La remise en question du service de chirurgie cardiaque du CHU Henri Mondor, à Créteil, dans le cadre de la mise en œuvre du Schéma régional d’organisation des soins (SROS) préconisée par l’ARS (Agence régionale de santé) a soulevé ces derniers jours un vif débat et rencontre une forte résistance dans le Val de Marne.
L’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile de France, dirigée par Claude Evin, justifie cette fermeture par une évolution des techniques de soin et de prise en charge des patients impliquant moins d’opérations, la difficulté croissante de recruter des chirurgiens, la haute technicité des plateaux techniques relatifs à cette spécialité et la nécessité de mutualiser les moyens. L’agence insiste également sur le fait que les opérations de chirurgie cardiaque se programment et que la question de l’accessibilité géographique ne se pose pas en Ile de France qui continuera d’accueillir 10 sites dédiés à la chirurgie cardiaque (dont 3 gérés par l’AP-HP, Assistance publique des Hôpitaux de Paris) au lieu de 14 auparavant.
Concernant la décision de fermer le service d’Henri Mondor, l’ARS indique que c’est à la AP-HP de s’organiser pour rationaliser une activité actuellement déployée sur 4 hôpitaux (Mondor à Créteil, La Pitié Salpêtrière dans le 13ème, Bichat dans le 18ème et Georges Pompidou dans le 15ème) pour arriver à 3 sites. L’ARS souligne néanmoins que l’hôpital Henri Mondor est celui qui présente la plus faible activité en matière de chirurgie cardiaque. Pour l’ARS toujours, l’arrêt de la chirurgie ne remet pas en cause le maintien du reste de l’activité de cardiologie interventionnelle de l’hôpital (rythmologie, angioplastie…).
Pour les personnels soignants et de nombreux élus du Val de Marne, cette décision revient en revanche à sacrifier à nouveau l’Est parisien au profit de la capitale. Dans le cas d’une fermeture du service de chirurgie cardiaque de l’Hôpital Henri Mondor, les patients des hôpitaux publics de l’Est parisien (du Val de Marne à la Seine et Marne) devront en effet se rendre à la Pitié Salpêtrière, actuellement le premier centre français de chirurgie cardiaque. En termes économiques, la disparition de ce service qui pèse un tiers des recettes du centre hospitalier risque aussi d’avoir un impact sur son rayonnement et sa recherche universitaire. Elus et syndicats considèrent en outre que la concertation n’a pas été suffisante et réclament une analyse plus complète de la situation.
Le 19 janvier, à l’occasion de l’installation de la Conférence de territoire du Val de Marne, une instance qui réunit représentants d’hôpitaux privés, publics, d’associations, d’organismes sociaux, d’élus locaux… autour de la santé, un compromis a été trouvé pour créer un Institut de cardiologie commun entre Mondor et La Salpêtrière. Une solution qui pourrait permettre de conserver un plateau de chirurgie cardiaque à Créteil. Mais il reste à mettre en œuvre cette coopération, dont les modalités n’ont pas été détaillées.
En attendant, la mobilisation ne faiblit pas. Après une première manifestation de près de 300 personnes le 10 février, 600 opposants à la fermeture du service se sont rendus à Créteil le 22 février : personnels de l’hôpital, anciens patients ou parents de patients et encore élus locaux de gauche et de droite. Le Conseil général du Val de Marne a du reste adopté à l’unanimité un vœu pour le maintien de ce service lors de sa séance du 24 janvier. Au niveau des élus, le lobbying se poursuit désormais dans les couloirs des ministères et assemblées. Sur le terrain, une pétition a déjà recueilli plus de 10 000 signatures.
question santé , ci-dessous un lien avec illustration à l’appui qui pointe l’état alarmant de notre système de soins et le peu de considération portée par certains pouvoirs et lobbies notamment sur l’accompagnement de la fin de vie :
http://www.chretiente.info/201103024000/%c2%ab%c2%a0la-survivante-%c2%bb-coma-%c2%ab%c2%a0mort-cerebrale%c2%a0%c2%bb-et-don-dorganes%e2%80%a6/
Il faut éviter l’acharnement thérapeutique mais ne pas persister à s’asseoir sur certaines valeurs.
