Une antienne revient à chaque rencontre de quartier à Nogent sur Marne : le stationnement. Une question qui, avec les problèmes de poubelles et les nouveaux projets urbains suscitant curiosité ou appréhension, semble constituer la principale motivation des citoyens pour se déplacer dans ces réunions. Encore hier soir, à la rencontre du quartier Plaisance (secteurs de la Mairie et des maréchaux), les interventions de la vingtaine de riverains présents se sont succédées sur ce même thème.
Les problèmes évoqués sont variés : pour un riverain de la rue de Coulmiers, il faudrait alterner le côté autorisé du stationnement, imparti du même côté depuis 30 ans. Un habitant de la rue du Maréchal Fayolle déplore pour sa part l’impossibilité de se garer suite à des suppressions de places et nouvelles constructions. Conséquence : les voitures stationnent sur sur le trottoir et ce-sont les piétons qui sont obligés de marcher dans la rue.
Dans le quartier du Port en revanche, une riveraine se réjouit de l’installation de places de parking près du club de tennis, permettant de libérer des places aux alentours. Les riverains s’exaspèrent aussi des personnes qui disposent d’un garage mais préfèrent se garer dans la rue par facilité ou pour le transformer en pièce habitable, opération tentante en raison du prix du foncier.
Le problème n’est bien sûr pas spécifique à Nogent sur Marne. La densification de la petite couronne et l’usage de l’automobile font de plus en plus mauvais ménage. Pour rappel : plus de la moitié des foyers nogentais possèdent une voiture et près d’un tiers des foyers en possèdent deux ou plus (source INSEE).
A moyen terme, se profilent à l’horizon des transports publics plus pratiques (amélioration du RER A, création d’un métro périphérique avec le Grand Paris Express) et le développement de systèmes de voitures en libre-service comme Autolib, lancé depuis de le début de la semaine, qui pourraient contribuer à réduire les besoins d’automobile individuelle. En attendant, le sujet risque bien de nourrir encore de nombreuses réunions de quartier…
Voir précédents articles sur les questions de stationnement à Nogent
J’ajoute que quand une entreprise internationale hésite entre la Défense et les Docks de Londres, tenter de lui imposer Limoges à un effet immédiat. C’est Londres.
Du temps où il était ministre de l’intérieur, Charles Pasqua avait un projet basé sur la fiscalité; car en effet, c’est le meilleur moyen d’inciter à aller s’installer, particuliers ou entreprises, dans le “désert français” –
Bordeaux et autres métropoles régionnales ne sont pas un désert, pour toutes c’est le “développement durable” au détriment des terres cultivables. Et les difficultés de circulation, à Bordeaux-ville et dans les banlieues n’ont pas grand chose de différent des nôtres, exemple: Pont d’Aquitaine/Pont de Nogent
@18 : je vous rejoins. Des amis essaient vainement de partir vers Bordeaux pour une meilleure qualité de vie, mais y trouver un travail quand on a une compétence propre à un siège social, c’est dur. La dématérialisation devrait aider au transfert mais ce n’est pas encore le cas. Une méfiance des entreprises par rapport au télétravail également qui n’aide pas. Concentrer 20% de la population sur une région est risible vu d’avion. Avec la densification, nos rues deviennent des couloirs.
Pour la droite populiste, vous vous trompez également
c’est le domaine réservé de notre maire
et ce qui est une solution simpliste, c’est de rajouter deux millions d’habitants en Ile de France en les obligeant à habiter toujours plus loin avec un système de transport public surchargé
mais je vois que la peur du changement (maladie typiquement française) pousse certains à préférer vivre chaque jour un peu plus mal
Il y a dans ce pays de gens qui n’ont pas la garantie de l’emploi, Monsieur. Suivre leur entreprise au milieu de nul part implique en cas de licenciement, de repartir et donc de perdre sa maison, ses amis etc.
De plus, quand votre femme doit partir à l’Est et vous au Nord, vous cherchez à échanger votre femme ou votre emploi?
Toujours des solution simplistes, et surtout, surtout, des coupables. Ah, quand on a des coupables pour alimenter ses petites haines.
Cela dit, si vous voulez un avenir politique, tendance droite populiste, dans cette ville, ne critiquez pas trop les propriétaires.
cf http://www.statistiques-locales.insee.fr/esl/default.asp?page=statistiques-locales/chiffres-cles/recherche-zonage/choix-pdf&Niveau=CV&IdSelGeo=9419
veut chasser les autres, mais pas bouger lui-même.
le technocrate a passé la moitié de sa carrière à l’étranger et en province (et pas seulement pour gérer des tas de cailloux mais aussi du personnel, c’est à dire des êtres humains qui aspirent à vivre et à travailler dans de bonnes conditions)
et le technocrate repartirait volontiers en province dès demain si l’administration avait l’intelligence d’installer ses services dans des endroits où les fonctionnaires en début de carrière ou de catégorie C peuvent se loger décemment
tous ceux qui ont eu la chance de travailler en province pourront vous dire que la qualité de vie (temps de transport, logement, loisirs et souvent courtoisie ) y est bien supérieure
…mais l’urbanisation débridée de l’agglomération parisienne permet d’enrichir les promoteurs, les propriétaires-rentiers et les décideurs politiques…ceci explique cela
la solution ?
arrêter d’urbaniser l’agglomération parisienne et délocaliser les activités en province. Cela fait 40 ans que les responsables de l’aménagement du territoire le disent…et cela ferait baisser le prix de l’immobilier
Belle réflexion d’un technocrate formé à gérer les tas de cailloux de l’Équipement et qui n’a pas compris que les êtres humains ne se déplacent pas ainsi.
