800 élèves ont été présentés au Bac à partir d’un établissement de Nogent sur Marne en 2009. Cela ne veut pas dire qu’il s’agit de 800 Nogentais car les établissements accueillent aussi des élèves des villes avoisinantes tandis que certaines filières professionnelles et technologiques ne sont en revanche pas disponibles dans la commune. Voici les résultats, dans le détail, par type de bac et par établissement :
Voie générale (558 élèves présentés)
Série S (303 élèves)
Lycée Albert de Mun (privé) : 90 élèves présentés, taux de réussite de 100 %
Institut Montalembert (privé) : 49 élèves présentés, taux de réussite de 100 %
Lycée Edouard Branly : 111 élèves présentés, taux de réussite de 91 %
Lycée Louis Armand : 53 élèves présentés, taux de réussite de 74 %
Série ES (177 élèves)
Lycée Albert de Mun (privé) : 42 élèves présentés, taux de réussite de 100 %
Institut Montalembert (privé) : 39 élèves présentés, taux de réussite de 100 %
Lycée Edouard Branly : 96 élèves présentés, taux de réussite de 89 %
Série L (78 élèves)
Lycée Albert de Mun (privé) : 11 élèves présentés, taux de réussite de 100 %
Institut Montalembert (privé) : 20 élèves présentés, taux de réussite de 100 %
Lycée Edouard Branly : 47 élèves présentés, taux de réussite de 94 %
Voie technologique (100 élèves présentés)
Série STI
Lycée Louis Armand : 100 élèves présentés, 71 % de taux de réussite
Voie professionnelle (142 élèves présentés)
Série production (97 élèves)
Lycée Louis Armand : 80 élèves présentés, taux de réussite 89 %
Lycée de la Source – Val de Beauté : 17 élèves présentés, taux de réussite 88 %
Série services (45 élèves)
Lycée de la Source – Val de Beauté : 45 élèves présentés, taux de réussite 78 %
Voir les résultats des 4000 lycées français sur le site du Monde.
:-)….excellent Monsieur Gilles ….effectivement je propose 2 jours d’exclusion a monsieur Bruno Morfin pour abscense non justifié …..
Autant d’absences ?
Dans le privé, c’est l’exclusion
@Michel Gilles:
# 10 godot dit :
le 17 avril 2010 à 16:59 h
# 11 Bruno Morfin dit :
le 17 avril 2010 à 17:52 h
# 18 Bruno Morfin dit :
le 19 avril 2010 à 23:58 h
# 20 Bruno Morfin dit :
le 21 avril 2010 à 8:46 h
et je n’ai mis que les dates concernant ce sujet …
merci de nous remettre un mot d’absence.
🙂
@ godot & etonnant
il vous faudra patienter
Monsieur Bruno est en vacances
pour ma part j’ai apprécié la réaction du Snlac :
http://www.snalc.fr/affiche_article.php?actu=1&id=409&id_rep=281
a godot ….vous aussi vous avez remarqué ….? ..monsieur bruno 🙂 ne repond pas a certaines questions …pour louis armand , je confirme la section s (j y ai un de mes fils ) .et il reussit plutot bien ..Monsieur Morfin , vous qui semblez avoir des ambitions “politique” à Nogent , je vois que vous avez fait le choix de vos futurs électeurs . et je trouve que la premiere phrase du post n°13 de nogentais resume bien vos arguments .
alors, on donne sa langue au chat, donc pour les réponses, voir commentaire 13 (Albert de Mun) + lire le sujet entier (section S à Louis Armand) (attention, il faut cliquer sur “lire la suite” pour avoir l’intégralité du sujet)
pour info, la section S de Louis Armand comme les sections dites générales de Paul Doumer (c’est au Perreux) sont très jeunes, d’ou le taux de réussite plus faible par rapport à Branly,enfin je pense, si cela peut vous éclairer Monsieur Morfin.
dans le futur je m’adresserai directement à Luc FERRY pour mes questions.
Cordialement
“ Taux de réussite au bac dans les lycées de Nogent sur Marne ” 😉
dans tous ces chiffres il serait bon de connaitre le nombre d’élèves de sixième qui arrive au bac dans ces écoles privés ?
voila la réponse aux 100% ….du privé nogentais.
les élèves virés entre temps sont bien contents de retrouver une place dans le public …
Monsieur Morfin, je pensais qu’il y avait une section S à Louis Armand … ?
excusez moi, je reste bloqué sur ma question purement locale …
on verra plus tard pour les cantonnales …
je pense que l’on peut déplacer vos commentaires dans un forum dédié à l’éducation nationale.