Dans le Parisien, ce matin, après avoir vu, sur la couverture du journal, le merveilleux visage d’Annie GIRARDOT, émouvant, qui me fait pleurer, je découvre en page 10 :
la franchise hospitalière augmente de 32%. Sécurité sociale. La mesure est entrée en vigueur discrètement : les assurés sont pris en charge à partir de 120 Euros et non plus dès 91 Euros, plus tous les médicaments déremboursés, les franchises médicales, sans mutuelle, de nombreux français ne peuvent plus se soigner. J’en connais. MEDECINE A DEUX VITESSES.
Et puis, forte augmentation du gaz, de l’électricité, etc…LA MOUTARDE ME MONTE AU NEZ !!!!
Et je dis : il est URGENT DE VIRER l’équipe au pouvoir en 2012. Les cantonales sont une occasion de montrer sa forte désapprobation.
SURTOUT ALLEZ VOTER LES 20 ET 27 MARS, NE VOUS ABSTENEZ PAS !
Un commentaire qui est hors sujet mais qui me tient à coeur.
Adieu Madame Annie GIRARDOT et surtout merci d’avoir transmis à travers vos films votre amour de la vie, votre amour des autres, votre sincérité et surtout la passion de votre métier.
Vos rires résonnent à mes oreilles, vos larmes sont mes larmes. Adieu Annie, très grande actrice inoubliable.
Si certains de nos politiques pouvaient être authentiques, généreux, sincères comme vous !!.. mais là, je fais un rêve, il est tard !
@24 Michel Gilles
Bien entendu, mon commentaire 21 se place sur le plan national.
Sur le plan local, je reste réservée quant aux tenants et aboutissants de la politique de la ville, mais j’ai quand même ma petite idée. A suivre….
William GEIB, effectivement, à la grande surprise de nombreux nogentais, ne fait pas partie des candidats aux cantonales. Pourquoi ?… C’est un homme de gauche, droit dans ses bottes, qui a un bon relationnel, que j’apprécie, comme beaucoup de nogentais
et qui, manifestement, présentait un danger pour le candidat sortant…
Je me doute qu’effectivement bien des études à la base sérieuses sont réalisées mais il est une tradition de bien des élus qui consiste à faire porter le chapeau soit aux administratifs soit aux élus de l’autre bord. Je me souviens d’un commissaire européen qui disait être bluffé par certains de nos représentants à l’assemblée européenne qui soutenaient à Bruxelles une proposition et ne l’assumait pas voire la critiquait une fois en France. A croire que la chanson de J DUTRONC “L’opportuniste” pourrait être l’hymne officiel de certaines assemblées.
L’ARGENT PUBLIC DOIT ALLER AUX BIENS PUBLICS !
Tout à fait d’accord, c’est pour cette raison que j’ai exigé des renégociations et j’ai fait des recours contre:
– la transaction avec Valophis faite à 16 millions d’euros alors que la valeur estimée par les domaines est de 62 millions d’euros
– le projet pour le pôle RER A lorsque le maire a fait cadeau de 10 millions d’euros à Eiffage et a reporté sur le budget de la ville des dépenses qui auraient du être imputées au promoteur
Et lorsqu’il s’est agit de défendre les biens publics je n’ai trouvé d’aide que de la part de William Geib (interdit de cantonales par de sombres magouilles de partis afin de favoriser la ré élection de M Martin !) et de Laurent Dupuis, et heureusement de nombreux Nogentais révulsés par les pratiques du maire
@ Laurent
toutes ces données ont été mise sur la table par l’APHP et l’ARS depuis deux ans et communiquées à tous les élus qui aujourd’hui crient au scandale
la question est plutôt de savoir pourquoi ils ne nous ont jamais informés (la transparence n’est pas dans la culture de certains élus), pourquoi ils n’ont jamais initié de débat sérieux avec la population ?
