Les partisans du maintien de la chirurgie cardiaque à l’hôpital Henri Mondor de Créteil (Val-de-Marne), élus de toutes tendances en tête, ont organisé mardi 4 octobre un rassemblement devant l’établissement, à quelques jours de la remise d’un rapport sur l’avenir de cette activité.
Quelque 200 personnes, selon la coordination de défense du service, 120 selon la police, ont participé à cette manifestation qui a réuni parlementaires et élus locaux de droite et de gauche, représentants syndicaux et membres des personnels de l’établissement.
Le service de chirurgie cardiaque d’Henri Mondor, hôpital réputé et fierté du département, devait être fermé dans le cadre d’un mouvement de restructuration au sein de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), au profit de trois hôpitaux de Paris intra-muros (La Pitié Salpêtrière, Bichat, Georges Pompidou).
Mais une forte mobilisation des personnels, des élus et des responsables universitaires, associée à une campagne importante de pétitions (110.000 signatures) ont amené le ministre de la Santé Xavier Bertrand à suspendre la fermeture du service et à demander un rapport à l’inspection générale des affaires sociales (IGAS).
Ce rapport doit être remis au ministre avant la mi-octobre. “Nous sommes d’un optimisme vigilant”, a déclaré à l’AFP le Dr Fabien Cohen, qui préside la coordination de défense du service. Selon lui, les échos qui sont parvenus à la coordination seraient plutôt positifs.
L’activité de chirurgie cardiaque d’Henri Mondor avait été désignée comme devant fermer par le directeur de l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France, Claude Evin, car elle était la plus faible des quatre hôpitaux de l’AP-HP concernés dans l’Est parisien.
Mais un changement à la tête du service a fait remonter cette activité de 20%, la plaçant au deuxième rang parmi les quatre établissements, assure le Dr Cohen.
Source AFP
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