L’opérateur de téléphonie mobile Orange devrait installer prochainement 3 nouvelles antennes relais sur le toit de la mairie de Nogent sur Marne, à proximité d’antennes SFR. Ceci afin d’améliorer la qualité de son réseau dans ce quartier de la ville.
En contrepartie de cette installation sur les bâtiments communaux, Orange versera un loyer de 8 000 € par an. Le bail devrait courir sur 12 ans. La convention entre le ville et l’opérateur sera mise aux voix lors du prochain Conseil municipal du 10 mai.
Inquiétude principale : la proximité de la crèche
En attendant cette date, le débat a commencé. Pour les élus d’opposition comme Marc Arazi (mouvement Nogent c’est maintenant), Michel Gilles et Michel Devynck (groupe Nogent avec vous), cette installation de nouvelles antennes relais à proximité de crèches (une quarantaine de mètres) n’est pas raisonnable. “ Il y a 3 antennes, elles vont donc émettre à 360 degrés et l’on ne peut pas dire que les crèches ne seront pas dans le champ“, indique Marc Arazi. Et Michel Devynck de signaler qu’un précédent jugement pouvant faire jurisprudence a déjà donné raison à des habitants d’un village du Maine-et-Loire qui refusaient l’installation d’une antenne à moins de 5o mètres d’une école.
Marc Arazi regrette également qu’une information préalable à la décision n’ait pas été donnée aux habitants et qu’il n’ait pas été demandé un avis du Comité Consultatif Environnement Développement Durable, comme le prévoit la charte signée entre la commune et les opérateurs. Il rappelle en outre que d’autres antennes sont déjà installées en ville à des distances trop proches d’écoles ou d’habitations (Une antenne de Bouygues Télécom située à moins de 5 mètres d’un appartement dans la rue François Rolland a du reste fait l’objet d’une assignation en justice par l’Association des Nogentais) et invite à une renégociation avec les opérateurs. Voir la position de Marc Arazi sur son site
Michel Devynck remet en question les mesures moyennes de champ global indiquées comme étant toutes inférieures à 1,1 V par mètre, indiquant d’une part que ces valeurs varient au cours de la journée en fonction du volume des communications, d’autre part qu’elles se cumulent avec les émissions venant des antennes SFR. Il rappelle de plus que, si la convention s’appuie sur la réglementation française qui autorise des niveaux maximum d’émission entre 41 v/m et 61 v/m, une directive européenne définit, elle, la valeur maximale à 3 v/m dans tout environnement résidentiel. Voir la position de Michel Devynck sur le site de Nogent Démocratie
Le débat sera posé de vive voix lors du Conseil municipal de mardi.
A lire aussi :
L’implantation des antennes relais à Nogent sur le site de Cartoradio (édité par l’Agence nationale des fréquences radio)
Les derniers billets publiés sur la question des antennes relais.
quelle crédulité ce boisneau, il suffit de lire la documentation d’un thermomètre ou d’un tensiometre ecrite par les constructeurs de ces appareils pour ridiculiser les ragots qu’il colporte on y lit :
« compliance level 3V/m; Field strengths from fixed RF transmitters,as determined by an electromagnetic site survey,a should be less than the compliance level in each frequency range »
« a Field strengths from fixed transmitters, such as base stations for radio (cellular/cordless)
ou en francais:
« niveau de test 3V/m de 80Mhz a 2,5GHz » « niveau de conformité 3V/m » ,
« Les forces de champs d’émetteurs RF fixes, telles que déterminées par une étude électromagnétique du site,a doivent être inférieures au niveau de conformité dans chaque bande de fréquences »
source de risque : « tels que stations de base pour radiotéléphones (cellulaires/sans fil) »
ou la table 5 de la norme IEC60601-1-2
quand a la loi ce n’est pas dans les documents grotesques de l’anfr qu’on la trouve mais au 12° de l’article L32 du code des P et T qui oblige a prévenir ce risque!!! on y lit a exigences essentielles
“On entend par exigences essentielles les exigences nécessaires pour garantir dans l’intérêt général la santé et la sécurité des personnes, la compatibilité électromagnétique entre les équipements et installations de communications électroniques”
ou dans la directive 1999/5/CE article 3:
Les exigences essentielles ci-après sont applicables à tous les appareils:
a) la protection de la santé et de la sécurité de l’utilisateur et de toute autre personne,
b) les exigences de protection, en ce qui concerne la compatibilité électromagnétique, figurant dans la directive 89/336/CEE.
Les explications ridicule qu’ils cite reviennent a dire que quand on teste un appareils a une valeur ca garantie le fonctionnement a une valeur plus élevé que ce qui a ete testé , c’est dramatique de colporter de telles aneries sans etre capable de comprendre ce que l’on ecrit, heureusement que boisneau n’est pas employé pour tester les ascenceurs il les testerait avec 15 kg pour une plaque marquée 225Kg!!
Selon cet article : “une directive Européenne limiterait l’exposition a une valeur de 3V/m”. Cette information est inexacte. Si la valeur de 3V/m existe bien, elle se trouve dans une spécification Européenne destinée à tester a minima les appareils électronique (en cage de faraday) . C’est à dire qu’il s’agit là d’une valeur MINIMALE avec laquelle ces appareils doivent continuer à fonctionner pour mériter le label CE, et non une valeur “maximale” qu’ils seraient censés subir dans l’environnement. Voir le site de l’Agence Nationale des Fréquences ANFR, rubrique : “exposition du public” puis “dossiers techniques” puis “CEM” (Compatibilité Electro-Magnétique).
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