Pour juger de la pertinence d’un redéploiement des moyens hospitaliers, il me semble qu’une cartographie de la population (lieu de résidence) qui a été concernée depuis 20 ans (par exemple) par les problèmes de santé nécessitant une intervention médicale lourde (avec une prospective selon l’évolution démographique). Ainsi, nous pourrions voir quels départements ont la nécessité de tel ou tel matériel de manière récurrente. Le problème en France est que pour bien des politiques nous ne méritons pas cette transparence semble-t-il. Comme nous l’avons entendu dire, “nous sommes trop c…. pour comprendre”.
@15 Michel GILLES
Monsieur, vous êtes très mal placé pour me donner des leçons. Comme girouette, vous, on ne fait pas mieux ! vous savez pourquoi !…
Effectivement, j’ai soutenu l’UMP, mais l’erreur est humaine et je m’en veux (comme des millions de français).
Ce que je souhaite, pour mon pays que j’aime profondément, c’est une FRANCE plus juste, plus humaine et plus solidaire.
Pas plus tard que cet après-midi, à NOGENT, un couple de retraités faisait les poubelles, devant NATURALIA, pour récupérer
des denrées,probablement avariées. Cela me révolte !!!…
ALORS, LES CADEAUX AUX PROFITEURS ? CA SUFFIT COMME CA ! Les niches fiscales, les profits spéculatifs exonérés d’impôts, autant de milliards qui manquent cruellement au financement intégral de nos services publics et aux salaires. Il faut répartir la richesse produite par tous entre tous ! L’ARGENT PUBLIC DOIT ALLER AUX BIENS PUBLICS !
Alors, voilà ma réponse : je suis au service des plus démunis et déteste les bonimenteurs.
A
a
une illustration de mes propos:
http://www.dailymotion.com/video/xh03l7_pret-a-jeter-l-obsolescence-programmee-1-4_news
Annie,on peut poursuivre: le service apres vente de Darty a des limites. Esssayez d’acheter une télé portable comme je viens de le fairechez Darty. .elle etait a 290 euros. vous avez un service apres vente qui vous conseille pour regler votre nouvel appareil a nogen par tel.. et vous n’y arrivez pas…. J’ai du faire appel au seul reparateur de nogent en bas du bld de strasbourg qui a tres bien fait son travail.
Mais comme quand je vais voir un cardiologue…. je dois attendre deux semaines……cela dit: aussi bien le cardiologue de Nogent que je connais et le réparateur de télés sont d’excellents professionnels.
Je ne suis pas certaine que rédure le nombre d’enseignants, par exemple, soit une bonne solution . Par contre je vous rejoins quant à la relocalisation de l’emploi et le développement de nouvelles filières, et ceci se fera avec une transformation de l’apprentissage. Quant au réparateur de télévision, je suis pour ! Mais on sait que malheureusement nos nouveaux produits électroménagers sont rarement réparables !
Annie,il faut bien admettre que la priorité de tout gouvernement est de réduire le deficit qui maintient dans une situtation déplorable l’avenir de nos enfants. Donc il faut bien reduire le nombre des fonctionnaires; c’est une des mesures parmi d’autres.Et il faut continuer a mettre le paquet sur la formation pour subvenir aux emplois de demain dans les secteurs en pointe comme les hi tec,les services, le batiment.
une anecdote au passage:A nogent, il n’y a qu’un réparateur de télé.il lui faut plusieurs semaines pour venir vous réparer votre télé….. réparateur de télé.. voila un secteur ou on a besoin de gens qualifiés!!!!
MIchel, savez-vous qu’il y a des milliers des personnes dans notre département qui perdent leur emploi, non pas parcequ’il n’ont pas obéi à des représentants de cet état liberticide et englué dans sa médiocrité, mais à cause de la casse du service public ? Vous nous demandez de ne parler que de sujets liés aux département,. Ok, mais alors que la droite cesse son comportement qui ressemble à la mise en place d’une guérilla pour accéder au pouvoir. Nous ne sommes pas tous Enarques, mais nous savons au quotidien dans quelle précarité vit une partie de nos concitoyens, et combien les niveaux décisionnels sont liés.
