Décédé en 2001 à Créteil après avoir écrit près d’un millier de chansons, Charles Trenet avait légué toute sa fortune à son compagnon et secrétaire, Georges El Assidi. Un héritage contesté par sa demi-soeur et son neveu, Lucienne et Wulfran trenet. Alors que ces derniers demandaient l’annulation du testament, le tribunal de grande instance de Créteil les a débouté ce mardi.
Après deux plaintes pénales infructueuses, Wulfran et Lucienne Trenet avaient saisi la justice civile, accusant Georges El Assidi d’avoir fait pression sur Charles Trenet pour se faire désigner légataire universel de l’ensemble de son patrimoine. Selon eux, le testament rédigé en 1999 aurait été dicté sous la contrainte à un moment où le chanteur, décédé deux ans plus tard à l’âge de 87 ans, n’était plus en possession de ses moyens.
A l’audience fin juin, Georges El Assidi avait réfuté ces accusations, assurant par la voix de son avocate être “un honnête homme”.
Dans son jugement, le tribunal a débouté les plaignants estimant notamment que “la preuve de manoeuvres dolosives (frauduleuses, ndlr) n’est (…) pas rapporté”.
L’affaire risque de ne pas s’arrêter là. Maître Oleg Kowalski, l’avocat de Lucienne Trenet, a en effet annoncé mardi son intention de faire appel.
Le tribunal a également déclaré irrecevable l’action de Michel Paradis, un Québecois de 61 ans qui s’était joint à la procédure en affirmant être le fils caché de Charles Trenet et d’une chanteuse québecoise.
Georges El Assidi, qui affirme vivre du RSA, est par ailleurs toujours en conflit avec la société danoise Nest à qui il avait confié en 2006 la gestion de son patrimoine et qu’il accuse de l’avoir dépossédé. La justice française s’était déclarée incompétente en septembre 2008 et avait renvoyé l’affaire devant une juridiction danoise d’arbitrage.
Source AFP
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