Cantonales 2011 : le débat en vidéo

@67 Gordesch
Branchez vous sur CANAL PLUS, en ce moment, j’écoute Marine LE PEN et je me régale !…d’écouter cette grande dame !!!!

@ Gordesch

merci d’avoir rectifié

🙂

voir commentaire 58 qui résume les raisons qui m’ont poussées à ne pas voter EELV. Madame Lahmer à vouloir à tout pris le leadership de la gauche à Nogent ne fait que la plomber, voir les dernières municipales …

Je n’ai rien contre Bastien, mais jje ne comprends pas la capacité qu’ont les fédérations à décapiter la gauche à Nogent.
Concernant EELV, nous avons fait un accord avec les PS qui était libre de désigner ses partenaires MRC ou PG où il voulait.
Si la gauche veut s’implanter à Nogent, elle doit être dans la constance. 2014 doit se construire avec des personnes implantées sur le territoire. Je pense que Bastien peut être au second tour, et une fois de plus le Maire passera ! Nous avons régulièrement des boulevars, et régulièrement on nous met des bâtons dans les roues. Je me demande si ce n’est pas une stratégie….

@51 JUSTINE devrait mettre une rustine à ses débordements qui ressemblent, comme le dit très justement @52 NOGENTAIS, à un roman fleuve de médiocre qualité, sans intérêt.

Admistrateur/modérateur je vous demande ,pour éviter tout dérapage futur de Annie Lahmer et dans un esprit de correction vis a vis de TOUS les intervenants de “recadrer” cette femme qui quand meme aspire a des fonctions électives.!Cette femme ,malheureusement pour elle, à une obssession maladive.

Monsieur Gordesh ,que pensez vous du commentaire 53 qui nous assimile à des “chasseurs de juifs”et soutenez -vous cette candidate?!

@ Annie Lahmer :
Vous vous trompez de cible et dirigez mal votre colère en vous attaquant à Bastien Faudot :
– vous vous déclarez “incompatible” avec le MRC ? Pourtant, je n’ai entendu ni Cécile Duflot ni Jean Vincent Placé refusés cette alliance en Ile de France. Je me permets de vous rafraichir la mémoire en vous rappelant que le MRC et Europe Ecologie étaient en 2010 sur la même liste conduite par Jean Paul Huchon au 2e tour des élections régionales “la gauche et les écologistes rassemblés pour l’Ile de France”. Depuis, au cas où vous l’auriez oublié, le MRC et Europe écologie sont des composantes la majorité à la Région…
– Bastien Faudot habite Vincennes et vous cherchez à en faire un argument de campagne contre lui. Je trouve votre angle d’attaque mesquin et quelque part désespéré. Votre parti prône le droit de vote des étrangers aux élections mais sa candidate voudrait refuser à un val-de-marnais de se présenter à Nogent pour devenir conseiller général du Val-de-Marne ? Dois-je en déduire que vous reprochez à Dany Cohn-Bendit de s’être présenté en France aux élections européennes sous prétexte qu’il vit en Allemagne ? Ridicule…
– Je trouve votre campagne très agressive contre le candidat soutenu par le MRC, le PRG et le PS. Mais enfin, où voulez-vous nous embarquer ? Pensez vous que demain une alternance à Nicolas Sarkozy se construira sans une entente entre ces partis ? Cela mérite en tout cas pas un peu de retenu dans votre quête du leadership de l’opposition aux municipales 2014 ? Car d’ici là, il faudra gagner 2011 pour préparer 2012…
– l ne s’agit pas de « bidouiller » – comme vous le dîtes en véhiculant au passage une image peu flatteuse de la vie politique à quelques jours du scrutin – mais de déterminer les contours d’une stratégie d’alliances gagnante. Il y a eu probablement des abus dans le passé. Ce qui n’empêche néanmoins pas Europe écologie de négocier actuellement avec le PS la constitution d’un groupe à l’Assemblée en 2012 ?

Richard

@France Bleue : Vous faites là encore une merveilleuse démonstration de votre puérilité et de votre manque total de savoir-vivre. Merci pour ce spectacle, ça nous permet quelques éclats de rire !
Il est vrai qu’il est formellement interdit de critiquer toute personne du même bord politique (gauche/droite). Ainsi, vous ne critiquez jamais l’UMP. “Fais ce que je dis, pas ce que je fais.” Ah. Je vous aime ! D’autant plus qu’il est vrai qu’on peut parler d’une véritable haine d’Annie Lahmer à l’encontre du candidat MRC. J’imagine qu’elle a une poupée vaudou à son effigie ! Mon dieu, où va la France, vous avez raison ! Au fait, savez-vous relativiser ?
Et pourriez-vous nous rappeler les gestes obscènes de Madame Lahmer durant la réunion ? Je crois que je n’ai pas assez ri aujourd’hui !
En fin de compte, je vous remercie pour toutes vos interventions. Il y a peu de gens qui démarrent autant au quart de tour que vous. C’est une chance de vous avoir ! Enfin, ce le serait si vous n’étiez pas sérieuse.
Allez, passez un bon week-end et énervez-vous bien, France rouge !

@ Annie : c’est très juste « Nous ne pouvons pas laisser le pays s’enfermer dans le bipartisme faire que les élus soient tous issus de l’élite et se reproduisent entre eux. »
Tout à fait d’accord et il serait bon en effet d’avoir beaucoup plus de parité. En cela il est clair que certains partis ont encore de grands progrès à faire. On avance doucement mais sûrement…

tous les échanges qui précèdent ne présentent aucun intérêt .à la veille du scrutin :qui a envie de lire ces romans fleuves qui n’interessent que ceux qui les écrivent ?. On n’ y comprend RIEN

Christian, je crois effectivement que les lignes bougent. Et c’est tant mieux, le renouvellement doit se faire. Et, nous le savons tous, l’ancrage local est important. Connaître son territoire s’est être capable d’oeuvrer dans l’intérêt de chacune et chacun.
Le conseil général est encore un échelon de proximité. Pour ma part, je souhaite que le curseur se déplace vers plus d’écologie politique. Nous ne pouvons pas laisser le pays s’enfermer dans le bipartisme faire que les élus soient tous issus de l’élite et se reproduisent entre eux.
Les différences sont importantes au sein d’une assemblée. Elles permettent l’échange, et la richesse. Pour finir, je rappelle que sur 49 élus, 9 sont des femmes, dont une UMP ….