A godot
Pour ce qui concerne la mixité sociale -qui pour moi n’est pas incompatible avec le soutien à l’enseignement privé!- je vous signale qu’à l’heure actuelle un projet de densification de logements sociaux est en cours au 123 Bd de Strasbourg et que je m’y oppose avec certains riverains ! je pense en effet qu’il serait juste et responsable -politiquement- de ne pas guetthoïser certaines zones en france !
Pour ce qui concerne l’école, il faut dépasser les vieux clivages et les vieilles ritournelles de la guerre scolaire qui a prévalu en France depuis plus d’un siècle. Je suis pour le privé -encadré et s”inscrivant dans une mission de service publique- mais je ne suis pas contre le publique ! Il faut essayer de sortir du mode de fonctionnement binaire et des manichéismes qui s’y enracinent.
Un autre sujet me préoccupe : les allocations familiales et leur suspension pourraient être envisagées, pour remédier à l’absentéisme scolaire ! Avec Luc FERRY, je suis opposé à cette mesure et je milite pour la suppression du collège unique ! A partir de la quatrième, il faut mettre en place des filières professionnelles. Il faut permettre aux jeunes de réussir quelque chose : ils peuvent largement par la suite se réapproprier des savoirs. La formation continue, la validation ds acquis de l’expérience constituent de véritables révolutions…Le système scolaire -celui de la formaton initiale- doit s’adapter.
“Elles paient donc deux fois l’école !”
moi aussi je paye deux fois et je n’ai pas d’enfants dans le privé puisque la commune aide l’école privé, et je payerai encore lorsque je n’aurai plus d’enfant scolarisé(ce qui est normal), donc la dessus, au moins, vous avez tout faux.
“sans parler des dons et legs ” il est certain qu’avec le niveau de revenus des parents d’élèves qui fréquentent le privé à Nogent on peut se permettre beaucoup de choses, la solidarité dans ce sens est toujours présente.
“les fonctionnaires sont plus avantagés” vous continuez à vouloir opposer les gens, ne cherchez pas la confrontation.
” le taux comparé d’absentéisme chez les maîtres du public et du privé” et vas y, on en remet une couche, il est cetain qu’un prof du privé n’a pas le même stress qu’un prof en ZEP.
vous avez raison de vous arrêter la dessous, vous commencez à dériver, et pourtant je ne suis pas syndicaliste. Par contre, Monsieur Morfin, vous êtes un fin connaisseur de l’école privé à Nogent, et j’attends toujours ma réponse au commentaire 10, peut être préférez vous discuter sur des sujets qui font moins mal avec des gens qui pensent comme vous
Pour info, sachez qu’à Nogent, il n’y a pas que des gens aisés …
comme on dit
Cordialement
à David
Non, les aides sont au nombre d’élèves scolarisés (de façon égalitaire) à la stricte condition que les familles soient domiciliées à Nogent. Le taux de nogentais est plus important à saint André : cela vient du fait que l’établissement s’arrête au collège.
Pour ce qui concerne le coût comparatif privé/public, la question est assez complexe, mais globalement un élève du public coûte plus cher à l’Etat et donc aux contribuables que nous sommes.
Cela est déjà vrai pour le fonctionnement (on le voit dans les comptes de la Mairie de Nogent), mais il faut savoir que la partie investissement échappe elle complètement à la participation de l’Etat. Cela est compensé par la contribution des familles, sans parler des dons et legs dont peuvent bénéficier les établissements privés. Attention, ne caricaturons pas le débat : les familles font le “choix” de payer une scolarité (le public lui est gratuit), mais les familles sont aussi des contribuables comme les autres ! Elles paient donc deux fois l’école !
Autre élément de réponse à David : les écoles privées paratiquent souvent des tarifs modulés (cela est très variable) : à Montalemebert, trois tarifs sont proposés, au choix des parents !
Enfin les enseignants du privé -qui ont la même qualification que ceux du public- n’ont pas les avantages que ceux du public : par exemple, les avanages enterme de logement pour les professeurs des écoles ou les retraites d’une manière générale (les fonctionnaires son plus avantagés, alors que les maîtres du privé relèvent du régime général etc). Autre sujet brûlant et tabou (je vais choquer certains) : le taux comparé d’absentéisme chez les maîtres du public et du privé…mais là, j’arrête car je vais avoir certains syndicalistes sur le dos.
Sur la question relative aux subventions accordées par la ville à l’enseignement “privé ou libre”, je suis curieux de savoir si ces aides sont soumises à une condition de ressources.
Pour conclure, la cohabitation public/privé est stimulante mais chaque acteur doit être analysé en détail, avec ses contraintes et ses ambitions. On en revient toujours la formule “comparer ce qui est comparable”.
