La voiture de Marie-Anne Montchamp a-t-elle été victime d’un sabotage par ses opposants ? C’est ce que sous-entend le vœu que souhaitait mettre aux voix l’élu d’opposition Michel Gilles lors du dernier Conseil municipal de Nogent sur Marne. Pour rappel, le garagiste de la députée et secrétaire d’Etat aux solidarités avait découvert en juillet dernier que les câbles ABS de sa voiture familiale avaient été sectionnés.
Après que l’hypothèse d’un grignotage par une fouine (ces petits rongeurs affectionnent les câbles ABS de certains véhicules) ait été privilégiée, une analyse complémentaire a conclu à une piste criminelle. L’enquête et les analyses approfondies sont toujours en cours. Pour Michel Gilles, colistier de Marie-Anne Montchamp (candidate UMP dissidente aux dernières municipales), cet incident appelait une réaction. Il a donc proposé à ses collègues du Conseil municipal, non seulement de témoigner leur solidarité vis-à-vis de la ministre – mais aussi de reconnaître leur responsabilité. Son texte invite en effet les élus à s’engager à « mettre fin aux querelles haineuses contre les personnes et à maintenir, en toutes circonstances, le débat politique local au niveau des idées et des projets pour la défense de l’intérêt général » (voir le vœu).
Une mise en cause inacceptable pour les élus de la majorité, se sentant incriminés par ces propos. «Ce vœu est très choquant car il donne à penser que c’est la majorité municipale qui a comploté contre l’élue d’opposition. C’est indigne !», confiait à ce sujet l’un de ses membres quelques jours avant le conseil municipal. «Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un complot avec préméditation. Mais je crois que le climat de haine qui règne aujourd’hui entre les opposants politiques locaux peut inciter spontanément des personnes un peu simples et fanatiques à passer à l’acte, sans qu’il s’agisse pour autant d’un attentat commandité», se défend Michel Gilles.
Lors du Conseil municipal, le maire n’a pas donné suite à ce vœu, expliquant que son objet était politique et que selon le règlement intérieur, il n’avait donc pas vocation à être émis en Conseil municipal. Il a ajouté que des faits plus graves s’étaient déroulés cet été, faisant allusion au crime passionnel qui a coûté la mort à un jeune homme poignardé en pleine rue. Il s’est également étonné de la méthode utilisée en cas de tentative d’attentat : «Toute personne qui connaît un peu la mécanique ne couperait pas un câble qui ne sert pas à freiner pour procéder à un sabotage !»
Ce n’est pas la première fois cette année que des actes imputés aux querelles entre opposants politiques locaux sont évoqués en Conseil municipal. Lors de la séance du 28 mars, qui se déroulait le lendemain des élections cantonales, des élus de la majorité avaient pris la parole en début de séance pour s’indigner des tracts satiriques représentant le maire de la ville en personnage de JR (du feuilleton Dallas) affichés le jour même du scrutin : «Nous regrettons le mauvais esprit de certains candidats. Nous pensons que les mensonges, insultes, calomnies et autres procès d’intention doivent être proscrits d’une ville comme Nogent sur Marne (…) Nous ne tolérerons pas que Jacques Martin qui passe l’ensemble de ses journées et week-ends à servir le bien public et à œuvrer pour notre bien à tous, sans distinction aucune comme il le fait, et en aidant les plus démunis quand il le faut, soit insulté de la sorte. Les champions de l’éthique et les stars de la transparence qui préfèrent ne pas se salir en tenant des bureaux de vote douze heures d’affilées le dimanche mais simplement profiter du soleil dans les rues de la ville, doivent agir de façon plus responsable. Et s’il est, parmi eux, des âmes politiques réelles, qu’elles parlent, qu’elles participent au débat politique de manière loyale, franche et sincère. Quelque soient leurs idées, mais encore faut-il en avoir, elles seront les bienvenues».
Nous avons constaté, à l’occasion du Conseil Municipal du 12.09, que le voeu de Mr GILLES concernant le sabotage de la voiture de Marie-Anne MONTCHAMP n’a pas été exaucé. Il fallait s’y attendre. Le maire a minimisé cet acte ODIEUX en précisant que Marie-Anne MONTCHAMP était Conseillère Municipale et ACCESSOIREMENT Secrétaire d’Etat. C’est pas du mépris ça ?
Par contre, il a eu, une fois de plus, beaucoup de compassion pour le “jeune homme” (30 ans) assassiné (affaire tragique, mais privée) en vue, c’est flagrant, d’une récupération électorale dans les quartiers rouges ?
Il a annoncé, par ailleurs, que la ville avait pris en charge les frais d’obsèques, de déménagement pour soulager cette famille éprouvée.
Je pense, que dans un grand élan de générosité (il en a les moyens, compte tenu de ses nombreux mandats !)J.JP MARTIN, pouvait, sur ses deniers, participer aux frais !.
Et pour terminer, tous les godillots discourtois du maire, en fin de Conseil Municipal, pendant que Mr ARAZI s’exprimait, rangeaient leurs crayons et papiers, sans l’écouter, tout en discutant. C’est choquant. C’est pas du mépris ça ?
Je confirme les coups bas de la politique nogentaise. Des tracts anonymes qui salissent les adversaires (quel courage!) ou qui en accusent de compromis pour le 2ème tour (sans aucune preuve et qui plus est inexistant mais l’important c’est de discréditer, il en reste toujours quelquechose). Une minorité active qui voit l’axe du mal partout… La politique, ce devrait être un projet (réaliste et respecté une fois élu, mais là je rêve…), des échanges avec les électeurs et rien d’autre.
On peut toujours nier les évidences mais il n’a échappé à personne que la vie politique à Nogent n’ a rien d’un long fleuve tranquille
Certains se sont faits une spécialité de l’attaque contre les personnes (y compris dans les mémoires au tribunal) et des coups bas (cf pour mémoire http://bit.ly/fRDSAL)
Dans cette affaire, dès que l’information a été connue début juillet, certains ont voulu aussitôt mettre fin à l’enquête en déclarant qu’il s’agissait d’une fouine.
l’expertise menée dans le cadre de l’enquête judiciaire, a démontré que cette hypothèse était totalement farfelue et qu’il s’agit bien d’un acte de malveillance d’origine humaine.
Dès lors, comme le dit le bon sens populaire, on peut imaginer que :
“C’est la poule qui chante qui a pondu l’oeuf”
Et le refus de discuter du voeu, au motif qu’il serait politique, est un aveu implicite que cette affaire est bien politique
Sans vouloir accuser qui que ce soit, le voeu voulait donner l’occasion de moraliser la vie politique locale en prenant l’engagement collectif de :
” mettre fin aux aux atteintes et aux querelles haineuses contre les personnes et à maintenir, en toutes circonstances, le
débat politique local au niveau des idées et des projets pour la défense de l’intérêt général.”
On sait maintenant qui refuse de faire de la politique proprement
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