En cette veille de scrutin, je viens ici remercier l’accueil de celles et ceux que nous avons rencontré depuis 3 semaines, je suppose la majorité silencieuse de ce site (merci aux initiateurs de ce bel outil) Tous les jours sur le terrain, nous avons fait une campagne vigoureuse, enthousiaste et très joyeuse, n’en déplaise à certain(e), les forces militantes ont été très importantes et les nogentais(es) ne s’y sont pas trompés.
Peu friande de la politique à l’ancienne qui consiste à attaquer les autres candidats lorsque l’on a pas soi même grand chose à proposer, j’avais donc choisit de ne pas répondre, avec l’espoir secret de voir le débat s’élever – las ! c’était compter sans les vieilles techniques politiciennes, niveau petit caniveau – “calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose”
le procédé est cousu de fil blanc – faire croire que le PS local est divisé est de petite guerre pour tenter de récupérer des électeurs – Voici que nous découvrons que quelqu’une qui n’est pas au PS, est plus au fait de ce qui s’y passe que les militants et la propre candidate remplaçante du PS ?
amusant ou consternant ? je ne saurai choisir !
que dire enfin des propos sur la “préférence nogentaise” ? je laisse chacun seul juge….
Il nous faut raison garder, et tenter si possible d’avoir un peu de modestie – les électeurs trancheront – l’essentiel est de voir ce canton passer enfin à gauche – rejoindre la majorité départementale et se placer résolument contre cette politique gouvernementale désastreuse, voici ce que nous pouvons faire.
Cordialement
Martine Lebrun
candidate remplaçante PS de Bastien Faudot

Message @ux candidats:

A la demande de Nogent-Citoyen.com, les réponses des six candidats dont nous attendons toujours les réponses, ne pourront faire l’objet d’une publication, exclusivement dans la partie “commentaires” jusqu’à minuit ce jour, afin de respecter l’équité des interventions des candidats et la sérénité nécessaire aux échanges.

Le Collectif Inter Associatif du Val de Marne, tient à remercier Madame Annie Lahmer et Monsieur Gilles pour leurs contributions réactives.

Pour le Collectif Inter Associatif du Val de Marne
C.Boulanger-Reijnen

Collectif Inter Associatif du Val de Marne:
AAC, AFHA, AFM, AFTC, AGAPSY, Ages et Vie, APAJH, APEI, APF, ASBH, CESAP, CIO CODERPA, CORIDYS, ENVOL, ETAI, FNATH, JAD, Langage et Intégration, Les Amis de l’Atelier, UDAPEI, UNAFAM, VIVRE.

Mesdames , Messieurs, veuillez trouver ci-dessous, la réponse de Monsieur Michel Gilles et Madame Anne Stehle, au questionnaire portant sur le handicap, envoyé le 11 mars:

Objet : Cantonales

Madame, Monsieur,

Par courrier en date du 9 mars 2001, vous sollicitez les différents candidats aux élections régionales afin de connaître leurs positions quant à la politique départementale du handicap.

Je vous signale, en préambule, que j’ai travaillé par deux fois auprès de Mme Montchamp : en 2004-2005 pour l’élaboration de la loi du 11 février 2005 et la mise ne place de la CNSA et des MDPH, puis récemment en novembre 2010 (avant de subir un chantage pour que je retire ma candidature aux cantonales, ce que j’ai refusé et ce qui me vaut d’avoir perdu mon emploi de directeur de cabinet de Mme Montchamp),

Comme vous le savez, le département du Val de Marne conservera une majorité de gauche. Je n’ai donc pas vocation , si jamais je suis élu, à rejoindre l’exécutif départemental mais plus probablement à siéger au titre de l’opposition. Toutefois, je compte bien faire valoir la responsabilité du Conseil général dans ses missions prioritaires et exiger une forte implication, notamment, à destination des personnes handicapées.

1. L’accessibilité des transports et des lieux publics : les obligations des conseils généraux

Quels moyens comptez-vous mettre en œuvre afin que le conseil général respecte le délai de 2015?

Vous avez probablement suivi les débats, assez difficilement supportables, qui sont intervenus récemment à l’Assemblée nationale autour de l’article 14 bis de la PPL Paul Blanc. Personnellement j’ai trouvé l’attitude de certains députés, actionnés par des lobbies, outrancière. Mais nous devons tenir compte de la société civile et proposer des solutions objectives et pragmatiques pour sortir du conflit idéologique sur la question de l’accessibilité.
La première question à traiter en toute transparence est l’argument financier. A partir d’un inventaire détaillé (qui je l’espère est déjà fait) de tous les lieux publics qui nécessitent d’être rendus accessibles, il faut demander au Département de produire un chiffrage précis opération par opération et faire valider ces devis par la commission d’accessibilité
Ensuite il faut demander au département de bâtir un planning prévisionnel de mise en accessibilité réparti sur les années 2011-2015. Il s’agit d’une dépense obligatoire, si le Conseil général refuse de l’inscrire dans son budget il faut demander l’annulation de son budget et je vous proposerai de vous associer aux procédures contentieuses que je pourrais enclencher.
Et je demanderai aux communes de faire de même (notamment Nogent qui est très en retard en matière d’accessibilité des écoles et du centre nautique). Le Conseil général pourrait en faire une condition obligatoire pour conditionner son aide aux communes

2. L’aide à l’autonomie : en attendant la reconnaissance du risque autonomie

Quelle politique et quels moyens comptez-vous mettre en œuvre afin que le conseil général garantisse à tous l’accès aux aides à l’autonomie et leur financement intégral ?

Je suis plus prudent que vous sur la façon de présenter cette revendication. Il faut développer une évaluation plus fine des besoins à l’aide d’outils et de réfrentiels (la CNSA y travaille) et optimiser les moyens financiers disponibles. Mais ne rêvons pas, la France est au bord de la faillite. Essayons déjà d’obtenir le respect des promesses : maintien des niveaux de PCH, pérennisation du fonds de compensation.
Le « demain on rase gratis » est un discours démagogique de certains candidats que je me refuse à adopter.

3. L’offre de service sociale et médico-sociale : pour le développement d’une offre de qualité et de proximité

Quelle politique et quels moyens comptez-vous mettre en œuvre afin que le conseil général garantisse à tous l’accès à cette offre de service de qualité et de proximité ?