@MFG
je vois que vous reprenez du service au moment des élections
Au service de qui cette fois ?
pas envie de déplaire au pouvoir en place.
si tel était mon cas j’aurai fait plaisir aux amis de Jacques Martin et j’aurai retiré ma candidature aux élections cantonales qui le dérange tant
j’ai perdu mon emploi justement pour ne pas avoir cherché à plaire à Jacques Martin et à ses amis
mais désolé je dis ce que je pense et j’ai horreur que des élus racontent des bobards aux électeurs pour se faire élire
des discours convenus le vrai discours convenu serait de hurler avec les loups comme vous le faites, de faire de la démagogie et de tout mélanger : évolution des techniques chirurgicales, privatisation des services publics, précarisation de la jeunesse,…
quant aux élections cantonales, elles ne portent pas sur le budget de la sécurité sociale mais sur l’action de département
il faudrait que les électeurs prennent au moins cinq minutes pour se demander si l’action du département correspond bien à leurs attentes
Ayant l’occasion de me rendre dans les hôpitaux, en visite, je rencontre des malades démunis, démoralisés par des contraintes (pas d’ambulance, chambre tarifée, comme à l’hôtel, repas frugal, jusqu’à mendier un morceau de pain que, bientôt, il faudra payer, pourquoi pas ?
Un manque de personnels soignants débordés qui ne peuvent pas apporter toute l’attention qu’ils souhaitent pour les malades.
Je souhaite un peu plus d’humanité avant d’entendre des discours convenus pour essayer d’endormir le peuple avant les élections, mais les français ne sont pas dupes !
Monsieur GILLES n’a vraiment pas envie de déplaire au pouvoir en place.
Il ne veut pas constater la dégradation progressive des services publics (la poste, hôpitaux, etc..) qui favorise la privatisation au profit des grands groupes financiers.
Tout ceci doit inciter les électeurs, pour les cantonales, à bien réfléchir avant de mettre leurs bulletins dans l’urne et de ne pas se laisser enfumer sous prétexte d’économie et de regroupements de moyens.
“nécessité de repousser le débat après les cantonales”
pour trois raisons évidentes :
1, les électeurs ne comprennent déjà pas à quoi servent les départements
il est important que la campagne des cantonales porte sur les missions prioritaires des départements
les premiers tracts parlent de tout sauf des compétences départementales (des impôts à Nogent, de la pollution, des transports publics,…)
2, les enjeux de santé et de sécurité sociale sont importants, ils devront être abordés au moment des élections présidentielles, notamment la question du financement et de la gouvernance
mais il y a d’autres domaines où le département est défaillant, il ne faudrait pas que la révision de la carte sanitaire occulte le bilan de l’exécutif départemental
Je comprends bien la tentative de C Favier de détourner l’attention des électeurs, c’est de bonne guerre
mais nous n’avons aucune raison de tomber dans ce piège politicien
3, à traiter ce sujet comme on le fait ici on bascule dans l’émotionnel et la caricature
je répète que ce sujet est en concertation depuis deux ans et visiblement les aspects techniques de ce dossier n’ont pas été assimilés par les protagonistes
c’est aux élus que nous sommes d’informer correctement les électeurs et non de jeter de l’huile sur le feu
@Michel Gilles. Qu’il faille moderniser les unités de soin datant des 70 ies bien sûr, d’ailleurs cela se fait tant à l’interco qu’à Mondor et bien sûr ailleurs que dans notre département (hélas je fréquente beaucoup trop à mon goût les hopitaux de notre région et je commence à avoir une vue solide de la question). Mais cette modernisation ne doit pas être un alibi pour détruire des pans entiers du système, enlever le service de chirurgie cardique de Mondor et réserver celle-ci à trois hôpitaux parisiens ce n’est en aucun cas développer une offre de proximité c’est au contraire éloigner les soins de ceux qui n’ont pas la possibilité de se payer un taxi ou de se rendre à l’hôpital en voiture à l’autre bout de Paris.