Mon expérience personnelle m’amène à partager en grande partie l’analyse de “nogentais”. Je connais également des gens qui ont souffert, dans certaines écoles privées parisiennes, de la compétition coûte que coûte impactant ainsi leur vision de la vie sociale. D’autres ont dû mettre leur créativité de coté. Séparer la France en deux, l’histoire le montre, amène à développer incompréhension puis tensions. L’école de la république, comme le service militaire à une époque, a le mérite d’une mixité enrichissante pour tous. Chacun relativise sa position par rapport à l’autre et apprend, heureusement, que les notes obtenues ne sont pas proportionnelles aux revenus des parents. La différence se crée néanmoins par les cours payés en dehors de l’école auxquels un enfant défavorisé n’aura pas accès. Le problème de l’école publique vient en partie d’un mode de répartition géographique des classes sociales qui donne des résultats caricaturaux. Un autre paramètre important : la personnalité du proviseur, peu importe le statut de l’école.
Cout comparé, pour la collectivité publique, de l’enseignement public et de l’enseignement privé :
Combien coute, en cout moyen, à la collectivité (état, région, commune) un élève scolarisé dans le privé.
Même question dans le public.
Quelqu’un a-t’il la réponse?
M. Morfin, pour un spécialiste autoproclamé, votre analyse est d’un simplisme confondant !
Quelques arguments :
Vous comparez l’enseignement public, qui accueille tout le monde, à des établissements qui se permettent de choisir leurs élèves au moment de l’inscription et de virer pendant le cursus ceux qui risquent de plomber leurs belles statistiques de réussite au bac.
Albert de Mun par exemple compte 8 classes de 3ème, 6 de 2nde et 5 de terminale (source = site d’Albert de Mun). Cherchez l’erreur !
Par comparaison, le lycée Branly compte 10 secondes et 1ères et 11 terminales (question : où vont les recalés d’Albert de Mun ?).
Si l’enseignement privé (que vous persistez à appeler enseignement libre – libre de virer les élèves ?) est par nature si efficace, comment expliquez-vous les résultats inférieurs du 3è établissement privé nogentais, St André ?
Le privé attire une clientèle de parents qui veulent le meilleur pour leurs chères têtes blondes. On peut comprendre leur volonté, penser qu’ils se trompent sur le moyen et estimer que ce choix est délétère pour l’enseignement public, en siphonnant une partie des élèves les plus aptes (car soutenus par leur famille), en lui refilant le rebut (ceux qui plomberaient les statistiques), et en ponctionnant des ressources publiques pour financer les études de ceux qui refusent la règle commune (à 105 euros par mois au collège privé, les parents ne paient pas au prix coutant).
A mes yeux, le succès de l’enseignement privé s’explique, entre autres, par :
– un niveau d’exigence plus élevé vis-à-vis des élèves, rendu possible par le fait que les plus faibles sont évincés
– l’importance du diplôme comme moyen, au mieux, de monter dans l’ascenseur social, au pire, d’échapper au chômage, qui fait peser une pression immense et précoce sur la réussite de la scolarité
– des dynamiques de séparatisme social qui aboutissent à la volonté des parents de fuir ceux qu’ils perçoivent comme inférieurs ou menaçants (les moins riches que soi, les moins blancs que soi, etc…)
– l’affaiblissement de l’enseignement public, notamment dans certains établissements où ce séparatisme social aboutit à des concentrations d’élèves difficiles et/ou peu soutenus familialement, qui y rendent les conditions d’apprentissage mauvaises voire épouvantables
Ce succès se paie aussi d’une concurrence malsaine dans l’ostentation sociale (vêtements de marque, téléphone ou mp3 dernier cri, vacances luxueuses, etc…), voire de dépressions chez les ados (soumis à une compétition intense).
On peut souhaiter à ses enfants un environnement plus épanouissant. On peut aussi leur souhaiter de grandir avec des enfants différents d’eux (socialement, culturellement, ethniquement), ne serait-ce que pour éviter qu’ils se forgent une image fausse – voire fantasmée – de ceux que leurs parents auront voulu leur faire fuir, et que, devenus adultes, ils refusent de « faire société ».
Plus généralement, on peut souhaiter que l’Etat se donne enfin les moyens de lutter contre l’échec scolaire.
Des chercheurs comme Thomas Piketty ont montré qu’à moyens constants, il était possible d’obtenir de bons résultats en réduisant drastiquement les effectifs dans les classes les plus difficiles (15 élèves par classes), quitte à les augmenter un peu dans la majorité des classes qui ne posent pas de problèmes.