C’est un problème commun aux personnes handicapées et aux personnes âgées. Les services d’aide à domicile sont aujourd’hui très disparates à la fois en qualité du service et en sérieux de la gestion
Il faudra profiter du chantier dépendance pour obtenir des évolutions sensibles dans les services d’aide à domicile :
• une coordination par des professionnels pour éviter que cette charge repose sur la personne ou sa famille
• une réponse individualisée au regard des besoins objectivés de la personne
• une professionnalisation des intervenants, mais aussi de la gestion des structures
• et regrouper les petites structures qui se font concurrence sans valeur ajoutée pour l’usager
• un contrôle et suivi qualité (envisager une forme de certification qualité)

4. La mise en accessibilité des voiries et commerces de proximité :
A l’échelon de votre commune, en concertation avec les services du département et du Conseil Général du Val de Marne, quelles sont vos propositions et engagements ?

Comme indiqué au point 1, il faudrait conditionner l’aide du Département aux communes au respect d’un schéma pluriannuel de mise en accessibilité qui garantisse l’atteinte de l’objectif par chaque commune en 2015.

5. Le Conseil Départemental Consultatif des personnes handicapées du Val de Marne :

Les représentants des communes du Val de Marne au sein de cette instance, n’ont ni proposé, ni accepté aucune mission de travail concernant l’accessibilité des transports, des bâtiments publics ou bien en lien avec la cohésion sociale, quelles sont vos propositions et engagements ?

Je pense qu’il ne faut pas inverser la charge de la preuve. C’est aux partenaires publics (Département, Communes, RATP, SNCF, Education nationale, Pôle Emploi,,,,) de prendre leurs responsabilités et de trouver les solutions pour répondre à leurs obligations légales.
Les instances de concertation et de pilotage, telles que le conseil départemental , doivent contrôler la mise en oeuvre de solutions et l’atteinte des objectifs et ce dans le cadre du schéma départemental et de son suvi..
Plutôt que de multiplier les commissions de travail, avec le risque d’y être manipulé, il me paraît préférable d’exiger la production d’indicateurs détaillés, exemple :
un état détaillé trimestriel des AVS et de leurs affections précises
un état détaillé du nombre de prestations de Pôle Emploi pour des TH
…
et de refuser de valider le rapport annuel si défaut d’information
avec signalement au ministre et à la CNCPH
Et, en endossant l’habit du contrôleur, vous amènerez les autres partenaires à vous proposer des groupes de travail afin de décrisper la situation

Michel GILLES & Anne STEHLE

Je vous confirme qu’il y a un gros problème, les candidats EELV n’ont rien reçu, pouvez-vous me donner une adresse mail pour que nous puissions vous envoyer une réponse ? Il est tout de même regrettable d’avoir si peu de temps.

@Pierre
Je roule pour Europe écologie – Les verts et je ne vois pas en quoi le fait qu’Annie soit chez EELV vous oblige à démontrer que le Front national est un parti écologiste… Enfin.
Ma remarque à propos des sources ne concernait pas vraiment la question du ‘droit d’auteur’, mais plutôt un souci de transparence vis-à-vis des autres intervenants. Surtout que pour le coup le passage recopié était tiré d’un contexte tout autre.

@Annie Lahmer,
Madame, je pense nécessaire, que les candidats qui ont été victimes des méfaits hasardeux des technologies de transmissions électroniques comme de difficultés postales, demeurent sereins.
L’objectif du Collectif Inter Associatif n’est pas de culpabiliser des candidats qui n’ont pas reçu le questionnaire.

L’objectif est d’avoir des propositions.

Nous attendons également les votres, et je pense pouvoir subodorer, que les engagements affirmés, de l’exécutif régional devraient, en la circonstance, pouvoir vous indiquer quelques pistes ……accessibles pour notre département.

Faux, nous n’avons jamais reçu ce questionnaire. De plus le lien pour le télécharger est tellement compliqué, qu’il serait bien de nous l’envoyer via nos sites.

je n’ai rien contre Sébastien. L’affect en politique n’est pas une bonne chose. On combat des idées, pas des personnes. Je suis simplement trés surprise qu’on veuille installer un MRC inexistant à Nogent alors que des élus PS siègent au conseil municipal et que cette section se renouvelle enfin. D’autre part comme je l’ai dit j’attends toujours que Monsieur Chevènement s’excuse concernant son soutien à Monsieur Zemmour. Pour finir, le MRC est pour m’implantation de la vidéosurveillance, est anti-écolo primaire. Les passerelles sont possibles avec le PS, avec le MRC j’ai des doutes.
Le courage du PS aurait été de conforter ses élus en place, il fait l’inverse, quelle est la raison objective ?

Oui David , nous sommes nombreux à avoir trouvé l attitude de Madame annie Lahmer surprenante et deroutante,dans son attitude agressive et deplacée à l encontre de Fabien Faudot.Pour son infos personnel,les militants PS de Nogent font la campagne et bosse sur le terrain , et se autour de Bastien Faudot et de Martine Lebrun .

# 24 Boulanger-Reijnen : Je viens de vous faire part ci-dessus (#23) de mes propres orientations sur ce sujet et nous savons que vous êtes réactif et clairvoyant. Je ne vais pas me répéter. Et en effet, comme vous le soulignez c’est un sujet trop sérieux pour être traité en quelques lignes sur ce forum. Nous sommes également tous très satisfait que votre candidat ait répondu à vos attentes. Ne mélangez pas tout, vous êtes un Elu ou ancien Elu (UMP ?) du Conseil Régional qui soutient un candidat aux cantonales, à savoir Monsieur Michel GILLES. C’est votre droit le plus strict et vous avez raison de vous engager. N’oubliez pas que vous n’êtes pas le porte parole de toutes les associations qui travaillent pour les personnes en situation de handicap ou atteintes de maladie invalidante. Toutes ces associations ne partagent pas votre option politique, ne souhaitent pas être associées à un mouvement politique quelconque et enfin ne partagent pas forcément vos options.
Je ne pourrai pas être plus précis aujourd’hui, malgré votre injonction précipitée à la veille du 1er tour. L’opinion exprimée par l’association des directeurs de MDPH (rattachées comme vous le savez aux Conseil Généraux), le constat et les solutions attendues dans le rapport publié en juin 2009 par les sénateurs Paul Blanc (UMP) et Annie Jarraud-Vergnolle (PS) qui mettaient en cause les dysfonctionnements de nos dispositifs sont suffisamment clairs. Commençons par appliquer les lois de 75 et de 2005, commençons par lire les constats et propositions des rapports publiés notamment par les Elus Expert ci-dessus (rapports sur internet accessibles à tous). A nouveau tous les liens dans article ci-dessous :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/11/09/les-maisons-du-handicap-financierement-etranglees-par-l-etat_1264898_3224.html
Je pense que tous les candidats seront contents de prendre connaissance de vos solutions et propositions.
Avec plaisir pour un échange ultérieur. Bon week-end monsieur BOULANGER et félicitations pour votre combat.

