Depuis maintenant dix ans, quand arrive l’été à Paris, les quais de Seine voient disparaître les voitures, fleurir des palmiers, émerger des transats et accourir des vacanciers en maillot de bain… C’est l’effet Paris Plages ! Cette année du 21 juillet au 21 août de 8h à minuit tous les jours de la semaine.
Du sable et encore du sable… ce-sont cette année 6000 tonnes qui ont été déversées sur la voie Georges Pompidou, autour du bassin de la Villette ainsi que sur le parvis de l’Hôtel de Ville, transformé en site de beach-volley.
Quelques nouveautés à signaler : le Château de la belle au Bois dormant de Disney entièrement en sable sur plus de 5 mètres de haut! Des transats géants pour deux personnes et des nouveaux matelas de plages à rayures bleues et blanches ont également été mis en place par le scénographe Jean-Christophe Choblet. Les amateurs de surf, eux, pourront venir défier le simulateur de vagues à la Villette.
Et comme les autres années, cours de gym, pétanque, guinguettes, soirées contes, concerts et spectacles (notamment d’humour avec le théâtre du Point Virgule) restent au programme.
Paroles de plagistes
Les Parisiens y ont pris leurs habitudes, et sont de plus en plus exigeants.
Abdel, 23 ans, étudiant en histoire, arpente Paris Plages depuis trois étés sans se lasser et regrette juste que cette manifestation soit systématiquement décrite comme un second choix, pour ceux qui ne peuvent pas partir ailleurs. “Moi, je pars en vacance dans le Sud et à Paris-Plages!” Carla 27 ans, assistante de direction, apprécie le cadre reposant et amusant mais regrette le manque d’animations (concerts, restaurants) en soirée.
Présente lors de la première édition en 2002, Marie, 22 ans, auditrice financière est frappée par l’évolution du dispositif : “tout est mis en oeuvre pour passer un agréable moment même si cette année les parasols nous servent plus de parapluies!“. Quant à Mathieu, 30 ans, pharmacien, il rêve de plus grands espaces : “J’aime l’esprit bon enfant de Paris Plage mais l’on s’y sent un peu à l’étroit, il faudrait l’agrandir...”
Cet article m’a donné envie d’y retourner.
Sinon, la remarque de Marie me paraît bien choisie!
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