Depuis quelques mois, la ville de Nogent sur Marne a équipé son théâtre de La Scène Watteau d’un système de brouillage des ondes GSM pour éviter de perturber les spectacles qui y sont donnés de sonneries intempestives. Une situation qui embarrasse néanmoins l’opposition municipale car le Conseil municipal se tient généralement dans cette salle et que les conseillers se retrouvent donc désormais dans l’incapacité d’envoyer textos et autres twitts durant la séance.
“Il n’y a pas de raison de brouiller les ondes durant une séance de Conseil municipal et ainsi de nous couper de l’extérieur. Cela nous empêche par exemple de twitter en direct certaines décisions ou sujets de nature à intéresser les citoyens à la vie politique locale“, s’en agace ainsi Marc Arazi, conseiller municipal d’opposition leader du mouvement Nogent c’est maintenant. Lors de la dernière séance du Conseil municipal, le 9 novembre dernier, Michel Devynck conseiller d’opposition, membre du parti politique local Nogent Démocratie, s’est donc enquis des raisons de ce brouillage ayant pour conséquence “la mise à l’isolement des conseillers municipaux avec les élus et le public” et le cadre juridique de cette mise en oeuvre.
“La raison qui a motivé ce brouillage des ondes est que la Scène Watteau est une salle de spectacle. Un panneau installé à l’entrée en avertit les usagers de ce dispositif et nous avons mis en place un numéro de téléphone spécial permettant aux conseillers municipaux d’être joints durant les séances du Conseil municipal“, s’est défendu sur ce point le maire de la ville, Jacques JP Martin.
Ecouter l’échange sur ce sujet durant le Conseil municipal entre le temps 1h41:05 et 1h45:53
Après la question posée par Michel Devynck au conseil municipal sur ce thème, M. Martin a apporté un argument qui ne tient pas.
En effet j’ai personnellement reçu un appel à l’intérieur de l’enceinte de la Scène Watteau 2 minutes avant le début du conseil… Bizarrement pendant la séance je n’avais plus de réseau !!! Alors M. le Maire, cessez de mentir et de nous prendre pour des imbéciles…
A bon entendeur…
il aurait fallu titrer l’article
“Marc Arazi victime des brouilleurs d’ondes” …
(humour)
Une démarche somme toute bien franchouille. On crée le problème et on apporte une solution biaisée … cogitum !
Où est l’interrupteur !
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