Etant du FN ,monsieur Gordesh on n’as pas besoin de citer ses sources

@Pierre
Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer en vous lisant. Reprendre les propos de Bruno Gollnisch (Talk Orange-Le Figaro du 14 mars) sur la soi-disante écologie du Front national a un rapport avec le débat actuel ? (Il ne me semble d’ailleurs pas vous avoir vu citer vos sources, ou alors j’ai mal lu.)
De plus, il est facile de constater qu’il use des traditionnels stratagèmes pitoyables qui caractérisent le discours du Front national (et d’autres). Je parle de l’accumulation et de la juxtaposition de divers arguments de manière particulièrement trompeuse et erronée. « Bref, le FN n’a pas attendu l’irruption de l’écolo-gauchisme […] » « Le patrimoine de la France s’incarne […] dans un terroir […] » Exemple typique de phrases évidentes qui n’ont pour but que de nous faire acquiescer. Et hop, on case entre les deux des inepties : « le lien évident entre la défense de l’identité nationale et celle de notre environnement. » Excusez-moi mais il ne me parait pas si évident que cela.
Autre exemple : « le matérialisme […] de la politique gouvernementale a détruit cette harmonie. » Oui, très bien. Et là, « ceux qui se réclament aujourd’hui de l’écologie n’ont pas arrêté ce phénomène […] » Ah bon ? Il me semble qu’il faut regarder un peu ce que font réellement les autres et ne pas s’occuper que de son petit parti. Ça éviterait ce genre de propos à mourir de rire.
Je vais m’arrêter là, je pense que je n’ai pas besoin de continuer. Donc au-delà du caractère on ne peut plus douteux des propos de Bruno Gollnisch, le fait qu’ils soient détournés et incorporés dans un contexte totalement différent prouve votre mauvaise foi. Le débat n’a jamais été l’écologie du Front national. Alors maintenant allez manipuler d’autres innocents, et laissez les lecteurs de ce blog tranquilles. Ou du moins essayez d’être plus transparent dans vos interventions.
@FRANCE BLEUE
Votre comportement intolérable au débat public de mercredi soir n’était qu’une preuve de plus que vous êtes sans-gêne et irrespectueuse. Alors je voudrais simplement essayer de vous faire comprendre que 1) lors d’un débat public, on ne dérange pas toute l’assemblée en lançant des propos haineux qui ne font que perturber la soirée des gens qui sont venus pour écouter les candidats 2) quand on se fait réprimander par l’organisatrice du débat, on a la décence d’écouter ses remarques et de se taire, on ne continue pas pour obliger l’assistance à vous hurlez « dehors ! » 3) un simple rappel des règles sur internet : l’écriture en lettres capitales est déconseillée, cela est synonyme de propos criés. Je sais que vous aimez bien hurler, mais s’il vous plait, épargnez –nous un peu.

@ Boulanger-Reijnen # 22, vous dîtes notamment « mener des recherches sur la situation du handicap dans le département »
Monsieur Boulanger-Reijnen, l’on sait que vous êtes un expert dans le domaine du handicap , Elu régional IDF (ancien ou actuel) ? Tous les candidats vous font confiance pour proposer des solutions.
Les candidats qui viennent de le recevoir prendront certainement le temps nécessaire pour y répondre sérieusement.
Ce questionnaire est une excellente initiative que vous pouvez d’ors et déjà envoyer à tous les Sénateurs et futurs candidats aux Sénatoriales de septembre. Ils auront ainsi le temps de s’y préparer soigneusement. Le Sénat avec l’Assemblée Nationale ont en charge de proposer, voter les lois et de les faire appliquer avec les différents gouvernements de droite comme de gauche qui se sont succédés depuis 30 ans. Mais il ne suffit pas d’une loi pour faire avancer certains sujets.
Pour ce qui est de votre souhait de voir tous les candidats « mener des recherches sur la situation du handicap dans le département », je suis convaincu qu’en Val-de-Marne comme partout ailleurs en France, ils apprécieront tous d’être informés par les Associations traitant de toutes les formes de handicap qu’ils soient sensoriel, mental, psychique, physique, cognitif, maladies chroniques ou orphelines.
Nul doute, compte tenu du retard de la France en matière de politique du handicap, que tous les candidats qui seront élus lors des prochaines élections locales ou nationales auront à cœur de tenir leurs engagement et notamment les objectifs des lois de 1975 et 2005 (entres autres).
On va déjà avoir un 1er bilan d’étape national dans un an n’est ce pas ?

Concernant la situation de certains départements, comme le Val-de-Marne qui ont en charge les MDPH , ci-dessous un lien vers un article du MONDE qui rappelle, entres autres que l’association des directeurs de MDPH avait proposé en 2009 au ministère du travail et de la solidarité un plan en dix recommandations pour résoudre la question du financement des Maisons du handicap. “Nous n’avons aujourd’hui reçu aucune réponse”, s’inquiétait une Directrice de MDPH en 2009.

Extraits d’un article du journal LE MONDE de novembre 2009 :

« L’Etat doit 34,3 millions d’euros aux Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH). C’est la conclusion de l’enquête sur les financements de l’Etat mené par l’association des directeurs de MDPH rendu le 16 octobre. A l’origine de cette dette qui menace la pérennité des services aux personnes handicapées, des non-compensations de postes.
Une alerte sur l’inégalités entre départements a été lancé dans un rapport publié en juin 2009 par les sénateurs Paul Blanc (UMP) et Annie Jarraud-Vergnolle (PS) qui mettaient en cause les dysfonctionnements du dispositif. Côté finances, les parlementaires soulignaient la “grande disparité des situations entre les départements”, avec une part de l’Etat qui peut varier de 12 % à 67 %, amenant les conseils généraux à compenser le manque financier. Cela pose “la question de l’équité de traitement sur tout le territoire”, selon M. Blanc. On remarque que la dette de l’Etat vis-à vis-de Paris se monte à plus de 1,2 million d’euros. La situation est encore plus difficile en Seine-Saint-Denis, où le montant atteint 1,8 million d’euros selon l’association des directeurs de MDPH. D’autres départements ne semblent pas touchés : le montant dû par l’Etat au département des Hauts-de-Seine est ainsi de 0 euro. »…

