Comme le 26 janvier 2011, date à laquelle l’Etat et la région se sont réconciliés autour d’un projet de réseau de transport public commun pour l’agglomération parisienne (le Grand Paris Express) après avoir mené durant des mois deux projets concurrents, la date du 7 juin 2011 marque un nouveau rapprochement entre les collectivités locales et l’Etat concernant l’avenir de la région.
En ce 7 juin 2011 en effet, l’Atelier International du Grand Paris (AIGP) -lancé début 2010 par le président Nicolas Sarkozy avec pour Conseil scientifique les dix équipes d’architectes ayant exposé leur projet pour la future agglomération parisienne fin 2008, s’est ouvert aux collectivités en recomposant son assemblée générale et son Conseil d’administration de manière paritaire entre représentants de l’Etat d’une part, de la région Ile de France, la ville de Paris, le syndicat Paris Métropole et l’association des maires d’Ile de France (AMIF) d’autre part.
En outre, c’est Pierre Mansat, adjoint communiste du maire de Paris (Bertrand Delannoë) et initiateur de Paris Métropole, qui a pris la présidence de ce groupement d’intérêt public (GIP) jusqu’alors assurée par par Emmanuel Raoul, secrétaire permanent du Plan Urbanisme Construction Architecture (PUCA) au Ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement. Un geste d’ouverture à gauche qui fait un contrepoids à la désignation d’André Santini (Nouveau Centre) pour présider la Société du Grand Paris.
De son côté, le syndicat d’études Paris Métropole, lancée fin 2008 sous l’égide de Bertrand Delanoë et qui réunit de nombreuses communes de la proche couronne ainsi que la région et des conseils généraux, avait montré la voie dès l’automne 2011 en élisant son premier président de droite, Jacques Martin, maire UMP de Nogent sur Marne (parmi les premières villes de droite à avoir adhéré à la démarche).
Parmi les missions prioritaires de l’Atelier International du Grand Paris : la sortie de l’impasse du SDRIF (schéma directeur de la région). Voté par le Conseil régional en 2008 mais suspendu par l’Etat en l’attente du vote de la loi sur le Grand Paris, puis retoqué par le Conseil Constitutionnel fin 2010 car non conforme à la loi sur le Grand Paris, le SDRIF, doit faire l’objet d’une révision pour pouvoir enfin être mis sur les rails. Ce groupement paritaire devrait faciliter le déblocage de la situation.
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