Un tel dispositif aurait en outre pour vertu secondaire de rendre plus attractifs des établissements que tout le monde cherche à fuir en n’y laissant que ceux qui n’ont pas d’autre choix (phénomène qui a déjà conduit à la ghettoïsation de certains secteurs de l’habitat social), voire de lutter contre la pression immobilière sur des zones réputées plus favorables en termes d’enseignement.
Ceci dit, votre analyse a le mérite de la cohérence : un enseignement public destiné aux catégories les moins favorisées, avec un cahier des charges restreint. C’est comme ça que fonctionnait l’école jusque dans les années 50/60. Même si notre système éducatif massifié ne brille pas par des résultats mirifiques, un retour en arrière de 50 ans ne me semble pas souhaitable.
Monsieur Bruno,oui demandez l’avis de Luc Ferry. Je n’y vois pas clair. Quand il parle,Je capte tous ses messages.
@ 9
L’enseignement privé sous contrat avec l’Etat partage depuis 1959 (loi Debré) la mission de service public d’enseignement qui est assuré en régie par ailleurs par l’école publique.
Cela est donc déjà un état de fait. La tentative pour remettre en cause cet état de fait remonte à 1984 : elle a totalement échoué et est à ce jour totalement exclue par près de 80% des français.
Ceci étant acté, je me propose de réflechir à l’amélioration du fonctionnement de l’enseignement publique (les écoles, les collèges et Lycées, les Université…). L’enseignement public n’a pas vocation au monopole mais à assurer cette mission auprès des catégories les moins favorisés (d’où l’exigence de la gratuité) : mais cela ne veut pas dire que la qualité et les conditions les plus favorables soient remis en cause. D’où mon opinion de restreindre le cahier des charges (en volume) du public pour le rendre plus adapté et plus performant : dans l’intérêt de ceux qui en bénéficient.
dans tous ces chiffres il serait bon de connaitre le nombre d’élèves de sixième qui arrive au bac dans ces écoles privés ?
voila la réponse aux 100% ….du privé nogentais.
les élèves virés entre temps sont bien contents de retrouver une pace dans le public …
Monsieur Morfin, je pensais qu’il y avait une section S à Louis Armand … ? continuez votre mission ” chargé de mission auprès du maire de nogent sur l’enseignement privé de la Ville”, le privé vous intéresse surement plus que la mixité sociale.
Personnellement, je trouve que cela ne rime à rien de vouloir que le public “partage avec le privé”. Les cahiers des charges des deux systèmes sont fondamentalement différents. Le service public accueille gratuitement tous les élèves sans sélection de dossier. Quand il rencontre des difficultés avec un élève, il doit respecter un certain nombre de procédures obligatoires (commissions de discipline, conseils de discipline…) C’est loin d’être le cas dans le privé, j’en parle en connaissance de cause car je suis enseignante dans le public et que mes enfants sont scolarisés dans le privé à Nogent, non pour rechercher une meilleure “qualité” mais en raison des contraintes de la carte scolaire nogentaise, qui, il y a quelques années, m’aurait contrainte de disperser mes enfants dans trois établissements publics différents et éloignés les uns des autres.
@Picsou
Attention, on n’est pas tout à fait dans la même “catégorie”
Albert de Mun ne propose que des filières d’enseignement général.
Louis Armand prpose lui des filières techniques et professionnelles : il est à cet égard complémentaire du Lycée Branly.
C’est vrai, ces sujets me passionnent car il concerne la jeunesse.
Tiens au fait, je suis toujours chargé de mission auprès du maire de nogent sur l’enseignement privé de la Ville ! Depuis que je le suis -avril 2008- le Maire ne m’a rien demandé ! Il est trop occupé et surtout préoccupé par la préparation de sa future retraite ! S’il lit mon commentaire, il va peut être me radier : une nouvelle affaire Arazi ! Zut alors.
Le principe de l’école publique, c’est son ouverture à tous et sa gratuité. En réalité, son objectif n’est pas nécessairement d’accueillir le plus grand nombre, mais d’accueillir ceux qui sont les moins favorisés. Et pour cela de leur donner les meilleurs pédagogues dans les conditions les plus efficaces possibles. On a fait de l’école publique une école de masse : c’est un non sens total qui s’accompagne d’un échec fréquent et flagrant ! C’est pour cela que je pense qu’il faut faire sauter le verrou absurde du contingentement de l’école privé sous contrat d’association avec l’Etat. Ce faisant, on désengorge l’école publique et on en fait progressivement une école républicaine d’élite. Je prépare à l’heure actuelle un petit texte sur le sujet que je compte adresser à Luc FERRY qui est un acteur éminent de l’école publique mais qui a compris quel profit l’on pouvait tirer des réussites de l’enseignement privé. Il faut décloisonner les vieux débats public/privé qui engorgent encore (pour combien de temps ?) quelques syndicats d’enseignants plus portés sur la défense corporatrice de leurs intérêts que sur l’innovation pédagogique et sociale.