En savoir plus sur la situation de certains départements :

http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/11/09/les-maisons-du-handicap-financierement-etranglees-par-l-etat_1264898_3224.html

Il est vrai que le seul parti de la majorité présidentielle à mettre en avant son identité sans honte est le DCD. Il ne cache pas son appartenance à la Droite modérée. A celle qui était il y peu l’UDF. Mr Martin , lui dit qu’il est le candidat de l’Union pour Nogent (nouveau nom de l’UMP locale !). Le Part radical, absent, le Nouveau centre, absent(Renouil dans la gadouille), le Modem, absent (Dupuis dans le fond du puit)…
Certes, il y a un parti local (Nogent Démocratie)représenté par un ex NC et Debout la république, qui a plutôt du talent et qui veut nous faire croire qu’il n’est pas de droite…Et puis,il y a un original : le parti d’Arazi, parti au-dessus de tous les partis…
On parle de la confédération des Centres. Stratégiquement, je ne crois plus à l’idée de centre (je pense que Bayrou l’a plantée). je pense qu’il faudrait reconstituer plutôt une UDF madernisée. La pluralité que l’UMP a refusé d’intégrer en elle-même (en refusant d’institutionaliser les courants)prospère en-dehors et progressivement syphone les adhérents de l’UMP…Mr Sarkosy, vous avez perdu la main, Marine est plus maline que vous. Du coup, les petits lieutenants de Hortefeux, pour survivre en Province, sont obligés de se cacher et d’inventer des partis bidons (Union pour Nogent, UPN)…Dur, dur. Bonsoir.

Pauve Annie LAHMER, vous inspirez la pitié, avec toute votre littérature longue, stérile, insipide. On n’a plus envie de vous lire.
LE FRONT NATIONAL vous obsède et pour cause, vous n’arrivez même pas au gros orteil de Marie LE PEN et vous la craignez.
Rassurez vous, après sa déclaration retentissante, le Ministre de l’Intérieur, Mr GUEANT, vient d’obtenir sa carte de membre d’honneur du parti FN par Marine LE PEN.
Ce soir, surprise ! aux coignard, vous étiez présente, à un très beau vernissage, alors que vous affirmiez n’être jamais invitée à cause de l’opposition de Monique FALEMPIN.

Le Pen et l’Algérie
[ Le Monde – 4 Juin 2002 ]

On le sait depuis longtemps déjà, le Front national prospère sur les trous de mémoire de la nation française, sur son rapport malsain aux zones d’ombre de son passé, sur la façon dont elle préfère occulter les épisodes sombres de son histoire plutôt que de les affronter avec courage et lucidité. Ce n’est pas un hasard si Jean-Marie Le Pen a d’abord bâti une partie de sa notoriété politique sur quelques déclarations provocatrices qui mettaient en jeu les mauvais souvenirs de l’Occupation.

L’autre grand impensé du XXe siècle en France est, à coup sûr, celui de la colonisation et notamment de la guerre d’Algérie. Or celle-ci est présente, de diverses manières, dans la mémoire collective, sans que jamais les Français aient été capables de mettre au net leur relation avec ces événements douloureux. Cette relation est pourtant au coeur de notre histoire contemporaine. Elle commande, sur le plan intérieur, le processus d’intégration des populations issues de l’immigration, dont on mesure, en particulier depuis le premier tour de l’élection présidentielle, les immenses difficultés. Elle détermine largement, sur le plan extérieur, la position de la France dans le monde arabe.

Comment négliger, dans ces conditions, le succès d’une extrême droite qui a construit l’essentiel de son fonds de commerce sur le rejet de l’étranger, surtout quand celui-ci vient de l’autre côté de la Méditerranée ? Comment ne pas voir, dans l’extraordinaire malaise qui s’est emparé de la France et qui s’est exprimé le 21 avril, les traces d’une nouvelle arabophobie, qui s’ajoute à la vieille judéophobie et contribue à nourrir les fantasmes exploités par le Front national ? Comment, surtout, oublier le passé personnel de son chef en Algérie, qu’attestent maints témoignages, depuis ceux qu’a rendus publics il y a quarante ans l’historien Pierre Vidal-Naquet jusqu’à ceux que produit aujourd’hui Le Monde ? Jean-Marie Le Pen est, depuis une vingtaine d’années, au centre du débat politique français. Il est donc normal que notre journal s’emploie, inlassablement, à éclairer sa personnalité, comme il l’a fait en se penchant sur les années de jeunesse d’autres dirigeants politiques, de François Mitterrand à Lionel Jospin, en dévoilant des épisodes qu’ils n’assumaient pas.

La justice a donné raison à ceux qui ont dénoncé les actes de torture commis par Jean-Marie Le Pen, en les relaxant des poursuites en diffamation. La plus haute juridiction française, la Cour de cassation, a ainsi confirmé, en juin 2001, un arrêt de la cour d’appel de Paris en faveur de Pierre Vidal-Naquet. Quelques mois auparavant, elle avait pris la même décision en faveur de Michel Rocard, qui, en 1992, à la télévision, avait accusé Jean-Marie Le Pen d’avoir torturé. La Cour avait estimé en particulier que l’ancien premier ministre « avait poursuivi un but légitime en portant cette information à la connaissance des téléspectateurs ». Le Monde se réclame du même « but légitime » pour continuer de porter cette information à la connaissance de ses lecteurs.

______________________________________
Un lourd silence
[ L’éditorial du Monde – 5/6 mai 2002 ]

C’est un fait, un simple fait d’histoire : Jean-Marie Le Pen, l’un des deux candidats proposés aux suffrages des Français pour le second tour de l’élection décisive, celle du chef de l’Etat, a lui-même pratiqué la torture, sous l’uniforme de l’armée française, durant la guerre d’Algérie (1954-1962) conclue par l’indépendance de ce pays qui fut pendant près d’un siècle et demi le joyau de notre empire colonial. Cette information que rappelaient légitimement nos éditions du 4 mai avec des précisions apportées par l’enquête de notre envoyée spéciale à Alger, est pratiquement passée inaperçue. Elle n’a pas fait partie des débats publics, télévisés ou radiophoniques, et n’a guère été commentée par les éditorialistes.