Et bien entendu, veut chasser les autres, mais pas bouger lui-même.
Michel Gilles a raison sur la politique immobilière à tout va et sur ses incidences en termes de stationnement. L’histoire du PLU est dorénavant par avance obsolète et improductive : c’est en 2008 qu’il fallait le lancer avec une équipe municipale mobilisée et ouverte notammant à l’opposition de droite. Le Maire a tout faux sur le début de sa mandature. En réalité le boum immobilier actuel a été consentie sur cette période parce qu’elle visait à favoriser des rentrées fiscales nécessaires à assurer l’équilibre des comptes de la commune sans augmenter les impôts. Ce choix à court terme aura des retombées néfastes lentes mais certaines pour notre ville. Martin s’en fout, après moi le déluge ! L’essentiel était sa rélection de conseiller général pour être sénateur…Manque de bol, son camp l’a laissé tombé, la réélection de Maire est à l’heure actuelle son obsesion. Enfin Michel Gilles oublie de dire que si le chantier démarre au pôle RER A (avec la démolition du parking aérien), le site du stationnement provisoire durant le chantier (deux années minimum)est particulièrement incertain. Les réunions futures de quartier ne manqueront pas de remettre ce thème sur le tapis !
quel exposé ?
Quelles réponses apportent le futur plu ?
pourquoi ? vous n’avez pas trouvé l’exposé, fait par le cabinet d’étude, explicite ?
Depuis les travaux avenue Smith Champion, il y a encore moins de place de parking. De plus le parking provisoire de Marie Curie va devenir réglementé. Avec les différentes animations dans les locaux de Marie Curie, avec le stade, la piscine et l’attrait des bords de Marne, il y a des jours ou tu tournes en rond un bon moment. A quand une pétition pour demander au moins aux résidents une petite place pour stationner?
Quelles réponses apportent le futur plu (thème de ces réunions!!!)
3)Jacquie et 4) Dubois –
D’accord pour faire de la place en brûlant des voitures ???
😉
Il n’est plus question des tags qui ont disparus du moins dans ma rue particulièrement visée il y a quelques années et je dois reconnaitre que les m….s de chiens s’y font beaucoup plus rares. Les chiens me semble moinACs nombreux, ceci expliquerait-il celà?
Après six réunions dans les différents quartier de Nogent, les sujets de préoccupations sont clairs :
1, le stationnement revient en boucle en lien avec les excès de l’urbanisation (la bétonnite) qui défigure la ville (cf encore hier soir le cinéma et son blockhaus)
2, les incivilités dont les déjections canines et les agressions
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en revanche pas un mot sur les poubelles, comme quoi les Nogentais ne se laissent pas manipuler par la propagande du maire
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Je pense que si près de Paris, la place faite à la bagnole à Nogent est trop importante, faute d’une offre de transports en commun suffisamment dense.
Il suffirait de prolonger le Métro et le problème serait règlé.
On n’est pas en Province : on ne devrait pas avoir besoin de voiture à Nogent, point.
Les problèmes de stationnement ne sont que la résultante de cette incohérence.
Et le problème va encore s’aggraver :
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avec le projet sur le pôle RER A, il manquera 305 places de parking et 57 places de stationnement sur la voirie publique seront supprimées
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dans les projets bénéficiant d’un dépassement de COS au titre de la loi Boutin, les logements sociaux ne sont pas pris en compte dans le calcul des places de parking (comme si les habitants des logements sociaux n’avaient pas le droit d’avoir une voiture !)
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et plus généralement, l’article 12 du POS (celui qui définit le nombre de places de parking à construire pour chaque logement) n’est pas en phase avec l’évolution des pratiques des ménages, ce que le maire a reconnu hier soir
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quant aux transports publics, ils sont de plus en plus saturés obligeant de nombreuses personnes à choisir la voiture en désespoir de cause.
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la solution ?
arrêter d’urbaniser l’agglomération parisienne et délocaliser les activités en province. Cela fait 40 ans que les responsables de l’aménagement du territoire le disent…et cela ferait baisser le prix de l’immobilier
@Jackie : Bien sûr, c’est ce que j’écris un peu plus bas.
> “Une antienne revient à chaque rencontre de quartier à Nogent sur Marne : le stationnement”
> Ne pensez-vous pas que c’est à peu près partout pareil ?
> Sauf peut-être où le nettoyage par incendie dégage des places. Solution à méditer.
Les amélioration apportées par les transports publics et autres Autolib seront toujours à la traine de la densification et de la démographie urbaine. L’inéluctable crise et les bouleversements dûs à la raréfection et du renchérissement du pétrole rebattront les cartes, mais quand, avant ou après la crise financière actuelle?
Habitant moi même rue de Coulmiers, j’ai vu le stationnement devenir très difficile en 7 ans…
Plutôt que le stationnement alterné et ses difficultés sur plusieurs jours lors des changements de côtés (cf quartier Bois derrière Montalembert), pourquoi ne pas être pragmatique : mettre le stationnement du côté où il y a le plus de places possible et en fonction de ce critère alterner le long de la rue, cela permettra de faire des chicanes pour ralentir les voitures.
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