Le ministère de l’éducation a publié hier les taux de réussite au bac 2010 de tous les lycées. Concernant Nogent, Le Perreux et Fontenay, les établissements privés Albert de Mun et Montalembert restent en tête avec quasiment 100 % de réussite. Dans le public, Edouard Branly (Nogent) baisse dans toutes les séries, passant derrière Louis Armand en S, derrière Paul Doumer en ES et derrière Pablo Picasso en L.
Des indicateurs de valeur ajoutée
Afin d’évaluer la valeur ajoutée réelle des établissements par rapport à la typologie de leurs élèves, le ministère a complété les chiffres des taux de réussite au bac effectifs de taux attendus de réussite, tenant compte des caractéristiques de l’établissement (% d’élèves en retard scolaire, % d’élèves issus de chaque PCS (professions et catégories sociales), % de filles) et de ses élèves (âge, origine sociale, sexe, niveau scolaire à l’entrée en seconde). Deux taux de réussite attendus sont présentés pour chaque établissement. L’un est calculé en prenant en compte les résultats attendus de l’ensemble des élèves de l’académie où se trouve l’établissement, l’autre ceux de l’ensemble des élèves de France.
Détails des taux de résultat au bac à Nogent, Le Perreux, Fontenay
Voici ci-dessous le détail des taux de réussite au bac 2010 dans les lycées de Nogent sur Marne, Fontenay sous Bois et Le Perreux sur Marne.
Vous pouvez télécharger ce tableau en format Excel: Taux de réussite au bac 2010 Lycées de Nogent sur Marne Fontenay sous Bois et Le Perreux sur Marne.
Les lycées concernés sont : Albert de Mun, Montalembert, Edouard Branly, Louis Armand et La Source à Nogent sur Marne
Paul Doumer au Perreux sur Marne
Pablo Picasso et Michelet à Fontenay sous Bois
Vous pouvez également télécharger l’ensemble des résultats dans le Val de Marne, chaque fiche établissement apporte des détails complémentaires comme par exemple le pourcentage de chances d’obtenir le bac dans l’établissement des élèves de seconde : Séries generales_et_technologiques, Séries_professionnelles
(Cliquer sur l’image pour l’agrandir)
Pardon, Michel Gilles est omniprésent sur ce forum, est ce que Nogent citoyen est lié d’une manière ou d’une autre à lui, ou est ce simplement un retraité qui s’emmerde? Merci de votre réponse éclairée.
@schuler. Vous avez tout à fait raison mais j’ajoute que le privé n’est pas vraiment cher puisque quasi totalement subventionné, en gros les parents paient la cantine plus cher que dans le public et c’est tout. C’est alors d’autant plus choquant de voir que le privé n’assure que rarement (et pas à Nogent) les missions de service public : accueil de tous notamment.
Effectivement pour comparer privé et public il faudrait comparer ce qui est comparable. Le privé s’adresse à un certaine catégorie de population qui peut payer. Ensuite l’écrémage 3ème-seconde est beaucoup plus drastique que dans le public, 10 de moyenne en 3ème on ne rentre pas à Albert de Mun mais on est accepté à Branly car c’est un lycée de secteur. Témoin les élèves exclus de Monta ou Albert de Mun se retrouvent à Branly. Donc où est le mérite ?
C’est édifiant que Branly soit passé derrière Louis Armand en S. Sachant que certains élèves de Louis Armand ne seraient jamais passés en 1èreS à Branly, cet établissement a donc un grand mérite de les avoir menés en grand nombre à réussir leur bac. Les parents et les enfants devraient revoir leurs critères de sélection en fin de 3ème (et je suis la première concernée!).
ç #8 GODOT
-1 attendre GODOT? c’est qui? BECKETT a dit ” je n’en sais rien! Si je le savais je l’aurai dit…
-2 GODOT est arrivé
-3 GODOT et fils depuis 1933
LEQUEL CHOISIR?
J’ai des souvenirs très variés en la matière. Il est certain que vivre dans un milieu confortable donne au minimum confiance à l’enfant (je peux faire de longues études, mes parents ont les moyens de les financer). Néanmoins le système a des limites. J’ai connu des enfants de parents au niveau de vie très confortables en échec scolaire car en manque affectif, leurs parents se consacrant exclusivement à leur carrière. Nous pourrions écrire un livre…
Les filiations, bonnes ou mauvaises, ça aide !
au secours, le mangidy vazaha est de retour …
à#6 Monsieur GILLES
le carnet d’adresse ne suffit pas
il faut dèjà choisir les bonnes filières et les bonnes écoles
il faut aussi que l’étudiant ai des tripes pour réussir et remercier ses parents des sacrifices éffectués et ne pas rester à vie sur son lieu de naissance
toujours pas possible lorsque l’on a un nain de jardin dans un bureau de vote n°6 sauf si on es secouru par Blanche-Neige
quant à a proposition de Laurent :
savoir ce qu’ils deviennent 5 ans après la fin des études
on connait la réponse qui n’a rien à voir avec la qualité des enseignements ou des diplômes
s’en sorte le mieux ceux qui bénéficient du carnet d’adresse de leurs parents
la France reste un pays aristocratique
@ Cécile Dubois et Michel Gilles. A ce propos on trouvait hier dans Le Monde daté du 31 mars deux articles très intéressants sur les lycées “à forte valeur ajoutée” c’est-à-dire ceux qui parviennent à faire réussir même les élèves qui ont de faibles chances. Ce sont ces lycées là qui sont vraiment performants.
Ces statistiques s’améliorent… mais c’est par rapport aux élèves intégrés en 6ème qu’il faudrait comparer les taux de réussite car c’est souvent à ce moment là que les parents décident de mettre leurs enfants dans le privé. Nettoyer aussi ces statistiques des départs dûs aux déménagements. Bref, comparer ce qui est comparable. La réussite d’une école consiste à amener un élève qui entre avec 10/20 à obtenir 14/20. Et pour être complet, il faut savoir ce qu’ils deviennent 5 ans après la fin des études par exemple. Je connais une exception à la règle “bonnes notes = réussite professionnelle” : un copain de terminale C qui alignait les 18/20 de moyenne dans toutes les matières (sauf en anglais :-)), a fait Math Sup puis Polytechnique. Depuis quelques années il est RMIste (c’est incroyable, je sais !) car il a énormément de mal à communiquer avec autrui. Transmettre la passion et l’esprit de découverte, voilà l’important (dur d’être parent).
@Marie Lavin et Michel Gilles
Justement, les documents complets à télécharger intègrent cette année des statistiques à partir de la seconde, elles ne sont pas aussi détaillées mais démontrent ce que vous dîtes. Par exemple, on y constate que Montalembert, très légèrement en déçà des résultats d’Albert de Mun concernant le % de réussite au bac a un meilleur taux de transformation depuis la seconde. Cela étant dit, cela ne suffit pas pour faire une comparaison réelle, car l”hyper-sélectivité d’établissements comme Albert de Mun ou Montalembert commence bien avant la seconde. D’où la présence, du reste, des taux attendus, qui tiennent compte des profils de chaque établissement et leur attribuent des taux attendus différents.
Pour que ces statistiques aient du sens, il faudrait calculer le taux de réussite des élèves inscrits en début de seconde de chaque établissement
aujourd’hui il suffit d’éliminer en fin de seconde tous les plus faibles (notamment en les envoyant du privé vers le public) pour ne garder que les meilleurs et faire remonter son taux de réussite au bac
Ne jamais oublier concernant les résultats du privé que ces établissements ne présentent pas au baccalauréat la totalité de leurs élèves mais seulement ceux qu’ils estiment capables de réussir.
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