Ce fait d’histoire évoque pourtant des crimes de guerre, autrement plus graves que la francisque accordée par le régime de Vichy à François Mitterrand – qui fit pourtant scandale sur le tard -, voire que les affaires de financement politique que l’on impute à Jacques Chirac et qui lui valent le quolibet d’« escroc » dans les récentes manifestations. Tout se passe comme si cet étonnant spectacle donné par la France – un ancien tortionnaire réussit à se qualifier pour le second tour de l’élection suprême – n’avait pas d’importance ni de signification dans le débat actuel sur l’état de notre pays et la régulière progression de l’extrême droite depuis bientôt vingt ans. Car notre silence est à la mesure de l’étonnement de tous ceux qui nous observent à l’étranger. Pas seulement au Maghreb, comme en témoigne le dossier publié par Courrier international cette semaine. « Si l’esclavage est le péché originel des Etats-Unis, y lit-on sous la plume d’un éditorialiste du Washington Post, le colonialisme est à n’en pas douter l’un des péchés originels de la France moderne. Cet héritage transparaît dans l’affligeant succès de Jean-Marie Le Pen. »

L’épisode algérien, point de départ de la carrière activiste de Le Pen, n’est pas un mauvais souvenir qu’il faudrait continuer à enfermer avec gêne dans un placard à mémoire honteuse. Tout au contraire, il éclaire en profondeur les succès du Front National. Le silence sur ce passé : tout comme les votes silencieux pour une extrême droite au programme clairement raciste et xénophobe disent l’impensé colonial qui continue de travailler l’identité française, le rapport de la France au monde et aux autres, et plus précisément à ces autres venus du Sud, Maghrébins, Arabes et Berbères, partageant une culture musulmane qu’ils soient pratiquants en religion ou indifférents au culte.

Quelles que soient les solutions politiques et sociales qui seront trouvées à la crise ouverte par le vote du 21 avril, les futurs gouvernants devront affronter clairement cette réalité-là : la xénophobie a progressé en France, s’assume sans honte et prend ordinairement la forme d’une nouvelle arabophobie qui fut insuffisamment combattue et qui réveille la vieille judéophobie. Tel est aussi l’enjeu du 6 mai : redonner à la France ses couleurs, toutes ces couleurs qui donnent sens à sa devise républicaine.

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Le Pen et la torture : l’enquête du « Monde » validée par le tribunal
par Marion Van Renterghem [ Le Monde – 28 Juin 2003 ]

Le président du Front national avait attaqué le quotidien pour des articles parus en 2002 faisant état, sur la foi de témoignages concordants, de sa participation à la torture pendant la guerre d’Algérie. La 17e chambre correctionnelle de Paris a reconnu « la crédibilité certaine » des faits

La 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris a relaxé, jeudi 26 juin, le quotidien Le Monde de la plainte déposée contre lui par Jean-Marie Le Pen. Le président du Front national s’estimait diffamé par des articles parus dans le quotidien en mai et juin 2002, dans lesquels Florence Beaugé, spécialiste de l’Algérie, faisait état, sur la foi de témoignages concordants, de la participation de Jean-Marie Le Pen à la torture pendant la guerre d’Algérie. Le tribunal, estimant l’enquête menée « particulièrement sérieuse et approfondie » et son « caractère de contradiction suffisant », a débouté M. Le Pen de sa plainte, reconnaissant « la bonne foi » du journal. Si le cadre juridique est resté le même, on a assisté depuis 1993 à un retournement des décisions de justice, probablement dû au changement de regard sur la guerre d’Algérie.

CINQUANTE PAGES : par son ampleur exceptionnelle, le jugement est de poids. La 17e chambre correctionnelle du tribunal de Paris a relaxé Le Monde, jeudi 26 juin, et débouté Jean-Marie Le Pen de ses poursuites en diffamation. Le président du Front national s’estimait atteint dans son honneur et sa considération par des articles sur la torture en Algérie publiés les 4 mai et 4 juin 2002, avant le premier tour de l’élection présidentielle et le deuxième tour des législatives. Signés par Florence Beaugé, spécialiste de l’Algérie au Monde, ils faisaient état, sur la foi de témoignages concordants, de la participation de M. Le Pen à la torture pendant la guerre d’Algérie. Alors jeune député poujadiste, le lieutenant Le Pen s’était engagé volontairement en Algérie en janvier 1957 et y était resté trois mois, en pleine bataille d’Alger, en tant que chef de section d’une compagnie d’appui au 1er régiment étranger de parachutistes (1er REP).

Les faits étant amnistiés et prescrits, il ne s’agissait pas, pour le tribunal, de dire si Jean-Marie Le Pen avait effectivement torturé en Algérie mais si Le Monde disposait d’éléments suffisants pour le croire. Seule pouvait donc être jugée la bonne foi du journal : les écrits doivent alors, selon la jurisprudence, obéir à un but légitime, ne pas être inspirés par une animosité personnelle, respecter la prudence dans l’expression et être le fruit d’une enquête sérieuse et approndie. Après avoir étudié ces quatre critères, le tribunal, présidé par Edith Dubreuil, conclut dans son jugement que Le Monde doit « bénéficier de l’excuse de bonne foi, compte tenu du caractère concordant des témoignages que la journaliste a rapportés et des vérifications auxquelles elle a personnellement procédé, son travail n’ayant nullement consisté, comme il a déjà été dit, à établir la preuve de la vérité des faits exposés par elle – impossible en tout état de cause – mais à informer ses lecteurs sur des circonstances qui lui paraissait dignes d’intérêt et offrant une crédibilité certaine ». M. Le Pen a fait appel de la décision.

Selon le jugement, la « légitimité du but poursuivi » par le journal n’est « pas contestable dès lors qu’il s’est agi d’informer les lecteurs du journal, à la veille d’élections majeures pour le pays [l’élection présidentielle et le premier tour des élections législatives], sur le passé d’un homme politique, candidat à la magistrature suprême, désormais en lice avec un seul autre concurrent, et également leader d’un parti politique présentant, sur le territoire national, de nombreux candidats à la députation ».

Le tribunal constate que le journal « n’a pas fait preuve d’animosité personnelle particulière » à l’égard de Jean-Marie Le Pen, même si la raison d’être d’une publication, « dans une société démocratique, est à coup sûr d’informer ses lecteurs mais aussi de faire des choix d’opinion ». Le tribunal constate également que Le Monde a respecté le principe du contradictoire et est resté prudent dans l’expression, Florence Beaugé ayant rapporté les déclarations des témoins « sans assortir leurs dires du moindre commentaire ».

