinée ou en volume, la déception étant souvent au rendez-vous. Lorsqu’il s’agit de droit, de sciences, de médecine, on reconnait sans restriction son incompétence. Une fois assis sur le siège, qu’il soit de président de la République ou maire d’une commune de 30.000 habitants, l’élu, à plus forte raison s’il est issu du BTP, se croit aussi l’élu de la science infuse en architecture et urbanisme, et alors vous pouvez toujours chercher une plaque rappelant les noms des concepteurs et des décideurs.
Prenez n’importe quelle réalisation architecturale réunissant ensuite contre elle un consensus et rappelez-vous dans quels termes elle était présentée et encensée par ses promoteurs.
Je crains que le monstrueux projet du pôle RER en fasse partie. (voir le montage photo sur le blog “www.cestcommecaanogent.over-blog.fr”)
C’est l’avenir qui juge, et à côté d’une tour Eiffel emblèmatique, combien d’erreurs ! (ou d’horreurs)
Le fameux contre-poids du pont de Nogent est fort disgracieux, tout le monde en convient : mais sans lui, nous ne bénéficierions pas du passage sous fluvial de l’autauroute A 86 ! A tout prendre, ce “momument” est un moindre mal !
Le dernier carré de pelouse au droit du chef d’oeuvre en béton du tunnel sera-t-il sauvegardé?
Où vont les eaux usées et les eaux vannes (WC) collectées dans les canalisations publiques?
Je suis convaincue que les Nogentais aimeraient que leur maire
leur montre l’exemple en traversant la Marne à la nage et en
plongeant du pont de Nogent fasse revienne sur la berge en crawlant.Probablement plus utile que cet Orbival qui semble de plus en plus chimérique.
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