Le principe d’une nation est la solidarité. Le service public est la mise en commun de moyens pour service tous les citoyens quelque soit leur situation économique. Le problème de la France, si j’en crois un reportage récent, est qu’un enfant d’ouvrier y a deux fois moins de chance de devenir cadre (notion purement française) qu’un enfant d’ouvrier des Pays-Bas ou d’Allemagne. Le statut de l’école n’y change rien. C’est un problème plus profond, global (fiscalité, accès à la culture…).
Monsieur Bruno,vous semblez bien connaitre le sujet.Pouvez-vous nous expliquer pourquoi albert de Mun a de si bons resultats et pas Louis Armand? J’aimerais connaitre les raisons.
C’est un peu aussi la question de monsieur Gilles. Dans une meme ville pourquoi une telle difference alors que le maire se vante du succes de la mixite sociale?Je trouve cela aberrant. Pas vous?
Sur la confrontation public/libre et son arrière plan caché : l’enseignement libre en France est plafonné. L’Etat en effet contrôle la situation (contre partie de son financement) par le biais des attributions de postes d’enseignants. On n’est pas dans un système libéral qui donnerait au marché le pouvoir de réguler le nombre d ‘enseignants (ce qui se produit en fait indirectement dans le numerus clausus des médecins). Des enquêtes ont simulé l’impact réel de la demande des parents concernant l’offre d’enseignement : l’enseignement libre capterait en réalité la moitié des élèves de France alors qu’à ce jour il n’en scolarise que 20% (sauf dans l’enseignement agricole). Toute la question est de savoir si l’enseignement public est de réduire la voilure pour partager plus équitablement avec l’enseignement libre : en réalité cela pourrait constituer l’occasion pour l’enseignement public de se réorganiser et de gagner en efficacité et en qualité. C’est peut être la prochaine révolution scolaire en France !
Ces statistiques s’affinent mais il leur reste une marge importante avant de convaincre. Effectivement, il faut prendre en compte la sélection mais également savoir si les orientations sont réellement choisies. Une école peut conditionner la réinscription d’un élève à l’acceptation d’une orientation vers un bac moins difficile à obtenir. La valeur ajoutée d’une école, c’est aussi rendre l’enfant apte à comprendre et synthétiser les changements pour prendre une décision. Notre société évolue vite… La mixité sociale doit faire partie de la culture d’un enfant. Une statistique qui n’est pas scientifique mais intéressante : sélectionner sur Viadeo les anciens de 2 lycées et comparer les parcours professionnels.
@Bruno
“facteurs que je m’emploie à ce jour à recenser”
il y a au moins un facteur qui sera difficile à mesurer précisément faute de statistiques : l’origine sociale
autre facteur à regarder de près : la sélection en amont (choix des dossiers, écrémage avant la terminale,…)
et pour mesurer la qualité d’une formation, il faut examiner la suite du parcours (taux de réussite dans les études supérieures, dans l’emploi,…)
Bon courage
Le classement publié par le Parisien du 15 avril (p.3) situe Albert de Mun en 7ème position nationale et Montalembert en 17ème position. Il faut remarquer trois choses (au minimum) :
-un paramètre supplémentaire au simple taux de réussite est pris en compte (73 établissements en France obtiennent les 100% de réussite) : le taux d’accès de la 2de au Bac.
-dans des classements antérieurs, Montalembert est arrivé avant Albert de Mun
-Nogent sur Marne est après Paris la Ville de France qui est la mieux représentée dans les vingts premières places (vive Nogent !)
-les aides de la Ville à destination de ces établissements (pour les maternelles et primaires) trouvent là une certaine justification. Rappelons que ces aides ne sont attribuées que sur la base des familles domiciliées à Nogent, qu’elles s’étalonnent qu’en partie sur le coût de fonctionnement d’un élève scolarisé dans le public, qu’elles excluent en totalité la part des dépenses en investissement uniquement à la charge des sociétés privées de gestion de ces établissements.
La réussite de ces établissements dits privés -car ils sont liés à l’Etat par contrat- (sur 73 établissements en France réalisant les 100%, seuls 10 viennent du secteur public) vient d’un ensemble de facteurs que je m’emploie à ce jour à recenser : un sujet intéressant, Cécile, pour le Forum politique Nogentais !
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