Pour relaxer Le Monde, le tribunal constate surtout que le journal a effectué une enquête « particulièrement sérieuse et approfondie ». Le jugement rappelle les conditions dans lesquels Florence Beaugé a indiqué avoir travaillé. A la barre, elle a déclaré avoir consacré une grande partie de son temps aux événements d’Algérie. Alors qu’elle couvrait l’actualité, le passé surgissait sans cesse, et avec lui des noms, dont celui de Le Pen, « associé à une très grande violence ». Elle a recueilli des témoignages de victimes de la torture, puis de tortionnaires : les révélations du général Massu, les dénégations du général Bigeard, les aveux du général Aussaresses. Ces témoignages sur les exactions qu’aurait commises la section du lieutenant Le Pen, la nuit du 2 au 3 février 1957 dans la casbah, ont été publiés.

Pour appuyer ses dires, Le Monde a produit à l’audience un poignard sur le fourreau était écrit : « J.M. Le Pen 1er REP ». Ce poignard avait été remis au journal par Mohammed Cherif Moulay, le fils d’Ahmed Moulay, haut responsable politico-militaire du FLN. Il l’avait retrouvé dans la maison où son père avait été torturé à mort en présence de Jean-Marie Le Pen, dans la nuit du 2 au 3 mars 1957, alors que lui-même était âgé de 12 ans.

A la barre, il a raconté qu’une unité de parachutistes dirigée par un homme qu’il avait identifié plus tard comme étant le lieutenant Le Pen avait surgi dans sa maison de la casbah. Il a aux juges avoir vu son père subir le supplice de l’eau, qui consiste à noyer la victime en lui administrant de force des litres d’eau savonneuse, puis de l’électricité. Il l’avait ensuite retrouvé criblé de balles, le ventre encore gonflé. Le tribunal remarque que ce poignard produit à l’audience « apparaît semblable à ceux que portaient les officiers en activité appartenant à d’autres régiments également placés sous le commandement du général Massu [dont dépendait le 1er REP] ».

L’avocat de Jean-Marie Le Pen, pour qui les témoignages recueillis à l’audience sont d’odieux mensonges, avait déclaré à l’audience qu’étant chargé de « l’exploitation du renseignement et des arrestations », le lieutenant n’avait jamais eu pour mission de procéder à des interrogatoires et ne s’était jamais rendu dans la casbah, laquelle n’était pas dans le secteur d’affectation du 1er REP. Le général Martin, alors capitaine, était venu le confirmer à la barre.

Cependant, le tribunal souligne que le général Aussaresses, en écho aux écrits du général Massu, avait écrit dans une attestation produite à l’audience que les régiments n’étaient pas cantonnés à leur secteur : « On dépassait les vanités personnelles pour donner la priorité au rendement. » De même, assurait le général Aussaresses dans cette même note, les interrogatoires pouvaient être menés « par des officiers qui n’étaient pas forcément des officiers de renseignement. » « Il doit en être conclu, note le tribunal, que si, comme l’a souligné à la barre le général Martin, la ville d’Alger avait bien été à l’origine, divisée en secteurs d’intervention précis réservés à chaque régiment, ce découpage avait très vite été oublié dans la pratique au profit de l’efficacité des recherches à effectuer, à partir des informations obtenues sur telles personnes ou telle opération signalée ».

Le tribunal estime que Florence Beaugé a eu connaissance de nombreux témoignages « allant dans le même sens »

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La cour d’appel de Paris valide à son tour l’enquête du “Monde” sur Le Pen et la torture en Algérie
par Pascale Robert-Diard [Le Monde, 8 octobre 2004]

En déboutant le président du Front national de ses poursuites en diffamation, l’arrêt confirme le jugement du 26 juin 2003 qui avait reconnu la “crédibilité certaine” des témoignages recueillis.

Jean-Marie Le Pen a perdu, en appel, le procès en diffamation qu’il avait intenté à la journaliste Florence Beaugé et au directeur du Monde, Jean-Marie Colombani, après la publication, en mai et juin 2002, d’une série d’articles qui faisaient état de témoignages évoquant la participation à la torture pendant la guerre d’Algérie de l’ancien lieutenant du 1er régiment étranger de parachutistes (1er REP), engagé volontaire en janvier 1957.

Dans un arrêt rendu mercredi 6 octobre, la cour, présidée par Laurence Trebucq, a confirmé le jugement le 26 juin 2003 par la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, qui avait estimé que l’enquête réalisée par la journaliste du Monde était “particulièrement sérieuse et approfondie” et que les témoignages dont elle s’était fait l’écho étaient “cohérents” et offraient “une crédibilité certaine” (voir l’article précédent, Le Monde du 28 juin 2003).

Les faits étant amnistiés et prescrits, seule pouvait être jugée la bonne foi du journal, qui s’apprécie selon quatre critères : les écrits doivent obéir à un “but légitime”, ne pas être inspirés par une “animosité personnelle”, respecter une “prudence suffisante dans l’expression” et être le fruit d’une “enquête sérieuse et approfondie”.

Dans son arrêt, la cour observe, à titre liminaire, que “dans une société démocratique, le débat politique doit bénéficier d’un régime libéral qui permette que chaque intervenant puisse avancer ou combattre toute opinion avec vivacité” et qu’il doit autoriser “la critique des idées des hommes politiques, mais aussi de leurs attitudes”.

Contrairement à ce que soutenait le président du Front national à l’appui de sa plainte, la cour juge en conséquence “légitime” le choix du Monde de publier ces articles à la veille des échéances “politiquement importantes” que constituaient l’élection présidentielle et les élections législatives de 2002, afin “d’informer ses lecteurs sur le comportement, lors de la guerre d’Algérie, du lieutenant Jean-Marie Le Pen, candidat au second tour de l’élection présidentielle et chef d’un parti présentant des candidats aux élections législatives”.

La juridiction d’appel confirme également en tous points le jugement de première instance sur la caractère sérieux et approfondi de l’enquête réalisée par Florence Beaugé, chargée des questions du Maghreb au service international du Monde. Elle observe en premier lieu que l’argument de M. Le Pen, selon lequel, en qualité d’officier de renseignement, il n’était pas chargé de procéder aux interrogatoires des personnes interpellées pendant la guerre d’Algérie, est contesté par plusieurs déclarations publiques de l’intéressé lui-même qu’il a ensuite démenties en affirmant avoir été “mal compris”.