Par ailleurs je ne comprends vraiment pas votre argumentaire sur la nécessité de repousser le débat après les cantonales, pouvez-vous m’expliquer? Pour moi les élections sont un temps fort de la vie citoyenne, un moment où les candidats dévoilent leurs choix, leurs valeurs aussi et les électeurs au vu des réponses apportées font leur choix. La santé est aussi un enjeu territorial, l’influence grandissante de la générale de santé pourrait en outre être l’objet d’un débat.
Quand à dire que la solidarité nationale n’a plus les moyens de ses ambitions il s’agit là de choix politiques, ceux de Nicolas Sarkozy sont clairs pour la santé comme pour le retse (détruire les service spublics) mais on peut, et selon moi c’est urgent, en faire d’autres et heureusement!
@Annie
Attention à ne pas tout mélanger
le défaut de soins des exclus, qui touche de plus en plus les jeunes générations, est un sujet de santé public et politique majeur
et le risque est de voir les assurances privées remplacer la solidarité nationale qui n’a plus les moyens de ses ambitions
mais cela n’a aucun rapport à l’évolution des techniques médicales qui rendent obsolètes les unités de soins conçues au début des années 1970
l’enjeu est de développer une offre de soins modernisée et de proximité, et pas de réduire l’offre de soins ou pire de la réserver aux plus riches
comme quoi il est dangereux de s’emparer d’un sujet aussi sensible dans l’urgence des élections sans en mesurer tous les aspects
De plus en plus nous rencontrons des personnes qui n’ont pas les moyens de se soigner correctement. Notre médecine est déjà à deux vitesses. Des mois pour avoir un rendez-vous chez un spécialiste en hopital public, quelques jours en consultation privée. Idem pour les dents et la vue ! Qui a encore les moyens de se payer des dents ou des lunettes si il n’a pas une mutuelle convenable, donc trés chère ? Nous savons tous que nous allons vers une privatisation de notre système de santé. Les fonds de pension attendent le moment où ils pourront s’accaparer du 5e risque.
Je partage les propos de Marie-France Godin. La question de la Santé c’est pas une question bassement comptable. Proposer un débat (et pourquoi pas une étude d’opportunité ??) alors qu’il y a urgence à sauver Mondor me semble assez hum … politicien comme proposition. Certaines positions manquent de cœur (si j’ose dire).
Justement, puisque les cantonales arrivent, c’est le moment pour les français de prendre conscience des injustices qui règnent dans ce pays. La médecine à deux vitesses (comme aux Etats-Unis, OBAMA fait un effort pour faire évoluer la situation, oui, mais bon, pas facile pour lui) sera réservée aux riches. Les pauvres, eux, se d….ébrouilleront !!… Les malades coupables d’être malades taxés par les franchises médicales, eux, on s’en fiche !!!
Et si, il n’y avait que cela !..
Tous les fondamentaux dans ce pays qui s’écroulent (retraites, emplois, pouvoir d’achat, etc…la liste est longue !
CITOYENS, réveillez-vous, allez voter les 20 et 27 mars et surtout, NE VOUS ABSTENEZ PAS.
Les cantonales, élections au niveau du département, peuvent justement être l’occasion d’un débat, débat qui devrait, cela va de soi, se fonder sur “des éléments sérieux et objectifs”. Mais l’objectivité est chose difficile à définir. Dans Libération aujourd’hui la directrice de l’APHP justifie avec une parfaite langue de bois technocratique les changements en cours et, parmi eux, la facturation de la chambre seule à 45 €, ce que refusent les médecins qui voient se profiler la médecine à deux vitesses. Alors oui au débat dès maintenant, car les élections sont un temps privilégié du débat démocratique et aussi bien sûr après les cantonales.
