Société | | 08/09/2011
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L’affaire Bettencourt rebondit dans le Val de Marne

L’affaire Bettencourt rebondit dans le Val de Marne

L‘employeur de l’ancienne infirmière de Liliane Bettencourt, la société de droit britannique First Care, devenue European Health Care et basée à Villejuif, est visée par une information judiciaire ouverte par le parquet de Créteil pour travail dissimulé et exercice illégal d’une profession réglementée, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

Dans son édition de mercredi, le Canard Enchaîné révélait l’existence de cette enquête et affirmait qu’elle était menée par le procureur de Nanterre, Philippe Courroye. Ouverte à Nanterre au printemps 2011, elle a depuis été transférée au parquet de Créteil pour des raisons de “compétence géographique“, selon la source judiciaire.

L’ancienne infirmière de Mme Bettencourt s’est récemment trouvée au coeur d’une violente tempête médiatico-politique. Dans le livre “Sarko m’a tuer”, la juge de Nanterre Isabelle Prévost-Desprez affirmait que cette femme avait confié à sa greffière avoir vu des “remises d’espèces à (Nicolas) Sarkozy” au domicile de l’héritière de L’Oréal. L’ex-infirmière avait ensuite nié avoir fait de telles déclarations tout en assurant avoir été visée par des “menaces de mort” pour de précédents témoignages dans la tentaculaire affaire Bettencourt.

C’est en enquêtant sur cette affaire que la brigade financière s’est intéressée aux conditions dans lesquelles cette infirmière avait été mise à la disposition de Mme Bettencourt par son employeur, a expliqué la source judiciaire. Les enquêteurs soupçonnent en effet qu’elle ait été embauchée comme infirmière alors qu’elle ne dispose que du diplôme d’aide-soignante. “Elle-même est sans doute de bonne foi“, a estimé la source judiciaire. Les investigations sont alors remontées jusqu’à son employeur. En se référant au droit britannique, cette société de services aurait omis de se conformer à certaines obligations légales vis-à-vis de ses salariées dont les prestations étaient facturées au tarif des infirmières alors que la plupart n’étaient qu’aides-soignantes.

Source AFP

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