“PARCE QU’IL FALLAIT LE FAIRE”

La cour rappelle notamment les propos tenus par M. Le Pen, en 1957, à la tribune de l’Assemblée nationale et la même année lors d’un dîner consacré à la justice en Algérie, puis en 1962 dans un entretien accordé au journal Combat – dans lesquels il avait à la fois justifié la pratique de la torture et revendiqué l’avoir lui-même pratiquée : “J’ai torturé parce qu’il fallait le faire.”

Sur le deuxième point contesté, celui de la pertinence des témoignages publiés dans l’enquête de Florence Beaugé, la cour relève que “les premiers juges ont, à bon droit, au vu des pièces versées, estimé que la journaliste avait recueilli des récits crédibles – et non invraisemblables comme le soutient la partie civile – et, au vu des témoignages des victimes mais aussi d’autres témoins des faits que les victimes elles-mêmes, lesquels se recoupent et se complètent”.

Elle ajoute que “la journaliste a fait preuve, ainsi que le tribunal l’a constaté, de prudence dans l’expression, dans la mesure où, si les termes employés sont forts, elle s’est attachée à rapporter les déclarations des témoins qu’elle a entendus, sans assortir leurs dires de commentaires qui puissent en altérer le sens ou en renforcer la portée et qu’elle utilisé fréquemment le mode conditionnel”.

Les juges d’appel estiment en outre que “la valeur probante et l’origine”des nouvelles pièces versées à l’audience du 26 juin par la défense de M. Le Pen – notamment des extraits du journal des marches et opérations d’un régiment de zouaves présentées comme provenant des archives de l’armée et recueillis par le directeur des affaires juridiques du Front national, Marcel Ceccaldi – “sont sujettes à caution, s’agissant de photocopies (…) pour la plupart dépourvues de références précises”.

En conséquence, estimant que “les conditions de la bonne foi de la journaliste sont réunies”, la cour d’appel déboute M. Le Pen de toutes ses demandes.

@annie lahmer:”Votre ancien chef a torturé les miens, et je pense que dans vos rangs beaucoup aimeraient renouveler leurs basses oeuvres.”Avant de calomnier nous attendons VOS preuves précises:dates ,lieus ,circonstances etc…

@ David #6
Si le Parti Chrétien Démocrate n’est pas présent au 2nd tour des cantonales de Nogent, il n’y aura pas forcément d’appel au vote pour tel ou tel candidat. Il s’agit de défendre certaines valeurs.
Il s’agira de choisir en conscience pour chaque électeur ou sympathisant le ou la candidate qui saura le mieux défendre ces 4 grands principes qui touchent directement aux missions du Conseil Général :
– principe de la Dignité de la Personne Humaine
– principe du Bien Commun
– principe de la Subsidiarité
– principe de la Solidarité

Le Parti Chrétien Démocrate appartient au courant démocrate chrétien européen. Mais ce courant est aussi très divers. Comme vous le savez, à titre d’illustre exemple, la CDU ( Union Chrétienne Démocrate ) est la principale formation politique de droite en Allemagne . Helmut KHOL, Angela MERKEL …sont tous issus de la CDU.
Mais l’on sait également que des figures en France comme Robert SCHUMAN, ou plus récemment Jacques DELORS sont des démocrates chrétiens.
Il y a une vingtaine de mouvement démocrate chrétien en Europe.

Les démocrates chrétiens cherchent donc simplement à créer une 3ème voie entre le libéralisme et la contestation de ce libéralisme.
Nous sommes par ailleurs sur un scrutin local, donc il est évident que la personnalité de chaque candidat(e) compte beaucoup et permet également de se faire une idée sur ses intentions en matière de respect de ses engagements.
Les électeurs du PCD, ses membres ou sympathisants ou plus simplement tous ceux qui se reconnaissent dans les valeurs ci-dessus très brièvement exprimées se détermineront évidemment et heureusement librement.

David, les cantonles ne sont pas de éléctions nationales où chacun peut aller se présenter où il veut puisqu’il va défendre une politique nationale. Il serait bien que le candidat du MRC et non pas PS ( le PS local ne faisant pas campagne pour le candidat) soit vraiment attaché au local. Bastien, au demeurant trés sympathique, vit à vincennes en semaine, mais est ancré à Belfort le week-end. Trouvez-vous normal que l’on parachute des personnes qui décapitent un groupe local afin de faire passer le candidat UMP ? Vous trouvez celà éthique ? Pour finir Chevènement a certainement été un homme de gauche mais ses dérives anti-européennes, nationalistes, et sécuritaires me laissent penser qu’on devrait laisser ce groupuscule s’auto détruire.

@david …no comprendo non plus sur la position de Mr Morfin ….je le trouve effectivement beaucoup plus virulent sur le net qu’a cote de son ex mentor ….Peux etre que nous aurons son explication plus tard . Même sentiment sur le tacle d’annie sur le candidat du PS et franche rigolade sur le rappel du programme commun 🙂 ….. Je pense effectivement que le second tour sera amusant .

J’avoue que je ne pensais pas que Monsieur Morfin irait jusqu’au bout de sa démarche. En ce sens bravo.
Cepandant, quelle est la logique de cette candidature ?
Il évoque sa volonté de “mettre fin au système Martin” tout en appelant à voter pour lui au second tour.
No comprendo.

@bruno …j’ai asssité hier à la réunion …et j’ai trouvé vos interventions assez juste sur quelques points . Une précision toutefois , si j’ai bien compris votre intervention à ce sujet , vous appeleriez à voter Mr Martin si il est présent au deuxième tour ?

Je voudrais faire amicement remarquer à Cécile Dubois qu’elle a présenté de manière inappropriée le candidat Martin. Il ne représente pas “la majorité présidentielle”, mais il est investi par l’UMP,et à ce titre, il peut s’en réclamer, au même titre que moi, je le peux au titre du PCD.
Je comprend que cela irrite fortement Monsieur Martin habitué aux pratiques monopolistiques… Dans nos présentations respectives , deux poids , deux mesures donc. Un des effets du Système et de le ruse martinienne ! Ne soyons pas dupe et complice ! UMP, cela veut dire : Union pour un Mouvement Populaire. Monsieur Martin, apparemment préfère masquer son appartenance réelle ! Il a d’ailleurs affiché une autre appellation “Union pour Nogent” ! Cache-sexe ! Il importe de mettre fin au système Martin.