Je comprends toute la passion qui entoure les questions de santé publique (et en tant qu’utilisateur potentiel j’y suis également sensible)
mais une fois encore cette évolution est connue de tous les grands acteurs (et de tous les élus) depuis plus de deux ans
il faudrait éviter de tomber dans le piège de l’utilisation politicienne de ce sujet dans la fièvre des élections cantonales
cette question est trop sérieuse pour être traitée ainsi en pure démagogie
pourquoi ne pas organiser un débat ( le Forum Nogentais est légitime pour l’animer) en faisant venir l’ARS, l’APHP et tous les élus qui connaissent le dossier depuis deux ans et qui ont choisi de ne s’exprimer que maintenant
mais de grâce, débattons après les cantonales et sur des éléments sérieux et objectifs
La suppression de la chirurgie cardiaque à MONDOR est une aberration, car nous voyons bien qu’il s’agit d’une pure opération comptable au préjudice de la population du Val de Marne et des patients concernés qui sont totalement négligés.
Les élus de droite dans cette circonstance, brillent par une absence remarquée ou se manifestent timidement au moment des élections cantonales, comme par hasard, et font ainsi preuve DE LEUR MANQUE D’HUMANITE CAR LES MALADES, NE SONT POUR EUX, QUE DES PETITS POIS !!!…
Cher Michel Gilles, permettez-moi de réagir à votre texte et de m’inscrire totalement contre lui.
Le Val de Marne dispose pour ses habitants et ceux de la Seine et Marne (près de 2 millions de personnes) d’un pôle d’excellence assurant les urgences vitales 24 hs sur 24 et son président devrait accepter sans se battre de le voir disparaître, au profit des Parisiens plutôt déjà bien lotis? Mais enfin quel président serait-il s’il l’acceptait? Au nom d’une soi-disant rentabilité (mais je rappelle que justement ce service de Mondor draine 20% des recettes du CHU et contribue largement au financement de l’hôpital), on sacrifie la santé des Val de Marnais mais aussi des emplois et tout un potentiel intellectuel dans notre département (baisse de prestige du CHU).
Bien cordialement, évidemment.
je ne suis pas contre la concentration des spécialités médicale en renforçant les technologies de pointes au lieu de les disperser.
actuellement si vous êtes suivi en cardiologie votre cardiologue vous hospitalise à l’hopital labrousse ( même groupe: gs )
ou à l’orangerie porte de saint ouen ? groupe également gs? )
spécialisons, spécialisons
Sur cette question, je suis heureux de constater que suite à mon courrier au maire de Nogent
cf http://m.gilles.free.fr/cg94/Propagande%20JJPM200211.pdf
le site internet de la ville a mis en ligne le communiqué de presse de l’ARS qui rétablit un équilibre dans l’information et qui dit justement :
“Maintenir une offre de soins figée alors que les technologies, les modalités de prise en charge et les attentes des patients évoluent sans cesse, serait contraire au principe d’adaptabilité du service public et contraire à l’intérêt général de la population francilienne. “
on peut regretter l’utilisation politicienne au moment des élections cantonales de ce sujet qui a été soumis pour concertation à tous les partenaires dès le début 2009
le président du conseil général a mis le feu aux poudres avec un courrier circulaires à tous les élus
et les élus de la majorité gouvernementale, conduit par leur président Jacques Martin, se sont fait piéger et ses sont alignés sur la position de Christian Favier
Une fois de plus le problème est mal posé :
– les statistiques d’activité montrent une sous-utilisation importante du plateau technique de Mondor
– l’évolution des technologies et des modes d’intervention en chirurgie cardiaque vont conduire à une surcapacité très coûteuse et peu performante pour l’ensemble de l’Ile de France
– comme pour le schéma de transport du Grand Paris, il faut d’abord imaginer la cible à moyen terme de l’offre de soins puis définir la trajectoire vers la cible (comment reconvertir équipements et personnels pour une meilleure prise en charge des patients)
– ce travail de planification doit se faire dans le cadre des projets régionaux de santé et des conférences de territoire
Le rôle des élus, qui se veulent responsables, est d’expliquer (en particulier aux personnels et aux patients) et d’accompagner cette démarche de modernisation et pas de faire de la démagogie à trois semaines des élections
N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.